JFR 2013 - 2107 - ORL - ABCDaire de l'imagerie ORL : de la demande au compterendu 2e partie Mis à jour le 20/01/2015 par SFR Rhino sinusite chronique: de la demande au compte-rendu Orateur : Audrey Lacan-Melki Objectifs Messages à retenir Le scanner des sinus est l'examen de première intention. Il doit être effectué à distance d'un épisode infectieux et de tout traitement antibiotique ou corticoïde. L'IRM ne s’interprète qu'avec un scanner de moins d'un mois. Elle est effectuée pour répondre à une question précise (suspicion de tumeur, d'atteinte fongique, de mucocèle ou de complication intra-crânienne ou orbitaire). Le compte-rendu renseigne sur le type de sinusite chronique, sa cause, ses complications. Résumé Le dysfonctionnement rhino-sinusien chronique (DRSC) est un motif fréquent de consultation en ORL. L’examen de première intention est le scanner. Il doit être réalisé à distance de tout épisode infectieux et de tout traitement antibiotique ou corticoïde (6 semaines). Le scanner réalise : le bilan topographique des lésions, le bilan anatomique (confinement et risque chirurgical), recherche une cause (dentaire ou confinement). Le scanner permet le plus souvent de classer les DRSC en : rhinite simple : scanner normal, sinusite localisée (antérieure ou postérieure), sinusite diffuse (ethmoïde antérieur et postérieur bilatéral).Une IRM est indiquée si le scanner montre : une atteinte antérieure et postérieure unilatérale : tumeur ? Un aspect de « sinusite maxillaire plus » (du à un papillome inversé, un polype, un aspergillome ou une pyocèle), une possible atteinte fongique, une mucocèle, une complication intra-crânienne ou orbitaire. L’IRM comporte des séquences axiale T1, axiale et coronale T2 et T1 gadolinium Fat Sat. Le compte-rendu décrit la topographie des atteintes, les complications, la cause sous-jacente et les variantes à risque chirurgical.