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Commission des normes sanitaires de l’OIE pour les animaux terrestres/janvier 2005
– pour ce qui a trait à la tuberculose bovine, le Dr Vallat a émis l’opinion que les recommandations élaborées
par les experts relatives à un projet de chapitre révisé devaient faire l’objet d’un examen et que le chapitre
devait être présenté pour adoption ; s’ensuivront des travaux sur l’examen du chapitre relatif à la brucellose
bovine ;
– le Dr Vallat a pris note du point inscrit à l’ordre du jour par la Commission du Code terrestre sur de
nouvelles propositions relatives aux listes de maladies de l’OIE, qui sera discuté avec la Commission des
animaux aquatiques et le service d’information sanitaire de l’OIE.
Le Dr Vallat a encouragé la Commission du Code terrestre et celle des animaux aquatiques à poursuivre leurs
travaux de collaboration sur l’harmonisation des deux Codes.
La Commission du Code terrestre s’est déclarée très favorable aux nouvelles procédures destinées à améliorer la
transparence de la diffusion des rapports de la Commission. Plusieurs membres ont proposé que soit entamée
une discussion, lors de la 73e Session générale, sur la possibilité d’ajouter les commentaires des Pays Membres
aux textes publiés sur la page Web de l’OIE ; de leur avis, la diffusion de ces commentaires contribuerait à
accroître la participation des Pays Membres au processus d’élaboration des normes de l’OIE.
La Commission du Code terrestre a reçu des observations de l’Australie suggérant d’inclure, dans chaque
chapitre du Code terrestre, un rappel sur les obligations du « traitement national », qui sont imposées aux Pays
Membres. La Commission du Code terrestre a estimé que ces obligations étaient amplement explicitées à
l’article 1.2.1.2., rendant, de ce fait, leur duplication dans l’ensemble des chapitres du Code terrestre inutile.
La Commission du Code terrestre a procédé à l’examen des projets de textes révisés destinés au Code terrestre, qui
avaient été circulés auprès des Pays Membres pour commentaires à l’issue de la réunion de juillet 2004 du Bureau de
la Commission du Code terrestre, ainsi que des commentaires reçus des Pays Membres à leur sujet. Le résultat des
travaux de la Commission du Code terrestre est présenté dans les annexes du présent rapport. Les amendements
apportés aux textes existants et aux projets de textes distribués précédemment sont indiqués par un double
soulignement, tandis les passages supprimés sont repérés par du texte barré. Les ajouts et les suppressions apportés
durant la présente réunion apparaissent sur un fond grisé pour les distinguer de ceux et celles introduits durant la
réunion du Bureau de la Commission du Code terrestre de juillet 2004.
Ont formulé des observations sur le rapport du Bureau de la Commission du Code terrestre les Pays Membres
suivants : Canada, Taipei China, les pays latino-américains du cône sud, les États-Unis d’Amérique (USA),
l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Chili, l’Union européenne (UE), la Norvège, le Japon, la Suisse, le Pérou et
El Salvador. La Commission du Code terrestre invite vivement ses Pays Membres à participer au dispositif
d’élaboration des normes de l’OIE en faisant parvenir leurs observations en temps opportun de sorte que les membres
de la Commission du Code terrestre puissent en prendre connaissance. La tâche confiée à la Commission du Code
terrestre serait facilitée si les commentaires qui lui sont adressés incluaient des amendements concrets sur les textes
circulés et étayés de l’exposé de leurs motifs.
Les Pays Membres sont invités à formuler leurs commentaires sur tous les sujets abordés dans le présent rapport. Ces
commentaires devront parvenir au siège de l’OIE avant le 7 mai 2005 pour qu’ils puissent être pris en considération
lors de la 73e Session générale. Les commentaires nécessitant des amendements d’ordre mineur au Code terrestre
seront examinés dans le cadre de la prochaine réunion du Bureau de la Commission du Code terrestre, qui se tiendra
juste avant la Session générale ; cet examen donnera lieu à la préparation d’un projet de texte révisé qui sera présenté
pour adoption aux Pays Membres. Les commentaires nécessitant des amendements d’ordre majeur seront examinés
ultérieurement, dans le cadre de la réunion du Bureau de la Commission qui se tiendra en juillet 2005.
A. TEXTES QUI SERONT SOUMIS POUR ADOPTION
AU COMITÉ INTERNATIONAL LORS DE LA 73e SESSION GÉNÉRALE EN MAI 2005
1. Définitions générales (Chapitre 1.1.1.)
Après une longue discussion avec un expert, la Commission du Code terrestre a décidé de ne pas remanier
la définition de l’expression « centre d’insémination artificielle » (comme l’avait suggéré l’Australie), car
cette expression est internationalement admise par les milieux industriels.
Après avoir examiné les commentaires de Pays Membres sur la définition des expressions « zone tampon »
et « zone de surveillance », la Commission du Code terrestre a entériné l’idée que les deux définitions
risquaient d’être source de confusion ; par conséquent, un amendement a été apporté à la définition de
l’expression « zone tampon », tandis que l’expression « zone de surveillance » a été supprimée. En cas de
contiguïté d’un pays ou d’une zone indemnes d’une maladie et d’un pays ou d’une zone infectés par cette
maladie, et considérant les dispositions de l’actuelle définition prévoyant que la « zone tampon » doit être
située dans le pays ou la zone infectés, le pays ou la zone contigus indemnes de la maladie n’étaient plus en
mesure d’établir ni de renforcer aucun contrôle pertinent dans le périmètre de cette zone (situé dans un
autre pays). Dans le projet de définition amendée, le pays ou la zone indemne de la maladie peut mettre en
œuvre certains contrôles rendus nécessaires, dans la « zone tampon », pour protéger son statut sanitaire sans
que l’application de ces mesures ne compromette son statut. La Commission du Code terrestre n’a pas
adopté la définition de l’expression « zone tampon » proposée par l’Union européenne, car elle l’a
considérée comme trop prescriptive.