Donc pour les bactéries fermentaires, la production totale est de 2ATP pour une molécule de Glucose.
Normalement l'oxydation complète du Glucose: ΔG = -2 800kJ/mol. On récupère 2 molécules d'ATP
donc ΔG = -2 x 45kJ/mol = - 90kJ/mol. Rendement de la fermentation du Glucose.
Rendement: (90 / 2800) x 100 = 3,2%.
Le rendement d'énergie d'une fermentation est très faible, cela s'explique par le fait qu'une partie de
l'énergie a été consommé au cours des réactions. Surtout le(s) produit(s) final(aux) de la fermentation a
(ont) gardé un potentiel énergétique qui peut servir de substrat pour d'autres microorganismes.
2. Production d'ATP par photosynthèse oxydative lors des respirations
•Fin de l'oxydation du Pyruvate
Pour les bactéries qui réalisent le cycle de Krebs, elles doivent disposer d'un processus efficace pour la
réoxydation des coenzymes.
La réoxydation des coenzymes se produit au niveau des chaînes respiratoires et c'est elle qui est
couplée à la production d'ATP.
•Fonctionnement des chaînes respiratoires
Les chaînes respiratoires sont des ensembles de molécules (coenzymes, cytochromes, ...) qui sont
capables d'accepter et de donner des e-. Les molécules vont se positionner entre elles selon leur
potentiel RedOx de façon croissante.
Les molécules de la chaîne respiratoire se trouvent dans la membrane interne des mitochondries chez
les cellules Eucaryotes, ou chez les bactéries sur la membrane plasmique. Ces molécules vont servir de
transporteurs d'e- entre les coenzymes réduits (NADH2) et l'oxygène. C'est grâce à ces molécules que
l'on récupère l'énergie des réactions RedOx car elles couplent le transfert d'e- à une translocation d'H+ à
travers la membrane créant ainsi un gradient chimique de protons.
Cas particulier des chaînes Procaryotes:
Pour les chaînes respiratoires bactériennes qui sont localisée dans les membranes cytoplasmiques, les
H+ sont expulsés dans le périplasme. Les intervenants de la chaîne respiratoire ne sont pas les mêmes
que les Eucaryotes et il existe aussi une diversité au sein des Procaryotes. (bactéries oxy(+) ou oxy(-) ;
chaîne respiratoire différentes entre la phase de croissance et la phase stationnaire).
Le nombre de protons expulsés est moins important que chez les Eucaryotes, ce qui implique qu'il y a
moins d'ATP de produit.
Chez les Procaryotes, il existe différents accepteurs finaux d'e- possibles:
si O2 = respiration aérobie,
si NO3- = respiration anaérobie des nitrates,
réduction dissimulatrice des NO3- en NO2 (ex: Pseudomonas)
si SO42- = respiration des sulfates en anaérobie
Remarque: Ces respirations en anaérobies ont un rendement énergétique plus faible.
Les chaînes respiratoires anaérobies ne co-existent pas dans la bactéries avec une chaîne aérobie.
Pour les Procaryotes qui réalisent la chimiotrophie (comme NNitrobacter, le donner d'e- dans la chaîne
respiratoire est une molécule minérale (pour Nitrobacter c'est le NO2- qui donne l'e- au lieu de NADH
chez les Eucaryotes). Donc la réoxydation des nitrites permet de donner des e- à la chaîne respiratoire
jusqu'à l'accepteur final: le dioxygène. Ce transport d'e- est couplé à l'expulsion de protons.
Chez les litotrophes, une partie des H+ expulsés est utilisés pour la synthèse de l'ATP. Une autre partie
est consacrée à la synthèse d'un pouvoir réducteur (NADH). Pour cela l'entrée de protons dans la cellule
est couplée au transport reverse des e- (les e- vont alors vers des potentiels RedOx).
•Couplage entre respiration et production d'ATP
Au cours du transfert d'e- le long de la chaîne respiratoire, il y a la création d'un flux sortant de protons =
on obtiens alors un gradient entre l'intérieur et l'extérieur de la cellule. Les protons ont donc tendance à
rentrer spontanément dans la cellule mais au niveau des canaux spécifiques: « les ATPsynthases ». En
effet leur rentrée dans la cellule est couplée à la synthèse d'ATP à partir d'ADP + Pi.