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Virginie Favre, septembre 2007
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Cadre du présent travail
Ce travail est réalisé pour l’obtention d’un certificat de formation continue en
« environnement rural », module faisant partie de la formation postgrade en environnement
dispensée par l’Université de Neuchâtel : ECOFOC (abréviation d’ECOlogie, FOrmation,
Continue). Pour l’obtention de ce certificat, les candidats doivent avoir suivi le module
d’introduction (semestre d’hiver, un vendredi par semaine) ainsi que le module
« environnement rural » (semestre d’été, un vendredi par semaine ; incluant 3 jours de
séminaires avec la réalisation d’un projet de groupe et un examen oral sur un des cours du
module « environnement rural »). Les candidats doivent ensuite présenter un travail de
certificat dont le thème est à définir par eux-mêmes, avec l’accord de la direction d’ECOFOC.
Il est prévu un temps de travail d’une vingtaine de jours pour la réalisation de ce certificat.
Très intéressée par la problématique des réseaux écologiques, j’ai choisi de suivre la mise en
place d’un réseau écologique afin de mieux comprendre comment réaliser un tel projet. Au
printemps 2006, j’ai alors pris contact avec le service de la nature du canton de Vaud pour
savoir si des projets de réseaux écologiques étaient en cours. M. Philippe Gmür, responsable
du service, m’a alors orientée vers M. Alexandre Maillefer (biologiste indépendant au sein du
bureau d’étude en environnement Maillefer & Hunziker), vers lequel des exploitants de Mont-
sur-Rolle et d’Essertines-sur-Rolle venaient de s’adresser afin de mettre sur pied un réseau
écologique. Suite à ma demande, M. Maillefer a eu la gentillesse de me laisser prendre part
aux premières étapes du projet à ses côtés : étude de la zone du projet, réalisation de l’avant-
projet, définition des mesures à prendre en faveur des espèces cibles du projet et discussions
avec les exploitants souhaitant entrer dans une démarche de réseau écologique.
Prendre part à ces étapes m’a permis d’observer les procédures aboutissant à la mise en place
d’un réseau écologique. Des problématiques inhérentes à l’initiation d’un réseau écologique
ont pu être soulevées. Le projet a également fait ressortir la difficulté de la mise en place d’un
réseau écologique dans des zones d’agriculture intensive. Cette problématique m’a amenée à
me demander si des moyens spécifiques pouvaient être développés dans le cadre de la mise en
réseau afin de promouvoir la diversité en zone d’agriculture intensive.