I.L’expérienced’Elihu Thomson
Figure2:Uneréalisationde
l’expérience d’ElihuThomson
Unsolénoïde(S),desectioncirculaire,d’axevertical
ascendantO~z,derayonbetcomprenantnspiresjoin-
tivesparunitédelongueurestparcouru parun cou-
rant,d’intensitéinstantanée iS(t)=IScos(ωt).On
noteRSlarésistance électriquedel’enroulementet
LSsoninductance propre(lerôledu cylindre central,
nomménoyauet représenté engrisédanslafigure2,
serapréciséultérieurement).L’origineOdel’axeO~z
estaucentredelaface supérieuredu solénoïde,quiest
doncsituédanslarégionz<0.Unanneaumétallique
indéformable circulaire(A),demassem,derayona,
d’épaisseurnégligeable etd’axeO~z,estinitialement
maintenu enz=0.Cetanneauestmobilesansfrotte-
mentetsansjeu,parallèlementau plan horizontalet
enrestantcentrésurl’axe.Ilcomprend selonlesexpé-
riencesN=1ou2spirestoujoursidentiques,ensérie
etparcouruesparun courantinstantanénotéiA(t).
L’ensembledu dispositif jouitdoncdelasymétrie cylindriqueautourdel’axeO~z; lesconven-
tionsd’orientation desdeuxcircuits sontlesmêmes.Lamassevolumiquedu matériauconstituant
l’anneauestnotée µM,saconductivité électriqueσM;onadoncm∝NµM,oùlesymbole«∝»
signifie«est,touteschoseségalesparailleurs,proportionnelà... ».Larésistance d’unespire
estnotée rAetsoninductance propreℓA; larésistance del’anneauestdoncRA=NrA∝N
σM
.
L’inductance mutuelle entre(S)et (A),notée M,dépend dezetbiensûrdeN.On disposede
diversanneaux,encuivreouenaluminium,avec µCu≈3µAℓetσCu≈1,7σAℓ.On noteφleflux
magnétique envoyéparlesolénoïdeàtraversun anneau donné.
Donnéesnumériques: l’anneauestconstituéd’unespireuniquede cuivre,demasse
m1=12 ×10−3kg,avec rA=1,0×10−4Ω,ℓA=1,0×10−7H, l’intensitédelapesanteur
estg=10 m·s−2;poursimplifierletraitement,onconviendraquelediamètredu noyauest
D=2a=4×10−2m.
Dansunepremièreséried’expériences, lenoyau n’apasdepropriété électromagnétiquepar-
ticulière, il nesert qu’à guiderlemouvementdel’anneauet toutsepasse commesice dernier
évoluaitdanslevide.Dansunesecondeséried’expériences, lenoyauenferdoux,auraun rôle
supplémentairequiseraprécisélemomentvenu.
Danstoutleproblème,on note,encoordonnéescylindriques,~
B(r,z;t)=~
B(r,z)cos(ωt)le
champcréé en un pointP(r,θ,z)parlesolénoïde.Larelation~
B(0,z)=~
B0(z)=B0(z)~zdéfinit
lafonctionB0(z),champsurl’axeO~z.
Àl’instantinitial, l’anneauestlibéré.Onconstatelesfaits suivants:
F1L’anneau(A),projetéverslehaut,sestabiliseàune certainehauteurz0.Laposition
d’équilibre eststable.