Commission scientifique/septembre 2016 5
4. Groupes ad hoc et Groupes de travail
4.1. Rapports de réunions soumis à l’approbation de la Commission
a) Groupe ad hoc sur la vaccination, 29–31 mars 2016
La Commission a examiné le rapport de la deuxième réunion du Groupe ad hoc et introduit des
corrections mineures au projet de chapitre du Code terrestre sur la vaccination proposé par le Groupe.
Ce projet avait été rédigé en tenant compte des propositions formulées par chacune des trois
Commissions spécialisées lors de leur réunion de février. Il avait pour but de dispenser aux Pays
membres des conseils en vue d’une mise en œuvre réussie de la vaccination dans le cadre d’un
programme de contrôle.
La Commission a souscrit à l’opinion du Groupe quant au fait que la « transmission des souches
vaccinales vivantes atténuées », la « pureté », la « contamination » et la « libération et propagation
d’agents étrangers » constituaient des critères importants à prendre en compte lors de la sélection d’un
vaccin ; il revenait à la Commission des normes biologiques de décider s’il fallait ou non inclure ces
aspects dans le projet de chapitre.
La Commission a pris acte de la recommandation prévoyant que les vaccins sélectionnés en vue d’être
utilisés dans le cadre d’un programme de vaccination soient soumis à la procédure d’enregistrement en
vigueur dans le pays, conformément aux préconisations de la Coopération internationale pour
l’harmonisation des exigences techniques applicables à l’enregistrement des médicaments vétérinaires
(VICH). Cette disposition sera soumise à l’approbation de la Commission des normes biologiques.
Le rapport du Groupe ad hoc est présenté à l’annexe 7 du présent rapport.
Le chapitre révisé et le rapport du Groupe ad hoc ont été transmis à la Commission du Code pour
examen.
b) Groupe ad hoc sur la fièvre aphteuse (révision du chapitre), 14–16 juin 2016
La Commission a examiné le rapport du Groupe ad hoc, qui avait été chargé d’élaborer de nouveaux
concepts pour le contrôle de la fièvre aphteuse et d’examiner les commentaires des Pays membres reçus
après l’adoption en mai 2015 du chapitre amendé.
Certains de ces nouveaux concepts étaient susceptibles d’affecter d’autres chapitres dédiés à des
maladies particulières, par exemple le concept d’élargissement d’une zone de confinement, la
compartimentation avec application de la vaccination, la mise en œuvre d’une vaccination préventive
d’urgence en cas de risque accru d’incursion d’une maladie et les risques de transmission virale par
l’intermédiaire d’animaux vaccinés.
La Commission a recommandé que les propositions de modifications apportées au texte du chapitre
amendé sur la fièvre aphteuse (voir les paragraphes 3.1.c et 3.1.h du présent rapport) soient prises en
compte lors de la révision du chapitre 4.3 sur le zonage et la compartimentation et de certaines
définitions du glossaire.
La Commission a défini deux principes majeurs à prendre en compte au moment d’introduire de
nouvelles dispositions dans le Code terrestre, à savoir la facilitation du commerce et le contrôle des
maladies. Si la facilitation du commerce constitue la raison d’être des dispositions du Code terrestre,
cela ne doit pas se faire au détriment du statut indemne d’un pays ou d’une zone ni avoir un effet
contreproductif ou dissuasif sur les efforts déployés par les pays en matière de lutte contre les maladies.
La Commission a recommandé instamment la plus grande prudence avant d’envisager l’ajout de
nouvelles dispositions dans le Code terrestre visant à s’adapter à la pluralité des scénarios possibles
suivant les pays et les zones de statut différent. Un certain équilibre était souhaitable, afin de préserver
et d’encourager les efforts consentis par les pays pour contrôler et éradiquer la maladie.
Prenant acte de l’avis du Groupe ad hoc concernant le risque posé par l’utilisation du sérotype C du
virus dans les vaccins et les inoculations d’épreuve, la Commission a préconisé que l’OIE émette une
recommandation officielle en vue de mettre fin à ces pratiques de manière progressive.