Un nombre important de chercheurs ont manifesté leur intérêt pour le projet dans leur discipline
respective. Cependant une telle station ne pourra être lancée qu’avec le recrutement d’un directeur de
station dont la mission sera la mise en place du projet, des financements et du système de mesure. Il
peut être envisagé de mutualiser ce poste avec celui de directeur du SOERE ObsCal, dont le montage
est proposé par ailleurs. Le SOERE SPOT nécessitera en outre l’implication à 100% d’un ITA ; et la
participation régulière des ITA des services existants (i.e. US de l’IRD « IMAGO »). Le LOV pourra
contribuer une expertise particulière sur la chimie des carbonates et l’acidification de l’océan, le
profilage vision marine (neige marine et zooplancton) et les flotteurs-profileurs bio-acoustiques
(biogéochimie). Le coût annuel (20 jours campagnes/an et entretien mouillage) peut être estimé à 180
k€/an (1 jour Alis=8k€) ; le coût de mise en place du mouillage entre 400 et 700 k€, suivant
l’équipement et le nombre d’instruments déjà disponibles au parc instrumental de l’INSU.
Contexte National et international
Le SOERE SPOT s’inscrit dans l’un des objectifs prioritaires du GOPS, répondant aux problématiques
de variabilité et de changements climatiques soulevées dans le cadre international CLIVAR
(www.clivar.org). Ce type d’observation répond aux recommandations issues de la conférence
OceanObs09 (www.oceanobs09.net) appelant les nations à « implémenter des observations
biogéochimiques et biologiques systématiques et d’étendre la coordination internationale des
observations, de leur archivage et dissémination aux écosystèmes régionaux et côtiers ». Dans le
Pacifique Sud, les composantes SPICE et VAMOS de CLIVAR cadrent les problématiques physiques.
Au niveau biologique, la mise en place d’observations pérennes répond aux attentes des programmes
globaux internationaux IMBER et GLOBEC. Les collègues impliqués dans le programme australien
d’observations océaniques IMOS (www.imos.org.au), et son réseau de stations côtières de référence
seront des partenaires internationaux privilégiés.
Seulement deux stations au monde documentent les eaux du gyre subtropical : HOT (Hawaii Ocean
Time-series) et BATS (Bermuda Atlantic Time-series Study). D’autres sites instrumentés mesurent
seulement une partie des paramètres énoncés (www.oceansites.org). L’Océan Pacifique Sud aux
latitudes subtropicales ne possède aucune mesure de ce type : l’unique station au large du Chili
mesurant des eaux d’upwelling très différentes.
Le SOERE SPOT offrira une capacité d’accueil de scientifiques et de groupes nationaux et
internationaux ainsi qu’une capacité de formation en mer (étudiants, techniciens et scientifiques), en
partenariat notamment avec l’Université de Nouvelle Calédonie, le Secrétariat Général de la
Communauté du Pacifique / SOPAC (www.spc.int) et l’Université du Pacifique Sud (www.usp.ac.fj).
Contacts (liste indicative)
Alexandre Ganachaud (physique, UMR LEGOS)
Louis Legendre (biogéochimie et écosystèmes, Directeur LOV)
Fabien Durand (physique, UMR LEGOS)
Christophe Maes (physique, UMR-LEGOS)
Jérôme Lefèvre (modélisation/flux données, UMR-LEGOS+LOPB)
Thierry Delcroix (physique-SSS, UMR-LEGOS)
Jean-Pierre Gattuso (chimie des carbonates, acidification, LOV)
Hervé Claustre (biogéochimie flotteurs-profileurs bio-optique, LOV)
Gaby Gorsky (neige marine et zooplancton profileur vision marine, LOV)
Lars Stemmann (neige marine et zooplancton profileur vision marine, LOV)
Isabelle Biegala (Picoplancton, phytoplancton UMR LOPB)
Cécile Dupouy (Pigments/couleur de l’eau, UMR LOPB)
Aline Tribollet (CO2, UMR LOPB)
Martine Rodier (biogéochimie des sels nutritifs, UMR LOPB)
François Carlotti (zooplancton, UMR LOPB)
Christophe Menkès (physique-biologie, UMR LOCEAN)
Guy Cabioch (CO2, UMR LOCEAN)
Claire Lazareth (CO2, UMR LOCEAN)
Alexandre Peltier (Météo-France)
Simon Nichols (micronecton-pêches, CPS)
Johann Bell (micronecton-pêches, CPS)