41 congrès de la Société française de carcinologie cervico-faciale e

6 | La Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale 316 - janvier-mars 2009
CONgRèS
RÉUNION
41e congrès de la Société française
de carcinologie cervico-faciale
Sophie Deneuve*, Béatrix Barry*
Deauville, les 28 et 29 novembre 2008
* Service ORL, hôpital Bichat-Claude-
Bernard, Paris.
Cancers de la thyroïde
La cytoponction
La pathologie nodulaire thyroïdienne étant fréquente,
le dépistage des cancers chez les patients porteurs de
nodules pose problème. Les différentes présentations
ont confirmé à cet égard l’intérêt de la cytoponction
à l’aiguille fine, combinée aux données échographi-
ques, pour sélectionner parmi les patients porteurs
de nodules thyroïdiens ceux qui doivent bénéficier
d’une chirurgie.
G. Potard (Brest) a rapporté une série de 126 cancers
de la thyroïde chez des patients âgés de 15 à
85 ans (moyenne : 46,8 ans). Le sex-ratio était de
3,2 femmes pour 1 homme, et 56 % des patients
présentaient un nodule isolé. L’histologie la plus
fréquente était l’adénocarcinome papillaire (92 %
des patients). La concordance entre la suspicion
échographique et l’histologie était de 76 %. Une
cytoponction a été réalisée chez 43 % des patients,
avec 12 % de faux négatifs.
G. Verougstaete (Bruxelles), dans une série de
590 thyroïdectomies réalisées sur une période de
20 ans, a retrouvé un taux moyen de 9 % de cancers,
et observé une augmentation progressive de ce taux,
qui atteignait 13 % cette dernière décennie. La cyto-
ponction a permis un dépistage des cancers dans
86 % des cas, avec 13 % de faux négatifs.
S. Saussez (Bruxelles) a étudié la rentabilité des diffé-
rents examens à partir d’une série de 314 patients
opérés de nodules thyroïdiens sur une période de
6 ans. Il a ainsi montré l’intérêt de l’échographie, si
l’on tient compte des données classiques de suspi-
cion de cancers (tableau).
F. Gallegos (Mexique) a fait état d’une étude sur l’in-
térêt de la scintigraphie au Tc-99m-tetrofosmin pour
le diagnostic des cancers différenciés de 86 patients.
La sensibilité de cet examen était de 91 %, et la
spécificité basse (45 %). Cet examen n’a donc de
valeur que s’il est négatif (valeur prédictive négative :
88 %, valeur prédictive positive : 53 %).
N. Fakry (Marseille) a présenté une série de
6 427 cytoponctions pratiquées sur des nodules de
plus de 1 cm ou présentant des critères échogra-
phiques suspects. Il a ainsi comparé les résultats
des deux techniques utilisées : les cytoponctions
échoguidées faites par des radiologues non spécia-
lisés et celles effectuées sans échographie par un
anatomopathologiste. Sa conclusion était que la
Tableau. Rentabilité de l’échographie, de la cytoponction et de la scintigraphie pour diagnostiquer un cancer de la
thyroïde.
Examen Sensibilité (%) Spécificité (%) VPP (%) VPN (%)
Échographie :
- Calcifications
- Hypoéchogénicité
- Bords irréguliers
33
21
21
98
100
99
69
88
77
92
90
90
Cytoponction 62 79
Scintigraphie :
Nodule froid 76 50 19 93
VPN : valeur prédictive négative ; VPP : valeur prédictive positive.
Les 28 et 29 novembre derniers se tenait à Deauville le 41e congrès de la Société
française de carcinologie cervico-faciale. Au cours de ces deux journées, les différentes
équipes ont présenté leur expérience sur les thèmes retenus, qui étaient, cette année,
les cancers de la thyroïde et les cancers des lèvres.
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cytoponction sous échographie a un intérêt princi-
palement en cas de petits nodules non palpables ou
de goitres multinodulaires, le taux de cytoponctions
non contributives étant relativement similaire avec
les deux techniques (4 % versus 7,5 %).
Les différents intervenants se sont accordés pour
dire que l’augmentation de l’incidence des cancers
thyroïdiens observée en France est probablement liée
à une amélioration des techniques de diagnostic.
Lexamen extemporané
J. Chasles (Caen) s’est intéressé aux limites de
l’examen extemporané, problème récurrent dans
la prise en charge chirurgicale des tumeurs de la
thyroïde. Il a notamment rappelé le risque relatif à
la pratique d’examens extemporanés sur les nodules
de petite taille : la congélation, puis l’inclusion en
paraffine peuvent faire disparaître les critères histo-
logiques et gêner l’examen définitif.
Les nouveautés
De nouvelles techniques ont été présentées, dont le
dosage sérique de la galectine 3 comme marqueur
des cancers papillaires (S. Saussez, Bruxelles), pour
lequel une étude prospective multicentrique est
prévue. La sensibilité et la spécificité de cette tech-
nique de dépistage étaient de 73 % et de 74 % respec-
tivement sur la série actuelle de 90 patients.
La TEP-TDM pourrait avoir sa place dans les cas de
cancers thyroïdiens différenciés récidivants, lorsque
le bilan standard ne permet pas la détection des
formes dédifférenciées (M. Makeieff, Montpellier).
Enfin, la tomographie cervico-thoracique couplée
au scanner X offre une meilleure définition que la
scintigraphie corps entier et serait indiquée, selon
l’équipe de Caen (S. Bardet et al., Caen), après
une dose ablative d’iode 131, chez les sujets à haut
risque présentant un envahissement ganglionnaire
macroscopique initial ou un taux de thyroglobuline
supérieur à 30 ng/ml au moment de la délivrance
de la dose d’iode 131.
Les adénopathies
L’atteinte ganglionnaire est fréquente et précoce
dans les cas de carcinomes différenciés de la thyroïde,
et l’ensemble des communications a témoigné de
la diversité des attitudes thérapeutiques concer-
nant le geste ganglionnaire pour les patients N0.
Une telle diversité reflète les recommandations de
décembre 2007 pour la prise en charge des patients
atteints de cancer thyroïdien différencié de souche
vésiculaire (Borson-Chazot F et al. Conférence de
consensus. Recommandations pour la prise en charge
des cancers thyroïdiens différenciés de souche vésicu-
laire. Annales d’endocrinologie 2007;68(Suppl. 2):S53-
S94), qui confirment que l’absence de totalisation est
admise dans les microcarcinomes, et qu’il n’y a pas de
consensus sur les indications de curage ganglionnaire
prophylactique.
Les arguments des équipes en faveur d’un évide-
ment systématique du compartiment central sont
les suivants : la difficulté de ce geste en rattrapage,
le meilleur staging des patients, les adénopathies
métastatiques étant en général de diagnostic radio-
logique difficile, une meilleure sélection des patients
à traiter par iode 131, une diminution du taux de
récidive ganglionnaire et une surveillance simpli-
fiée. Les arguments allant contre cet évidement
systématique sont son absence d’influence sur la
survie des patients, la morbidité supplémentaire liée
au geste opératoire, l’efficacité du traitement par
IRAthérapie à dose ablative systématique.
Les métastases
Les principaux facteurs de risque de survenue de
métastases rapportés étaient un âge supérieur à
55 ans, le sexe masculin et la récidive locorégio-
nale (V. Patron, Rennes). Si la ou les métastases
sont opérables, l’exérèse suivie par l’administration
d’iode radioactif doit être proposée (P. Marandas,
Villejuif).
Les formes particulières
Ont enfin été évoqués les cas particuliers des
carcinomes thyroïdiens différenciés chez l’enfant,
des carcinomes papillaires survenant sur kystes
du tractus thyréoglosse qui s’accompagneraient
de plus d’adénopathies jugulo-carotidiennes sans
adénopathies récurrentielles que les cancers lobaires
(D. Hartl, Villejuif), et des carcinomes différenciés
avec envahissement laryngo-trachéal. Ces derniers,
représentant moins de 10 % des cas dans la littéra-
ture, sont diagnostiqués au scanner couplé à l’en-
doscopie. Les équipes se sont accordées sur le fait
que ces cancers doivent bénéficier au maximum
d’une prise en charge chirurgicale large, parfois au
TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE DE :
Rhinite Allergique Intermittente et Persistante
Urticaire
0131PP Mars 09.
AERIUS®5 mg, comprimé orodispersible desloratadine FORME ET COMPOSITION : Consulter le dictionnaire VIDAL. Comprimé à 5 mg : étui de 30. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Aerius®est indiqué
pour le traitement symptomatique de : la rhinite allergique (Cf. Propriétés pharmacologiques), l’urticaire (Cf. Propriétés pharmacologiques). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Consulter le dictionnaire
VIDAL. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : un comprimé d’ Aerius®5 mg 1 fois par jour, placé dans la bouche, au moment ou en dehors des repas pour le soulagement des symptômes associés à la rhinite allergique
(incluant les rhinites allergiques intermittente et persistante) et à l’urticaire. CTJ : 0,38 à 0,40 . Chez les adolescents de 12 à 17 ans l’expérience de l’utilisation de la desloratadine dans les études cliniques d’efficacité
est limitée (Cf. Effets indésirables et Propriétés pharmacologiques). Le médicament doit être pris immédiatement après l’ouverture du blister. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active, à l’un
des excipients, ou à la loratadine. MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : Consulter le dictionnaire VIDAL. INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES
D’INTERACTION : Consulter le dictionnaire VIDAL. Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée avec l’érythromycine ou du kétoconazole en association. Pas de potentialisation des effets délétères
de l’alcool sur les tests de performances. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Consulter le dictionnaire VIDAL. Utilisation non recommandée. EFFETS SUR LAPTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER
DES MACHINES : Consulter le dictionnaire VIDAL. EFFETS INDESIRABLES : Consulter le dictionnaire VIDAL. Lors des essais cliniques conduits dans les indications rhinite allergique et urticaire chronique idiopathique,
à la dose recommandée de 5 mg par jour, des effets indésirables avec Aerius®comprimés ont été rapportés chez 3 % de patients de plus que ceux traités par le placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment
rapportés avec une incidence supérieure au placebo étaient : asthénie (1,2 %), sécheresse buccale (0,8 %) et céphalées (0,6 %). Dans une étude clinique réalisée chez 578 patients adolescents, de 12 à 17 ans, l’effet
indésirable le plus fréquent était la céphalée ; elle est apparue chez 5,9 % des patients traités avec de la desloratadine et chez 6,9 % des patients recevant du placebo. Les autres effets indésirables ayant été très
rarement rapportés depuis la commercialisation sont : affections psychiatriques (hallucinations), affections du système nerveux (vertige, somnolence, insomnie, hyperactivité psychomotrice, convulsions) ; affections
cardiaques (tachycardie, palpitations) ; affections gastro-intestinales (douleur abdominale, nausée, vomissement, dyspepsie, diarrhée) ; affections hépatobiliaires (augmentation des enzymes hépatiques, augmentation
de la bilirubine, hépatite) ; affections musculo-squelettiques et systémiques (myalgie) ; troubles généraux (réactions d’hypersensibilité telles que anaphylaxie, angio-œdème, dyspnée, prurit, rash et urticaire).
SURDOSAGE : Consulter le dictionnaire VIDAL. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Consulter le dictionnaire VIDAL. Code ATC : R06A X27. Antihistaminique, sélectif des récepteurs H1périphériques, non sédatif,
d’action prolongée, ayant des propriétés antiallergiques. Aerius®permet de soulager et contrôler les symptômes de l’urticaire ou de la rhinite allergique, et améliore les paramètres de qualité de vie diminués par ces
symptômes. A la dose recommandée, Aerius®5 mg comprimés orodispersibles a été montré bioéquivalent à la formulation standard d’Aerius®5 mg comprimés et aux formulations de desloratadine d’Aerius®5 mg
lyophilisat oral. Par conséquent, l’efficacité d’Aerius®comprimés orodispersibles doit être la même que celle de la formulation Aerius®comprimés. En plus des classifications établies de la rhinite allergique saisonnière
et perannuelle, la rhinite allergique peut aussi être classée, selon la durée des symptômes, en rhinite allergique intermittente (présence de symptômes sur une période de moins de 4 jours par semaine ou sur une
période inférieure à 4 semaines) et en rhinite allergique persistante (présence de symptômes sur une période de 4 jours ou plus par semaine et pendant plus de 4 semaines). SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE : Consulter
le dictionnaire VIDAL. CONDITIONS DE CONSERVATION : A conserver dans l’emballage extérieur d’origine. Liste II AMM EU/1/00/160/056 (2007, rév. mars 2008) – CIP 380 975-9 / Boîte de 30 comprimés.
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à 35 % - Agréé à l’usage des Collectivités. (AER/mlr – Aerorod – 0903-1). Titulaire de l’AMM : SP Europe – rue de Stalle 73 – B 1180 Bruxelles - Belgique Exploité par : Schering-Plough 34, avenue Léonard de Vinci
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prix d’une laryngectomie, l’IRAthérapie seule ne
permettant pas de traiter efficacement le reliquat
tumoral (M. Labrousse, Reims et S. Morinière, Tours).
La probabilité de survie à 5 ans était de 65 % sur une
série de 11 cas traités au CHU de Tours (S. Morinère
et al.). D’après les équipes normandes (D. Blan-
chard, Caen et Rouen), les carcinomes thyroïdiens
différenciés de l’enfant doivent être traités par
thyroïdectomie totale associée à un évidement du
compartiment central, à compléter par un évide-
ment jugulo-carotidien en cas d’adénopathie récur-
rentielle. La chirurgie doit être complétée par une
IRAthérapie. Il faut garder à l’esprit deux points
importants : d’une part, les nodules sont plus rares
chez les enfants, de sorte que, en cas de nodule, le
risque que celui-ci soit cancéreux est plus important ;
d’autre part, les métastases ne sont pas rares au
moment du diagnostic.
Cancers des lèvres
La chirurgie
La journée du samedi était consacrée aux cancers
des lèvres. Les principaux problèmes liés à ces
tumeurs sont les préjudices esthétiques et fonction-
nels liés aux traitements. La radiothérapie (conven-
tionnelle ou par curiethérapie) et la chirurgie sont
deux modalités thérapeutiques équivalentes pour
le traitement des carcinomes épidermoïdes T1-T2 ;
en revanche, la chirurgie doit être préférée à la
radiothérapie pour les tumeurs plus importantes
et qui s’étendent à la lèvre blanche (équipe de l’ins-
titut Gustave-Roussy, Villejuif). J.F. Compère et al.
(Caen) ont rappelé les règles fondamentales de la
chirurgie des lèvres : reconstruction de la lèvre par
la lèvre, respect des lignes de tension de la face et
des unités esthétiques. Ils ont proposé un arbre
décisionnel concernant les pertes de substance
de la lèvre supérieure. Si la perte de substance est
inférieure à un tiers et que la suture directe n’est
pas possible, la reconstruction peut être réalisée
au moyen d’un lambeau de Webster ou d’Abbé.
Entre un tiers et deux tiers, le lambeau d’Estlander
ou le lambeau en éventail de Gillies sont proposés.
Pour les pertes de substances supérieures à deux
tiers, deux lambeaux sont nécessaires (par exemple
lambeau d’Abbé associé au lambeau de Gillies
ou au lambeau de Webster). Les équipes se sont
accordées sur le fait que les lambeaux micro-anas-
tomosés sont réservés à des cas très particuliers
comme les tumeurs dépassées (F. Kolb, Villejuif et
B.Devauchelle, Amiens).
Les bons résultats fonctionnels et esthétiques des
traitements par curiethérapie ont été rappelés par
F. Thillays (Nantes). Le principal inconvénient de
ce traitement reste sa disponibilité, rares étant les
centres le proposant. Le problème de la formation
des jeunes radiothérapeutes à cette technique a
aussi été soulevé.
Les adénopathies
Les équipes du CHU de Rouen et du CLCC de Caen
ont présenté une étude rétrospective de l’envahis-
sement ganglionnaire sur une série de 111 patients.
Elles ont distingué deux entités cliniques différentes :
d’une part, les carcinomes épidermoïdes bien diffé-
renciés, agressifs localement, pour lesquels le prin-
cipal facteur de risque de métastases ganglionnaires
synchrones est la taille tumorale ; de l’autre, les
formes moins bien différenciées, de croissance plus
lente, donnant des métastases métachrones. Elles
ont donc conseillé d’effectuer un évidement cervical
prophylactique systématiquement, sauf pour les
T1N0, pour lesquelles l’indication doit être discutée
au cas par cas.
Les formes particulières
Si les carcinomes épidermoïdes des lèvres, les plus
fréquents, sont de bon pronostic même lorsque le
diagnostic est tardif (85 % de survie à 10 ans sur
la série de 365 patients rapportée par S. Griltli de
l’institut Salah-Azalez, Tunisie), M. Foucher et al.
(Aix-en-Provence) ont rappelé que les carcinomes
annexiels, plus rares, doivent bénéficier d’un trai-
tement chirurgical plus large (marges de 1 à 2 cm
en fonction des histologies), d’une radiothérapie
complémentaire et d’une surveillance rapprochée.
Le prochain congrès de la Société française de
carcinologie cervico-faciale se tiendra les 20 et
21 novembre 2009 à Marseille et portera sur le
thème : “Tumeurs des glandes salivaires”.
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