TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE DE :
Rhinite Allergique Intermittente et Persistante
Urticaire
0131PP Mars 09.
AERIUS®5 mg, comprimé orodispersible desloratadine FORME ET COMPOSITION : Consulter le dictionnaire VIDAL. Comprimé à 5 mg : étui de 30. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Aerius®est indiqué
pour le traitement symptomatique de : la rhinite allergique (Cf. Propriétés pharmacologiques), l’urticaire (Cf. Propriétés pharmacologiques). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Consulter le dictionnaire
VIDAL. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : un comprimé d’ Aerius®5 mg 1 fois par jour, placé dans la bouche, au moment ou en dehors des repas pour le soulagement des symptômes associés à la rhinite allergique
(incluant les rhinites allergiques intermittente et persistante) et à l’urticaire. CTJ : 0,38 à 0,40 €. Chez les adolescents de 12 à 17 ans l’expérience de l’utilisation de la desloratadine dans les études cliniques d’efficacité
est limitée (Cf. Effets indésirables et Propriétés pharmacologiques). Le médicament doit être pris immédiatement après l’ouverture du blister. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active, à l’un
des excipients, ou à la loratadine. MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI : Consulter le dictionnaire VIDAL. INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICAMENTS ET AUTRES FORMES
D’INTERACTION : Consulter le dictionnaire VIDAL. Aucune interaction cliniquement significative n’a été observée avec l’érythromycine ou du kétoconazole en association. Pas de potentialisation des effets délétères
de l’alcool sur les tests de performances. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Consulter le dictionnaire VIDAL. Utilisation non recommandée. EFFETS SUR L’APTITUDE À CONDUIRE DES VÉHICULES ET À UTILISER
DES MACHINES : Consulter le dictionnaire VIDAL. EFFETS INDESIRABLES : Consulter le dictionnaire VIDAL. Lors des essais cliniques conduits dans les indications rhinite allergique et urticaire chronique idiopathique,
à la dose recommandée de 5 mg par jour, des effets indésirables avec Aerius®comprimés ont été rapportés chez 3 % de patients de plus que ceux traités par le placebo. Les effets indésirables les plus fréquemment
rapportés avec une incidence supérieure au placebo étaient : asthénie (1,2 %), sécheresse buccale (0,8 %) et céphalées (0,6 %). Dans une étude clinique réalisée chez 578 patients adolescents, de 12 à 17 ans, l’effet
indésirable le plus fréquent était la céphalée ; elle est apparue chez 5,9 % des patients traités avec de la desloratadine et chez 6,9 % des patients recevant du placebo. Les autres effets indésirables ayant été très
rarement rapportés depuis la commercialisation sont : affections psychiatriques (hallucinations), affections du système nerveux (vertige, somnolence, insomnie, hyperactivité psychomotrice, convulsions) ; affections
cardiaques (tachycardie, palpitations) ; affections gastro-intestinales (douleur abdominale, nausée, vomissement, dyspepsie, diarrhée) ; affections hépatobiliaires (augmentation des enzymes hépatiques, augmentation
de la bilirubine, hépatite) ; affections musculo-squelettiques et systémiques (myalgie) ; troubles généraux (réactions d’hypersensibilité telles que anaphylaxie, angio-œdème, dyspnée, prurit, rash et urticaire).
SURDOSAGE : Consulter le dictionnaire VIDAL. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Consulter le dictionnaire VIDAL. Code ATC : R06A X27. Antihistaminique, sélectif des récepteurs H1périphériques, non sédatif,
d’action prolongée, ayant des propriétés antiallergiques. Aerius®permet de soulager et contrôler les symptômes de l’urticaire ou de la rhinite allergique, et améliore les paramètres de qualité de vie diminués par ces
symptômes. A la dose recommandée, Aerius®5 mg comprimés orodispersibles a été montré bioéquivalent à la formulation standard d’Aerius®5 mg comprimés et aux formulations de desloratadine d’Aerius®5 mg
lyophilisat oral. Par conséquent, l’efficacité d’Aerius®comprimés orodispersibles doit être la même que celle de la formulation Aerius®comprimés. En plus des classifications établies de la rhinite allergique saisonnière
et perannuelle, la rhinite allergique peut aussi être classée, selon la durée des symptômes, en rhinite allergique intermittente (présence de symptômes sur une période de moins de 4 jours par semaine ou sur une
période inférieure à 4 semaines) et en rhinite allergique persistante (présence de symptômes sur une période de 4 jours ou plus par semaine et pendant plus de 4 semaines). SÉCURITÉ PRÉCLINIQUE : Consulter
le dictionnaire VIDAL. CONDITIONS DE CONSERVATION : A conserver dans l’emballage extérieur d’origine. Liste II AMM EU/1/00/160/056 (2007, rév. mars 2008) – CIP 380 975-9 / Boîte de 30 comprimés.
Prix 11,46 €. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’agence européenne du médicament (EMEA) http://www.emea.europa.eu/. Remboursé par la Sécurité Sociale
à 35 % - Agréé à l’usage des Collectivités. (AER/mlr – Aerorod – 0903-1). Titulaire de l’AMM : SP Europe – rue de Stalle 73 – B 1180 Bruxelles - Belgique Exploité par : Schering-Plough 34, avenue Léonard de Vinci
- 92400 Courbevoie - Tél. : 01 80 46 40 40 Pour une information plus complète, consulter le dictionnaire Vidal ou le répertoire des spécialités pharmaceutiques de l’Afssaps sur le site : www.afssaps.sante.fr.
(1) Résumé des Caractéristiques du Produit Aerius®.
NOUVEAUTÉ
GALÉNIQUE
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8 | La Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale • n° 316 - janvier-mars 2009
CONgRèS
RÉUNION
prix d’une laryngectomie, l’IRAthérapie seule ne
permettant pas de traiter efficacement le reliquat
tumoral (M. Labrousse, Reims et S. Morinière, Tours).
La probabilité de survie à 5 ans était de 65 % sur une
série de 11 cas traités au CHU de Tours (S. Morinère
et al.). D’après les équipes normandes (D. Blan-
chard, Caen et Rouen), les carcinomes thyroïdiens
différenciés de l’enfant doivent être traités par
thyroïdectomie totale associée à un évidement du
compartiment central, à compléter par un évide-
ment jugulo-carotidien en cas d’adénopathie récur-
rentielle. La chirurgie doit être complétée par une
IRAthérapie. Il faut garder à l’esprit deux points
importants : d’une part, les nodules sont plus rares
chez les enfants, de sorte que, en cas de nodule, le
risque que celui-ci soit cancéreux est plus important ;
d’autre part, les métastases ne sont pas rares au
moment du diagnostic.
Cancers des lèvres
La chirurgie
La journée du samedi était consacrée aux cancers
des lèvres. Les principaux problèmes liés à ces
tumeurs sont les préjudices esthétiques et fonction-
nels liés aux traitements. La radiothérapie (conven-
tionnelle ou par curiethérapie) et la chirurgie sont
deux modalités thérapeutiques équivalentes pour
le traitement des carcinomes épidermoïdes T1-T2 ;
en revanche, la chirurgie doit être préférée à la
radiothérapie pour les tumeurs plus importantes
et qui s’étendent à la lèvre blanche (équipe de l’ins-
titut Gustave-Roussy, Villejuif). J.F. Compère et al.
(Caen) ont rappelé les règles fondamentales de la
chirurgie des lèvres : reconstruction de la lèvre par
la lèvre, respect des lignes de tension de la face et
des unités esthétiques. Ils ont proposé un arbre
décisionnel concernant les pertes de substance
de la lèvre supérieure. Si la perte de substance est
inférieure à un tiers et que la suture directe n’est
pas possible, la reconstruction peut être réalisée
au moyen d’un lambeau de Webster ou d’Abbé.
Entre un tiers et deux tiers, le lambeau d’Estlander
ou le lambeau en éventail de Gillies sont proposés.
Pour les pertes de substances supérieures à deux
tiers, deux lambeaux sont nécessaires (par exemple
lambeau d’Abbé associé au lambeau de Gillies
ou au lambeau de Webster). Les équipes se sont
accordées sur le fait que les lambeaux micro-anas-
tomosés sont réservés à des cas très particuliers
comme les tumeurs dépassées (F. Kolb, Villejuif et
B.Devauchelle, Amiens).
Les bons résultats fonctionnels et esthétiques des
traitements par curiethérapie ont été rappelés par
F. Thillays (Nantes). Le principal inconvénient de
ce traitement reste sa disponibilité, rares étant les
centres le proposant. Le problème de la formation
des jeunes radiothérapeutes à cette technique a
aussi été soulevé.
Les adénopathies
Les équipes du CHU de Rouen et du CLCC de Caen
ont présenté une étude rétrospective de l’envahis-
sement ganglionnaire sur une série de 111 patients.
Elles ont distingué deux entités cliniques différentes :
d’une part, les carcinomes épidermoïdes bien diffé-
renciés, agressifs localement, pour lesquels le prin-
cipal facteur de risque de métastases ganglionnaires
synchrones est la taille tumorale ; de l’autre, les
formes moins bien différenciées, de croissance plus
lente, donnant des métastases métachrones. Elles
ont donc conseillé d’effectuer un évidement cervical
prophylactique systématiquement, sauf pour les
T1N0, pour lesquelles l’indication doit être discutée
au cas par cas.
Les formes particulières
Si les carcinomes épidermoïdes des lèvres, les plus
fréquents, sont de bon pronostic même lorsque le
diagnostic est tardif (85 % de survie à 10 ans sur
la série de 365 patients rapportée par S. Griltli de
l’institut Salah-Azalez, Tunisie), M. Foucher et al.
(Aix-en-Provence) ont rappelé que les carcinomes
annexiels, plus rares, doivent bénéficier d’un trai-
tement chirurgical plus large (marges de 1 à 2 cm
en fonction des histologies), d’une radiothérapie
complémentaire et d’une surveillance rapprochée.
Le prochain congrès de la Société française de
carcinologie cervico-faciale se tiendra les 20 et
21 novembre 2009 à Marseille et portera sur le
thème : “Tumeurs des glandes salivaires”. ■