périodes (juin 96-décembre 97, janvier 98-octobre 98).
L’évaluation finale est en cours.
Depuis avril 1998, l’équipe du docteur PESCHANSKI
expérimente une technique de thérapie génique déjà validée
chez les primates : elle consiste dans l’administration d’un
facteur de protection des neurones par implantation de
cellules génétiquement modifiées et encapsulées dans un
polymère, afin d’éviter les réactions immunitaires. Ce
procédé a permis d’utiliser, dans un premier temps, des
cellules de hamster. Les xénogreffes soulevant pour l’instant
un problème de principe, l’expérimentation se poursuit
maintenant avec des fibroblastes humains (cellules du tissu
conjonctif). Les résultats semblent positifs en termes de
tolérance et de faisabilité.
Le professeur DEFER présente un bilan du traitement de la
maladie de Parkinson par l’implantation de cellules fœtales.
Les essais cliniques s’effectuent avec des neurones prélevés
sur des embryons issus d’avortements légaux de 8 à
10 semaines post-gestation dont les cellules du système
nerveux central sont en cours de différenciation. On les
qualifie de cellules fœtales bien que le stade fœtal soit
généralement fixé à 12 semaines de grossesse. Ces
embryons proviennent d’IVG. Conformément au protocole
établi en 1990 par le CCNE, l’accord de la mère sur un
prélèvement éventuel à des fins scientifiques ou médicales
est recueilli par écrit, par les obstétriciens et non par les
neurologues. Une information plus précise sur l’utilisation
des prélèvements peut être fournie sur demande de la
patiente. Elle n’est que très rarement sollicitée.
La transplantation de cellules neuronales, inaugurée en
Suède à partir de 1989, s’est développée ensuite aux Etats-
Unis, en France et en Belgique. Elle a été pratiquée, les
premiers temps de façon unilatérale (i.e. sur un seul
hémisphère cérébral), sur des patients sévèrement atteints
et présentant les principales complications de la maladie
(fluctuations motrices et dyskinésies).
Après une greffe bilatérale, on a pu noter une amélioration,
que l’on peut chiffrer de 30 à 40 % de l’état antérieur dans
la majorité des cas, se traduisant par une réduction des