L’UNSA demande l’ouverture d’une concertation spécifique sur les
modalités de fonctionnement des IRP « recevantes ».
Sous ce même chapitre, il convient d’anticiper les futurs périmètres des
Comités d’Établissement. La création de trois EPIC impactera sensiblement
les périmètres que nous connaissons. Les équilibres de gestions des activités
sociales, tels que nous les connaissons depuis 1986, seront totalement
chamboulés.
Qu’il s’agissent des prérogatives économiques ou de la gestion des
Activités sociales, l’UNSA s’inscrit dans une volonté de proximité. Nous
considérons que les négociations à venir tant sur les protocoles électoraux
que sur la gestion des AS seront d’une importance capitale pour les
Cheminots, car ce sont des éléments contributifs à la cohésion sociale du
GPF.
Autre point d’attention : le financement !
Les éléments repris dans la note au point 1.7 ont fait l’objet d’une explication
intéressante et partagée par notre organisation syndicale lors de la
commission économique du CCE. Toutefois, ce portrait brosse une trajectoire
financière basée sur des hypothèses hors plan de performance et hors
réforme. Ces trajectoires correspondent peu ou prou aux conclusions des
Assises du ferroviaire.
Au-delà des leviers annoncés visant à stabiliser la dette à savoir l’intégration
fiscale, l’intégration du dividende de SNCF MOBILITES, les gains liés à la
mutualisation de SNCF et de RFF, le dossier ne répond pas à une vision à
terme sur le financement du système ferroviaire.
À ce stade, nous ne pouvons que regretter le manque de courage de nos
politiques en particulier sur l’abandon de l’Écotaxe ou plus récemment le
versement transport. Cette question du financement renvoie directement aux
conditions de renouvèlement du matériel roulant et par voie de conséquence à
l’ensemble de la filière ferroviaire.
Sur l’organisation du travail,
Ce sujet relève évidement d’un intérêt majeur pour les cheminots. Selon les
dispositions de la loi, le GPF entre dans le champ de la convention collective
ferroviaire, pour autant les spécificités liées notamment à la sécurité des
circulations ferroviaires nécessitent un décret socle que nous revendiquons de
haut niveau. L’UNSA demande que les négociations et concertations des trois
strates (décret socle, convention collective, futur accord d’entreprise 35H)
soient menées de front afin d’aboutir à un cadre social finalisé au 1er juillet