N
294
SÉNAT
SECONDE
SESSION
ORDINAIRE
DE
1988-1989
Annexe
au
procès-verbal
de
la
séance
du
10
mai
1989
RAPPORT
FAIT
au
nom
de
la
commission
des
Affaires
économiques
et
du
Plan
(
1
)
sur
le
projet
de
loi
approuvant
le
Xème
Plan
(
1989-1992
),
CONSIDÉRÉ
COMME
ADOPTÉ
PAR
L'
ASSEMBLÉE
NATIONALE
AUX
TERMES
DE
L'
ARTICLE
49
,
ALINÉA
3
DE
LA
CONSTITUTION
,
APRÈS
DÉCLARATION
D'
URGENCE
,
Par
M.
Bernard
BARBIER
,
Sénateur
.
(
i
(
Cette
commission
est
composée
de
:
MM
.
Jean
François-Poncet
,
président
j
Richard
Pouille
,
Jean
Arthuis
,
Robert
Laucournet
,
Philippe
François
,
vice-présidents
;
Serge
Mathieu
,
René
Trégouët
,
Francisque
Collomb
,
Louis
Minetti
,
secrétaires
;
MM
.
François
Abadie
,
Maurice
Arreckx
,
Henri
Bangou
,
Bernard
Barbier
,
Jacques
Bellanger
,
Georges
Berchet
,
Roland
Bernard
,
Marcel
Bony
,
Jean
Boyer
,
Jacques
Boyer-Andrivet
,
Jacques
Braconnier
,
Raymond
Brun
,
Robert
Calmejane
,
Paul
Caron
,
Louis
de
Catuelan
,
Joseph
Caupert
,
William
Chervy
,
Auguste
Chupin
,
Marcel
Costes
,
Roland
Courteau
,
Marcel
Dauhay
,
Désiré
Debavelaere
,
Rodolphe
Désiré
,
Pierre
Dumas
,
Jean
Faure
,
Roland
Grimaldi
,
Georges
Gruillot
,
Jean
Guenier
,
Rémi
Herment
,
Jean
Huchon
,
Bernard
Hugo
,
Pierre
Jeambrun
,
Pierre
Lacour
,
Gérard
Larcher
,
Guy
de
la
Verpillière
,
Yves
Le
Cozannet
,
Bernard
Legrand
,
Charles-Edmond
Lenglet
,
Maurice
Lombard
,
Paul
Malassagne
,
François
Mathieu
,
Louis
Mercier
,
Louis
Moinard
,
Paul
Moreau
,
Georges
Mouly
,
Jacques
Moutet
,
Henri
Olivier
,
Robert
Pagès
,
Albert
Pen
,
Daniel
Percheron
,
Jean
Peyrafitte
,
Alain
Pluchet
,
Jean
Pourchet
,
André
Pourny
,
Claude
Prouvoyeur
,
Jean
Puech
,
Henri
de
Raincourt
,
Michel
Rigou
,
Jean-Jacques
Robert
,
Jean
Roger
,
Josselin
de
Rohan
,
Roger
Roudier
,
André
Rouvière
,
Jean
Simonin
,
Michel
Sordel
,
Raymond
Soucaret
,
Michel
Souplet
,
Fernand
Tardy
,
René
Travert
.
'
Voir
les
numéros
:
/'
Assemblée
nationale
(9
B
législ
.)
:
545
,
024
,
625
,
626
,
640
et
T.
A
87
.
Sénat
:
279
(
Rectifié
)
et
290
(
1
988
-
1
989
).
Plan
-3
-
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION
<>
7
CHAPITRE
PREMIER
:
UN
DÉBAT
INTERROMPU
9
I
-
UNE
PROCÉDURE
EXCEPTIONNELLE
9
A.
LE DROIT
INCERTAIN
f
9
B.
L'
ABROGATION
DE
FAIT
DE
LA
LOI
DU
29
JUILLET
1982
11
II
-
UNE
CONCERTATION
LIMITÉE
13
A.
LES
INSTANCES
CONSULTATIVES
13
B.
LE
RÔLE
DU
CONSEIL
ÉCONOMIQUE
ET
SOCIAL
15
m
-
LE
PARLEMENT
EXCLU
DU
DÉBAT
17
A.
LES
PRÉMISSES
D'
UN
DIALOGUE
CONSTRUCTIF
17
B.
LA
POLITIQUE
DE
"
FERMETURE
"
18
CHAPITRE
II
:
DES
HYPOTHÈSES
MACRO-ÉCONOMIQUES
DISCUTABLES
21
I
-
UNE
DOUBLE
SÉRIE
DE
PROJECTIONS
22
A.
LES
PREMIÈRES
PERSPECTIVES
22
1
.
la
croissance
22
2
.
L'
inflation
23
3
.
l'
emploi
25
B.
UNE
RÉVISION
OPTIMISTE
DES
HYPOTHÈSES
26
1
.
Un
environnement
international
jugé
plus
favorable
27
2
.
L'
inflexion
des
tendances
de
la
productivité
28
3
.
La
modification
des
comportements
des
acteurs
économiques
29
4
.
Des
résultats
toujours
préoccupants
30
-4
-
II
-
DES
INCERTITUDES
PERSISTANTES
32
A.
DES
PERSPECTIVES
CONFIRMÉES
À
L'
HORIZON
1
994
32
B.
LE
PARI
D'
UNE
CROISSANCE
PLUS
RICHE
EN
EMPLOIS
35
C.
L'
IMPASSE
SUR
LES
TAUX
DE
CHANGE
ET
L'
ÉVOLUTION
DES
FINANCES
PUBLIQUES
37
1 .
Les
taux
de
change
.
37
2
.
L'
évolution
des
finances
publiques
38
CHAPITRE
in
:
UNE
LOGIQUE
PERVERTIE
39
I
-
DES
OBJECTIFS
INSUFFISAMMENT
COORDONNÉS
39
A.
L'
EUROPE
39
1
.
L'
Europe
est
un
destin
accepté
qui
impose
une
discipline
40
2
.
L'
Europe
est
un
défi
opportun
qui
implique
de
nouvelles
perspectives
d'
action
42
B.
LA
RECONQUÊTE
D'
UN
HAUT
NIVEAU
D'
EMPLOI
46
1 .
Une
croissance
compétitive
et
génératrice
d'
emplois
50
2
.
Le
traitement
social
de
la
croissance
51
C.
LA
MAITRISE
DES
PARAMÈTRES
DE
L'
ÉQUILIBRE
53
1
.
L'
inflation
53
2
.
Le
déficit
budgétaire
54
3
.
Le
commerce
extérieur
57
II
-
UN
RETOUR
DE
L'IDÉOLOGIE
62
CHAPITRE
IV
:
DES
GRANDS
CHANTIERS
DÉPOURVUS
DE
MATÉRIAUX
67
I
-
LES
PÂLES
HÉRITIERS
DES
PROGRAMMES
PRIORITAIRES
D'
EXÉCUTION
67
II
-
L'
ÉDUCATION
ET
LA
FORMATION
69
A.
DES
OBJECTIFS
MULTIPLES
ET
DISPERSÉS
69
1
.
La
formation
initiale
69
2
.
La
formation
professionnelle
70
B.
DES
MOYENS
MAL
DÉFINIS
71
III
-
LA
RECHERCHE
ET
LA
COMPÉTITIVITÉ
72
-5
-
A.
LA
RECHERCHE
,
72
B.
UNE
MEILLEURE
COMPÉTITIVITÉ
76
1
.
Le
renforcement
des
PME
et
des
entreprises
publiques
dans
le
cadre
industriel
s'
avère
imprécis
77
-
.
2
.
L'
amélioration
de
l'
agro-alimentaire
:
un
exercice
de
style
peu
convaincant
80
3
.
Le
rôle
décisif
des
services
reste
mal
défini
83
IV
-
LA
SOLIDARITÉ
90
A.
MAINTENIR
UN
HAUT
NIVEAU
DE
PROTECTION
SOCIALE
90
1
.
La
politique
familiale
91
2
.
La
lutte
contre
les
exclusions
91
B.
ASSURER
LE
FINANCEMENT
DU
SYSTÈME
DE
PROTECTION
SOCIALE
.*
92
1
.
Limiter
les
dépenses
93
2
.
Réformer
le
financement
95
V
-
L'
AMÉNAGEMENT
DU
TERRITOIRE
ET
LA
VIE
QUOTIDIENNE
96
A.
LES
AXES
DE
LA
POLITIQUE
D'
AMÉNAGEMENT
DU
TERRITOIRE
96
B.
LA
DÉFINITION
DES
MOYENS
99
VI
-
LE
SERVICE
PUBLIC
101
CONCLUSION
105
TABLEAU
COMPARATIF
/
107
AMENDEMENT
PRÉSENTÉ
PAR
LA
COMMISSION
125
ANNEXE
:
Liste
des
personnalités
auditionnées
par
la
Commission
1
26
-7
-
Mesdames
,
Messieurs
,
Le
Plan
est
,
dans
la
vie
de
la
Nation
,
un
,
moment
rare
de
concertation
et
de
pédagogie
.
Il
est
oeuvre
de
concertation
,
car
il
s'
élabore
en
incitant
les
partenaires
sociaux
à
la
réflexion
et
à
la
discussion
.
Sa
rédaction
,
en
mobilisant
les
représentants
des
diverses
instances
de
la
collectivité
,
stimule
la
société
civile
dans
son
ensemble
.
Il
est
exercice
de
pédagogie
,-
car
pour
favoriser
une
meilleure
compréhension
des
réalités
,
il
cherche
à
décrypter
les
arcanes
de
l'
avenir
à
l'
aide
des
outils
de
la
simulation
économétrique
et
à
surmonter
les
difficultés
de
la
prévision
prospective
.
Il
doit
convaincre
pour
mobiliser
et
entraîner
les
acteurs
sociaux
pour
agir
.
La
discussion
du
projet
de
Plan
reste
donc
un
instant
important
du
débat
politique
.
La
délégation
du
Sénat
pour
la
planification
,
que
votre
Rapporteur
a
l'
honneur
de
présider
,
l'
entend
bien
ainsi
et
elle
s'
est
penchée
avec
la
plus
grande
attention
sur
les
premières
versions
de
la
loi
de
planification
.
Elle
a
examiné
les
différents
avis
auxquels
avait
donné
lieu
les
textes
initiaux
,
fait
procéder
à
différents
jeux
de
modélisation
économique
lui
permettant
de
compléter
les
seules
informations
gouvernementales
et
entendu
plusieurs
fois
le
Secrétaire
d'
État
chargé
du
Plan
.
Il
serait
faux
de
dire
que
la
délégation
pour
la
planification
n'
aurait
émis
aucune
réserve
sur
les
esquisses
qui
lui
avaient
été
soumises
mais
il
est
juste
de
rappeler
qu'
elle
attendait
beaucoup
du
projet
de
Xe
Plan
.
Or
,
cette
attente
a
été
trompée
.
L'
examen
effectué
par
votre
commission
des
Affaires
économiques
et
du
Plan
démontre
clairement
une
dérive
prononcée
des
orientations
initiales
que
d'
aucuns
pourraient
même
qualifier
de
"
gauchissement
"
au
sens
d'
accentuation
des
maladresses
et
d'
infléchissement
politique
.
Les
objectifs
d'
une
croissance
riche
en
emploi
,
d'
une
inflation
faible
et
d'
une
-
France
tournée
vers
l'
Europe
ont
été
maintenus
,
de
même
que
les
grands
thèmes
de
la
modernisation
,
de
l'
éducation
et
de
la
recherche
,
de
la
solidarité
,
de
l'
aménagement
du
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