chromatine et adn

publicité
Chromatine et ADN :
I- Composition en base :
4 bases : AGTC . La concentration en A est toujours égale à la concentration en T et la
concentration en C est égale à la concentration en G.
La concentration en base purique est égale à la concentration en base pyrimidique.
→ La composition en base d’un ADN varie selon l’espèce considérée.
II- Structure en double hélice : (poly)
Watson et Crick ont imaginés la double hélice d’ADN (prix
Nobel 1953)
Découvert grâce aux diagrammes à rayons X.
La double hélice d’ADN est une sorte d’escalier en
colimaçon tournant autour d’un axe.
Les bases hydrophobes sont à l’intérieur de cette double
hélice et les chaînes des désoxyriboses phosphates sont
à l’extérieur.
Les bases appariées (plateau de base) sont
perpendiculaires à l’axe des chaînes des désoxyriboses
phosphate qui elles sont parallèles à l’axe.
La double hélice comprend un petit et un grand sillon (plus accessible aux interactions
protéines-ADN).
Les deux chaînes sont complémentaires, elles sont réunies par des liaisons hydrogènes
entre bases complémentaires. Il y a deux liaisons hydrogène entre A et T et trois entre
G et C. Les 2 chaines ne sont pas identiques mais complémentaire
La complémentarité est absolue et explique pourquoi la concentration des bases puriques
est égale à la concentration en base pyrimidique.
Les plateaux de bases (marche d’escalier) ont tous la même dimension car il y a toujours
association de petites bases avec des grandes (pyrimidique avec purique).
Les appariements GC sont plus solides (liaison + importante) que les appariements AT.
Chaque liaison hydrogène est faible (1/20 d’une liaison covalente) mais du fait de leur
grand nombre elles assurent une grande cohésion interne à cette double hélice.
Elles sont dans le même plan que les bases et elles assurent la coplanarité des base.
L’existence de ces liaisons favorise cette conformation. Sinon on peut avoir des tautomères
mutagène
Les deux chaînes sont antiparallèles ou de polarité inverse (parallèle en sens inverse:
une dans le sens 5’ 3’ et l’autre dans l’autre sens). Elles ont une configuration hélicoïdale
(poly) : la double hélice s’enroule autour d’un axe central imaginaire.
Néanmoins, deux configurations sont possibles : le pas de l’hélice est à droite (sens
horaire) ou le pas de l’hélice est à gauche.(sens antihoraire) (en considérant l'hélice du
bas vers le haut).
→ L’hélice est stabilisée par 3 liaisons .
Il existe 3 types de liaisons dans la double hélice : (poly)
- Liaisons hydrogènes: faibles mais nombreuses et dans un plan perpendiculaire à
l’axe de la double hélice.
- Liaisons hydrophobes entres parties hydrophobes de bases contiguës empilées à
l’intérieur de la double hélice. Elles mettent en jeu des forces de Van der Waals. Elles
sont faibles mais nombreuses. Elles suivent l’axe de la double hélice contrairement
aux hydrogènes.
- Liaisons ioniques entre le squelette phosphodiester porteur de charges négatives à
pH = 7 et des cations (en général Mg++) . Ces liaisons stabilisent fortement la double
hélice et empêchent la répulsion des groupements phosphodiesters entre eux.
III- Les isoformes de l’ADN :
• l’ADN B :
Isoforme la plus répandue chez les eucaryotes. C’est une hélice dont le pas est à droite
et c’est la forme hydratée de la molécule native. Diamètre de 2,4 nm. Le nombre de
paire de base par tour d’hélice est de 10,4.
Chaque plateau de base tourne de 34°6 par rapport au précédant (360°/34,6° = 10,4). Le
pas de l’hélice (hauteur nécessaire pour faire un tour complet) est de 3,4 nm donc hélice
rallongée de 0,33 nm par chaque paire de base formée. (3,4/10,4 = 0,33)
→ La conformation de la liaison glycosidique est ANTI.
• l’ADN A :
C’est une forme moins hydratée que l’ADN B, elle est plus compacte (11 paires de base
par tour), plus volumineuse avec un diamètre plus large. Le pas de l’hélice est
également à droite. La conformation est aussi ANTI. Son existence in vivo n’est pas
démontré, mais on sait que les hybrides ADN/ARN adoptent une conformation très
proche de cet ADN A.
• L’ADN Z :
Le pas de l’hélice est à gauche, elle est plus étirée avec 12 paires de bases par tour et
un pas de l’hélice de 4,5 nm et avec un diamètre plus petit et des bases plus éloignées.
Les groupements du désoxyribose phosphate se disposent en zigzag (d’où le nom
d’ADN Z ). La conformation glycosidique peut être soit ANTI soit SYN.
Son rôle serait d’intervenir dans la régulation de l’expression des gènes.
Les désoxycytidine ou désoxythymidine (pyrimidique) sont en conformation ANTI alors
que les désoxyguanosine et désoxyadénosine (puriques) sont en SYN. C’est cette
alternance qui donne l’apparence de zigzag.
Cette isoforme n’est pas aléatoire mais située dans des zones précises au voisinage des
centromères des chromosomes et dans les portions d’ADN riche en GC.
L’ADN contient non seulement une information codante (qui dirige la synthèse d’ARN)
mais également une information conformationnelle (non codante) due à certaine
séquence nucléotidique (GC).
IV- Formes surenroulées de l’ADN :
De nombreuses molécules d’ADN intactes sont circulaires (elles n’ont pas d’extrémités
sans pour autant être un cercle) comme pour l’ADN bactérien. La conversion du double
brin d’ADN linéaire en une molécule fermée circulaire fait apparaitre une propriété
nouvelle : l’axe de la double hélice peut s’enrouler ou non sur lui même pour former :
- Soit il n’y a pas de super-enroulement : on a un état relâché (ne veut pas dire
déstructuré) : L (enlacement) = T (tours) car W(wrille) =0
- Soit une super hélice / surenroulement : qui peut être positif = le nombre
d’enlacement a été augmenté et conduit à la formation d’une super hélice positive.
Ou bien il peut être négatif, le nombre d’enlacement a diminué : l’axe de la double
hélice s’enroule selon une super hélice négative.
La formation d’une superhélice influence le degré d’enroulement de la double hélice.
Ainsi, un surenroulement négatif de l’axe de l’ADN peut être associé à un déroulement
du double brin.
T= nombre de tours de l’axe de la double hélice
W= nombre de vrilles, c’est là où l’on peut influer le nombre de vrilles (en positif ou en négatif)
Si elle possède 25 tours, on aura un cercle relâché = le nombre d’enlacement est égale aux nombres de
tours.
Dans le cercle déroulé, on a un déroulement du double brin et donc on a moins de tours (supertours négatifs
permet l’accès a des protéines).
Deux molécules d’ADN circulaire ayant exactement la même séquence de base mais qui
diffère par le nombre d’enlacement s’appelle des topoisomères. Les enzymes qui
contrôle le nombre d’enlacement sont des topoisomérases.
En l’absence d’enzyme, lorsque les extrémités de l’ADN sont fixes, le nombre
d’enlacement est constant.
Quelque soit les déformations que l’on fasse subir à cet ADN, on ne changera pas le
nombre d’enlacement. Le changement du nombre de paire de base par tour en un
endroit d’une boucle d’ADN sera donc nécessairement compensé par un
surenroulement opposé.
Chez les eucaryotes les ADN ne sont pas circulaires (mais se comportent comme tel) et
n’ont pas d’extrémité car chaque extrémités est fixe, liée à un point d’ancrage.
A) Action des topoisomérases :
Ce degré de surenroulement est sous le contrôle d’enzyme spécifiques qui s’appellent les
topoisomérases. Elles sont présentes chez les eucaryotes et les procaryotes.
On distingue 3 étapes :
- Un clivage d’un seul ou des deux brins d’ADN
- Passage d’un segment d’ADN à travers la brèche
- Recellement de la brèche.
2 types de topoisomérases :
• Topoisomérases De type I : Clive un seul des deux brins d’ADN : toujours enzyme
relâchant, c’est à dire qu’ils ramènent l’ADN surenroulé à sa conformation initiale
(surenroulé à relâché). Elle fonction sans ATP, sans énergie. Elle va dans le sens
naturelle de la double hélice.
• Topoisomérases De type II : Clive deux brins d’ADN. Elles démêlent les noeuds
d’ADN en présence d’ATP. Elles peuvent introduire des supertours négatifs ou
positives en maintenant fermement l’ADN pour qu’il ne puisse pas tourner.
Dans ces topoisomérases de type II, on retrouve une particulière qui est la gyrase
bactérienne qui permet d’introduire uniquement des supertours négatifs dans une
double hélice. Certains antibiotiques vont bloquer les topoisomérases de type II .
B) Convention des désignations des superhélices (+) ou (-) (poly):
L’ADN surenroulé a une structure plus compact que sa forme relâchée.
Elle permet l'empaquetage d’une très longue molécule d’ADN sous un tout petit
volume. On peut visualiser les différentes formes surenroulées par électrophorèse.
Les formes surenroulées migrent plus vite que les formes partiellement surenroulées
ou relâchées. Les topoisomérases sont indispensables à la réplication, la transcription
et la réparation de l’ADN.
De nombreuses protéines indispensables à tous ces mécanismes ne se lieront à l’ADN
que s’il est enroulé négativement. Il existe des médicaments qui sont des inhibiteurs
spécifiques de ces topoisomérases (antibiotiques, anticancéreux..) .
V- Chromosomes et chromatine :
Tous les organismes eucaryotes ont élaboré des manières d’empaqueter l’ADN dans les
chromosomes. Chez l’Homme, 46 chromosomes par cellule diploïde qui ne sont visibles
qu’au moment de la division cellulaire et ils représentent la forme la plus compact de
l’ADN.
Il y a des protéines qui se fixent sur l’ADN pour former les chromosomes appartiennent à 2
grandes classes : les histones et protéines chromosomiques non histones. Le complexe
formé entre ces protéines et l’ADN nucléaire est appelé chromatine.
L’empaquetage de l’ADN autour des histones forme le nucléosome qui est le premier
niveau le plus fondamental de l’organisation chromosomique.
A- L’histone :
Le noyau d’histone est un assemblage de 8 protéines (2x4), il à la forme d’un disque
autour duquel s’enroule l’ADN. Les 4 histones qui constituent le noyau du nucléosome
sont des petites protéines (très riche en AA basiques) qui partagent un même type
structural appelé replis d’histone formé de 3 hélices alpha connectées par 2 boucles.
Pour assembler un nucléosome, les replis d’histones s’unissent d’abord l’un à l’autre
pour former des dimères : H3-H4 et H2A-H2B. Les dimères H3-H4 s’associent pour
former un tétramère H3-H4. Il se combine avec deux dimères H2A-H2B pour former le
noyau octamérique compact autour duquel s’enroule l’ADN. Neutralise les charges
négatives par les charges positive des noyau histones.
En plus de son replis d’histone, chaque histone présente une longue queue terminale
d’acides aminés qui s’étend à l’extérieur du noyau ADN/histone. Ces queues peuvent être
soumises à des modifications covalentes post traductionnelles (acétylation,
méthylation, phosphorylation) qui contrôlent de nombreux aspects de la structure de la
chromatine.
Les histones font parties des protéines eucaryotes les plus hautement conservées.
B- La fibre de chromatine :
La chromatine est sous deux formes pendant l’interphase :
- Une fibre de 11 nm de diamètre (ou en perle enfilées) . C’est le premier degré de
compaction de l’ADN (les perles représentent les nucléosomes qui se répètent à
intervalle de 200 paires de nucléotides (sachant que 150 paires sont autour du noyau
d’histone et 50 entre les nucléosomes).
L’ADN entre deux nucléosomes peut varier selon une Dnase de quelques paires de
base jusqu’à 80 paires de bases. Chez l’homme on compte environ 3 millions de
nucléosomes. (6,4 .109 paires de nucléotides.)
- Les nucléosomes sont placés les uns au dessus des autres pour former des rangs
réguliers dans lesquels l’ADN est plus fortement condensé. La fibre de 30 nm est due à
une histone H1 plus grosse que les histones du coeur du nucléosome. H1 se fixe à la
fois sur l’ADN et sur les protéines et elle réunit les nucléosomes dans cette fibre de
chromatine de 30 nm. Due aussi aux queues des histones du noyau qui facilitent la
fixation internucléosome.
C- Les boucles larges d’ADN chromosomique :
Pour assurer une compaction supplémentaire, l’ADN forme de larges boucles dont
chaque extrémités est liée par des protéines à l’axe central du squelette du
chromosome. Ils vont permettre de déplacer le nucléosome le long du bras d’ADN.
Le chromosome :
Cette structure s’enroule en une large hélice compactée dans chacune des chromatides des chromosomes
métaphasiques. L’ADN des chromosomes a été compacté 10.000 fois. On distingue plusieurs régions :
- Un centromère impliqué dans la séparation des chromosomes et la formation du fuseau mitotique. Chez
l’homme les centromères sont situés dans une zone répétitive de l’ADN non codant dont la taille est entre
0,25 à 3 mégabase.
- Les télomères sont des séquences sur lesquelles se fixent de nombreuses protéines pour éviter les
phénomènes de recombinaison et de dégradation. Ils contiennent en particulier les séquences télomériques
et qui sont répliquées par une ADN polymérase particulière : la télomérase. Pendant les phases G1 S et
G2, les chromosomes sont décondensés et majoritairement sous la forme de fibres de 30 nm. En
métaphase, les chromosomes se forment et contiennent deux copies de molécules d’ADN maintenues
ensemble au niveau du centromère.
VI- La dynamique de la chromatine et remodelage de la chromatine :
La dynamique de cette chromatine influe sur toutes les fonctions du génome
(réparation réplication transcription).
Dans le noyau interphasique, la chromatine est répartie en euchromatine qui est active
et qui contient l’essentiel du génome fonctionnel et représente la partie décondensée
de l’ADN pendant l’interphase.
Il y a aussi l’hétérochromatine qui est très condensée, difficilement accessible,
fortement méthylée et reste condensé pendant l’interphase et à une réplication plus
tardive.
Le remodelage est assuré par des complexes de remodelage de la chromatine:
- 1er mécanisme : soit il met en jeu un glissement de l’octamère le long de l’ADN
- Transfert complet d’un nucléosome vers les autres régions
- Remodelage local de l’ADN encore fixé sur le nucléosome.
2ème mécanisme : Les séquences qui n’ont pas d’activité promotiques mais elle
augmentent considérablement l’activité du chromoteur qu’elle régules car elle fixe des
protéines qui modifient la structure de la chromatine locale
3ème mécanisme : modification post traductionnel des histones: elle affectent la structure
de la chromatine
Ces modifications des histones sont de 3 types :
- Acétylation (en général sur Lysine)
- Méthylation (sur Lysine ou Arginine)
- Phosphorylation (Sur Sérine)
Lorsque les histones sont acétylés ou méthylés augmente, ça correspond à de la
chromatine transcriptionnellement active et décondensée. Ces processus ont tendance à
neutraliser les charges positives des histones, diminuant ainsi leurs interactions avec
l’ADN.
La méthylation lorsque elle est sur un lysine ou arginine active la transcription, mais pas
toujours.
Les acétylations sont ajoutées et retirées par des enzymes. La première est l’histone
acétyl transférase ou HAT qui ajoute un groupement acétyl aux histones. Les histones
désacétylases ou HDAC qui l’enlèvent. Les histones méthylase qui ajoute un
groupement méthyl.
4ème mécanisme: Les modification de l’ADN et la méthylation de l’ADN
Pas du au hasard, se situe au niveau des cytosine.
Les CG sont méthylé au niveau C5 par des méthyl transférase spécifique. Chez les
mammifères, 70% de ces séquences CG sont méthylés sur la cytosine C5. LA distribution
des CG n’est pas uniforme.
Désamination oxydatif : cela aboutit à une thymine entrainant une mutation
Les ilots CG sont situés dans les régions régulatrices des gènes dans le génome, en
particulier les extrémités 5’ des gènes. Beaucoup d’ilots CG ont été transformé en TG.
La méthylation dans ces régions est variable: on a une hypométhylation ou une
hyperméthylation.
Le groupement méthyl, quand il se projette dans le grand sillon, va interférer avec la
liaison des protéines et c’est en ça que l’expression des gènes est modifiée.
La méthylation de ces ilots CG est associé à une diminution de l’expression des gènes
(hyperméthylation = extinction du gène)
La méthylation de l’ADN et les modifications post traductionnelles font parties des
mécanismes épigénétiques qui interviennent dans la régulation de l’expression des
gènes mais qui peuvent être aussi perturbés et contribuent à la physiopathologie de
nombreuses maladies.
In vitro : on a une plus grande fréquence de maladie du à des troubles épigéniques.
Ces modifications sont impliquées dans le remodelage des nucléosomes qui permet: une modification de
l’accessibilité de l’ADN aux protéines lors de la régulation de la transcription, réplication, réparation.
Elle permet de catalyser des modifications dans le positionnement des nucléosomes le long de l’ADN. Les
complexes de remodelage de la chromatine sont de gros complexes protéiques qui peuvent contenir plus de
10 protéines et qui peuvent avoir des caractéristiques spécifiques selon la tâche.
VII- L’ADN mitochondriale :
Les mitochondries ont leur propre génome et l’ADN mitochondrial humain est un ADN
circulaire double brin d’environ 16,5 kilo base. Les deux brins ont une densité différente
en gradient de chlorure de césium :
- Le brin H (heavy) le plus lourd le plus riche en guanine. (purique)
- Le brin L (light) le plus léger le plus riche en cytosine. (pyrimidine)
Ces deux brins sont codants, ils portent des gènes qui seront transcrits et traduits.
Ce génome mitochondrial est très compact (pas de zone intergène) et il comporte 37 gènes :
- 13 gènes qui codent pour 13 protéines de la chaîne respiratoire mitochondriale.
- 22 qui codent pour des ARNt.
- 2 gènes codant pour l’ARNr 12s et 16s. (ribosomes mitochondriaux)
Ces gènes n’ont pas de régions introniques ni de régions intergènes sauf une région
de 1000 paires de bases impliquées dans la régulation de la réplication et de la
transcription qu’on appelle la boucle D.
Les 22 gènes qui codent pour des ARNt alternent avec les gènes codant pour les
protéines. Toutes les autres protéines mitochondriales (environ 300) sont codées dans le
noyau. Une toute petite quantité de protéines sont codées dans la mitochondrie.
A- La réplication du génome mitochondriale :
Deux origines de réplications :
- OH origine de réplication du brin lourd située dans la région régulatrice.
- OL origine de réplication du bras léger située à environ 5000 bases de la première.
La réplication est bidirectionnelle et asynchrone : le brin H (lourd) est répliqué dans le
sens horaire et le brin L dans le sens anti-horaire quand la polymérase du brin H est
passé et a dévoilé l’origine de réplication du brin léger. La réplication du brin lourd
démarre à partir d’une amorce d’ARN synthétisé par une primase nucléaire.
B- La transcription :
La transcription est sous le contrôle de 2 promoteurs : le promoteur du brin lourd et
celui du brin léger situé dans la boucle D. La transcription de chaque brin se fait dans
une direction opposée. Elle est réalisée par l’ARN polymérase et aboutit à la synthèse de
transcrit primaire qui adoptent une structure tridimensionnelle et sont clivés par une
RNase au niveau de leur extrémité 5’ et 3’.
Puisque les ARNt touchent les ARNm et ARNr, leur clivage libère les ARNm (qui code
pour protéines mitochondriales) et ARNr.
Les ARNt vont acquérir une séquence CCA en 3’ les ARNm vont eux être polyadénylés
(ils vont acquérir une queue poly A ), ils n’ont pas d’introns ni de coiffe.
C- La traduction :
Cette traduction comporte une grande similitude avec la traduction chez les bactéries :
- Elle se fait dans des ribosomes de 55s particuliers à la mitochondries.
- L’initiation de la traduction se fait par la formyl méthionine comme chez les
procaryotes.
- Le code génétique est légèrement différent à celui des gènes nucléaires. (pas savoir le
tableau code génétique des mitochondries). Pas d’interfranges de traduction
En conséquence, les ARNm cytoplasmiques ne peuvent pas être traduits dans les mitochondries
et les ARNm mitochondriaux ne peuvent pas être traduits dans le cytoplasme.
D- Hérédité de l’ADN mitochondrial :
C’est une hérédité maternelle liée au cytoplasme de l’ovule qui contient des centaines
de milliers de génome mitochondriaux alors que le spermatozoïde n’en contient que
quelques dizaines. Il existe des mutations de l’ADN mitochondrial qui sont à l’origine de
maladies mitochondriales et dont la transmission est forcément maternelle.
Téléchargement