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4
Burkina Faso
UEMOA
0
2
4
6
8
10
2006 2007 2008 2009 2010
Sources: Autorités burkinabès et estimations des services du FMI.
Graphique 1. Burkina Faso: Croissance du PIB réel
(Pourcentage, 2006–10)
Or
Coton
Petrole
80
130
180
230
280
2007 2008 2009 2010 2011
Sources: Autorités burkinabès et estimations des services du FMI.
Graphique 2. Burkina Faso: Prix du coton, de l'or et du pétrole
(Indice, 2007= 100 , 2007–11)
Credit au
secteur prive
Avoirs
interieurs nets
Avoirs
exterieurs nets
100
200
300
400
500
600
700
800
2006 2007 2008 2009 2010
Sources: Autorités burkinabès et estimations des services du FMI.
Graphique 3. Burkina Faso: Récentes tendances monétaires
(en milliards de FCFA)
I. RÉCENTE ÉVOLUTION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
1. En 2010, la croissance économique s'est accélérée et l'inflation s'est maintenue à
un faible niveau. Des conditions climatiques favorables, une production et des prix de l'or
plus élevés et des investissements publics en hausse ont favorisé une solide reprise
économique. Le PIB réel a augmenté de 7,9 %, un chiffre bien supérieur à la moyenne des
pays de l’UEMOA (graphique 1). Dans le secteur agricole, la croissance a été dopée par des
conditions climatiques favorables, conjuguées
aux récentes mesures incitatives prises par les
autorités pour soutenir l’agriculture. La
production minière a aussi considérablement
augmenté, grâce à l'expansion de la production
d’ESSAKANE, au démarrage des opérations
dans deux mines additionnelles, et à la hausse
des prix internationaux. Dans le secteur des
services, les activités ont surtout bénéficié de
l'accroissement des investissements publics.
L'inflation est restée faible en raison de la
bonne récolte (tableau 1, graphique 1 et MEPF,
paragraphes 2-3).
2. La position extérieure s'est consolidée
en 2010. Le déficit des transactions courantes a
reculé de 4,2 % du PIB en 2009 à 3,5%,
reflétant une augmentation des exportations.
Pour le coton et l’or, les exportations ont
nettement progressé sous l'effet d'une
production accrue et de prix mondiaux en
hausse, ce qui a plus que compensé l'impact de
l'augmentation des prix du pétrole sur les
importations (tableau 2 et graphique 2).
3. L’évolution du secteur financier s’est
calée sur la reprise économique. La masse
monétaire a augmenté de 19,1 %, reflétant une
augmentation marquée des avoirs extérieurs
nets du système bancaire, tandis que le crédit à
l'économie a fortement augmenté,
essentiellement suite à une forte demande du
secteur des services (tableau 3 et graphique 3).
4. La santé financière du système
bancaire reste bonne. Les banques
commerciales ont respecté la réglementation
régionale relative au relèvement du niveau minimum de capital à la fin de 2010, et la
majorité des banques ont observé les ratios prudentiels régionaux. En dépit de leurs liens
étroits avec le système bancaire ivoirien et d'un important portefeuille d'obligations d'État et