datur, pueros in profluentem aquam (accusatif
commandé par la préposition in, CCL de
mouvement de mitti) mitti iubet. Forte quadam
diuinitus super ripas (accusatif pluriel commandé
par préposition super, CCL de effusus) Tiberis
effusus lenibus stagnis nec adiri usquam ad iusti
cursum poterat amnis et posse quamuis languida
(nominatif, adjectif mis en apposition à aqua)
mergi aqua (nominatif, sujet de dabat) infantes
spem ferentibus dabat. Ita uelut defuncti regis
imperio in proxima (adjectif, ablatif épithète de
alluuie) alluuie, ubi nunc ficus Ruminalis est –
Romularem uocatam (accusatif -TROP
COMPLIQUE) ferunt - , pueros exponunt.
Vastae (nominatif pluriel, adj. Epithète ou
attribut, ou mis en apposition : prendre exemple
pour la leçon sur l’adjectif) tum in his locis
solitudines erant. Tenet fama (nominatif, sujet de
tenet), cum fluitantem alueum, quo expositi erant
pueri, tenuis in sicco aqua ( nominatif sujet de
destituisset) destituisset, lupam (accusatif, sujet
de flexisse => proposition infinitive ; juste le
montrer en disant qu’on étudiera cette structure
plus tard) sitentiem ex montibus qui circa sunt ad
puerilem uagitum cursum flexisse ; eam
(accusatif, sujet de praebuisse => proposition
infinitive ; juste le montrer en disant qu’on
étudiera cette structure plus tard) submissas
(participe employé comme adjectif, mis en
apposition à mammas) infantibus adeo mitem
praebuisse mammas ut lingua (ablatif,
complément de moyen de lambentem) lambentem
pueros magister regii pecoris inuenerit – Faustulo
fuisse nomen ferunt - ; ab eo ad stabula
Larentiae (datif mis en apposition à uxori) uxori
educandos datos. Sunt qui Larentiam uolgato
corpore lupam inter pastores uocatam (3 termes
à l’accusatif, structure proposition infinitive)
putent ; inde locum fabulae ( datif complément du
verbe datum) ac miraculo datum.
Or il se trouve que, par un effet de la volonté
des dieux, le Tibre avait débordé jusqu’à un
certain point sur ses rives en nappes
dormantes et qu’il n’était pas possible
d’accéder au lit du fleuve même, mais que
l’eau, dans sa paresse, donnait à ceux qui
portaient les enfants, l’impression d’être
susceptible de les engloutir.
Ainsi, en croyant de cette manière exécuter
l’ordre du roi, ils déposent les enfants dans la
première mare de débordement, là où s’élève
désormais le figuier Ruminal – appelé
Romulaire, dit-on. Se trouvaient alors en ces
lieux de vastes étendues désertes. La légende
raconte que, comme l’eau, apaisée, avait
déposé à sec le berceau qui flottait, là où les
enfants avaient été abandonnés, une louve,
venue des montagnes alentour, poussée par la
soif, avait infléchi sa course au vagissement
des nourrissons ; en les mettant à leur portée,
elle avait offert aux enfant ses mamelles avec
une telle douceur que le berger du roi – il
avait pour nom Faustulus, dit-on - la découvrit
léchant les enfants de sa langue ; il les
emporta dans son étable et les confia à sa
femme Larentia pour qu’elle les élève.
Il y en a qui pensent, parmi les bergers, que
Larentia a été nommée « louve » pour avoir
donné son corps / parce que c’était une
prostituée ; c’est ce qui a donné lieu à la
légende merveilleuse.