FORMATION CONTINUE EN ENVIRONNEMENT
MODULE ENVIRONNEMENT RURAL
TRAVAIL DE CERTIFICAT
Présenté par : Virginie Favre
Partie I :
Etapes de la phase initiale de la réalisation d’un réseau écologique selon l’OQE
Acteurs de la démarche et problématiques inhérentes à un réseau écologique :
Le cas du réseau écologique d’Essertines-sur-Rolle
Partie II :
Bandes culturales extensives :
Etude exploratoire et évaluation de leurs potentialités dans le cadre du développement des
réseaux écologiques en zone d’agriculture intensive
Direction d’ECOFOC :
Dr. Elena Havlicek, directrice, Université de Neuchâtel, Institut de botanique
Daniele Oppizzi, adjoint, Fondation suisse d'éducation pour l'environnement
Photos : Virginie Favre
Virginie Favre, septembre 2007
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Cadre du présent travail
Ce travail est réalisé pour l’obtention d’un certificat de formation continue en
« environnement rural », module faisant partie de la formation postgrade en environnement
dispensée par l’Université de Neuchâtel : ECOFOC (abréviation d’ECOlogie, FOrmation,
Continue). Pour l’obtention de ce certificat, les candidats doivent avoir suivi le module
d’introduction (semestre d’hiver, un vendredi par semaine) ainsi que le module
« environnement rural » (semestre d’été, un vendredi par semaine ; incluant 3 jours de
séminaires avec la réalisation d’un projet de groupe et un examen oral sur un des cours du
module « environnement rural »). Les candidats doivent ensuite présenter un travail de
certificat dont le thème est à définir par eux-mêmes, avec l’accord de la direction d’ECOFOC.
Il est prévu un temps de travail d’une vingtaine de jours pour la réalisation de ce certificat.
Très intéressée par la problématique des réseaux écologiques, j’ai choisi de suivre la mise en
place d’un réseau écologique afin de mieux comprendre comment réaliser un tel projet. Au
printemps 2006, j’ai alors pris contact avec le service de la nature du canton de Vaud pour
savoir si des projets de réseaux écologiques étaient en cours. M. Philippe Gmür, responsable
du service, m’a alors orientée vers M. Alexandre Maillefer (biologiste indépendant au sein du
bureau d’étude en environnement Maillefer & Hunziker), vers lequel des exploitants de Mont-
sur-Rolle et d’Essertines-sur-Rolle venaient de s’adresser afin de mettre sur pied un réseau
écologique. Suite à ma demande, M. Maillefer a eu la gentillesse de me laisser prendre part
aux premières étapes du projet à ses côtés : étude de la zone du projet, réalisation de l’avant-
projet, définition des mesures à prendre en faveur des espèces cibles du projet et discussions
avec les exploitants souhaitant entrer dans une démarche de réseau écologique.
Prendre part à ces étapes m’a permis d’observer les procédures aboutissant à la mise en place
d’un réseau écologique. Des problématiques inhérentes à l’initiation d’un réseau écologique
ont pu être soulevées. Le projet a également fait ressortir la difficulté de la mise en place d’un
réseau écologique dans des zones d’agriculture intensive. Cette problématique m’a amenée à
me demander si des moyens spécifiques pouvaient être développés dans le cadre de la mise en
réseau afin de promouvoir la diversité en zone d’agriculture intensive.
Virginie Favre, septembre 2007
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Résumé
Entrée en vigueur en 2001, l’Ordonnance sur la qualité écologique encourage la mise en
réseau écologique en milieu agricole. Les projets de mise en réseau exigent une étroite
collaboration entre agriculteurs afin de mettre en place un réseau sur leurs terres. D’autres
acteurs tels que spécialistes en environnement ou collaborateurs des services de la nature et de
l’agriculture sont également impliqués. Les étapes de l’initiation d’un tel projet et les acteurs
impliqués sont présentés dans la première partie de ce rapport avec l’exemple du projet de
réseau écologique d’Essertines-sur-Rolle, soumis pour inscription en 2007. La présentation
des étapes de l’initiation de ce projet montre quelles difficultés peuvent être rencontrées dans
la mise en place d’un projet de réseau écologique et quelles solutions peuvent être trouvées
pour le faire avancer. La problématique majeure du projet réseau d’Essertines-sur-Rolle
consiste en la difficulté de développer le réseau dans une zone d’agriculture intensive de la
région.
La seconde partie de ce rapport s’intéresse aux surfaces de compensation écologiques (SCE)
de type bandes culturales extensives comme outil pour développer les réseaux écologiques
dans les zones d’agriculture intensive. Menée sous forme de recherche exploratoire, cette
partie recense quelques connaissances actuelles sur les bandes culturales extensives et
notamment sur la perception des agriculteurs par rapport à ce type de SCE. La mise en place
de bandes culturales extensives comme moyen pour développer les réseaux écologiques en
zones d’agriculture intensive est discutée.
Virginie Favre, septembre 2007
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Remerciements
Mes remerciements s’adressent à :
M. Philippe Gmür, du service des forêts, de la faune et de la nature du canton de Vaud
(SFFN), pour m’avoir reçue au SFFN afin de me donner des renseignements sur les projets
actuels de réseaux écologiques du canton de Vaud et pour avoir répondu à mes questions.
Mme Anne-Laure Vanolli, du service de l’agriculture du canton de Vaud, pour les données
sur les réseaux écologiques dans le canton de Vaud qu’elle m’a fournies.
M. Olivier Jean-Petit-Matile pour les informations sur l’avifaune de la Côte.
M. Peter Sonderegger pour les précisions sur l’écologie du papillon Brintesia cirse et
l’évolution de ses populations en Suisse.
Mme Irene Vonlanthen de la « Schweizerische Hochschule für Landwirtschaft » de
Zollikofen pour les données fournies sur les études réalisées à l’école d’Ingénieurs en
agronomie de Zollikofen sur les bandes culturales extensives.
Mme Lisa Eggenschwiller, de la station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon, pour
les nombreux documents issus des recherches récentes d’Agroscope Reckenholz-Tänikon
qu’elle a eu l’amabilité de me fournir.
M. Etienne Coigny, agriculteur à Champtauroz, pour le temps qu’il a consacré à me présenter
les bandes culturales extensives qu’il exploite et pour avoir répondu à mes questions au sujet
de ce type de SCE.
Enfin, je remercie tout particulièrement Alexandre Maillefer, du bureau d’étude en
environnement Maillefer & Hunziker, pour m’avoir laissée prendre part aux différentes
séances concernant le projet de réseau écologique d’Essertines-sur-Rolle. J’ai eu beaucoup de
plaisir à rechercher avec lui, dans la phase initiale du projet, les espèces cibles potentielles sur
le terrain. Je lui suis aussi très reconnaissante de m’avoir laissée collaborer à la rédaction des
mesures du projet, pour avoir répondu à mes questions dans le domaine « nature-agriculture »
et pour les documents qu’il m’a suggérés.
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