L`adolescence est une période de la vie qui requiet une attention

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Introduction
L’adolescence est une période de la vie qui requiert l’attention toute particulière d’un
spécialiste en médecine générale
Il est ici abordé non pas « une maladie » mais une étape de la vie durant laquelle le
médecin généraliste serait le plus consulté (après le dentiste)
Le médecin généraliste spécialiste du premier recours aux soins est donc
l’interlocuteur privilégié de l’adolescent
Le médecin généraliste sera tout particulièrement attentif aux demandes formulées ou
le plus souvent non formulées de l’adolescent, il est un acteur privilégié de la
prévention qu’elle soit médicale (somatique et psychologique), sociale et bien
évidemment centrée sur l’éducation à la santé.
***
Il sera abordé après une « définition de l’adolescence » les détails de l’évolution de
cette période cruciale de la vie, passage obligé de l’enfance au statut d’adulte.
Illustré par un cas clinique d’adolescente « normale », nous aborderons
« la consultation idéale » en cabinet de médecine générale puis illustré par un second
cas clinique, les troubles psychologiques à dépister et à prendre en charge.
***
Définition(s)
L’adolescence est une étape du
développement de la vie située
entre 12 et 20 ans et dont la durée
varie selon les époques, les
cultures et l’histoire de chacun.
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Définition(s)
Définie comme la sortie de l’enfance
l’adolescence se caractérise par :
Changement physique
Transformation pubertaire (5 stades de Turner)
Ouverture de l’esprit
Recherche d’une identité propre
Nouvelles relations
Aux autres / au monde…
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Définition(s)
3 étapes schématiques
Début de l’adolescence
Filles : 11 - 13 ans
Garçons : 12 - 14 ans
Mi- adolescence
Filles : 13 - 16 ans
Garçons : 14 - 17 ans
Fin adolescence
Filles et Garçons :
17 - 21 ans, voire …
Docteur Georges MALATRASI – 2007
***
Début de l’adolescence
Préoccupation de l’image corporelle
Transformation physique sexuelle et psychologique
Taille
Masse musculaire
Règles
Érection
Masturbation
Normalité ???
Constitution de groupes, amitiés intenses
Début de l’adolescence
Redéfinition des modes de relation de
l’enfance = comportements différents
•
•
•
•
Saute d’humeur
Isolement
Refus de jeux ou d’occupations familières
Oscillation entre mouvement « enfantin et
velléité « d’être grand »
• Revendication d’espace intime ,pudeur !
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Mi- adolescence
• Intégration de la transformation dans le schéma
Personnel
Familial
Social
• Contraste entre dépendance et indépendance
En famille
Dans les études
Entre amis
Au sein d’un groupe de pairs
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Mi- adolescence
Contraste et décalage entre :
- Maturité physique et psychoaffective
- Valorisation du corps et négligence corporelle et de la santé
- Sentiment d’invulnérabilité et manque de confiance en soi
- « Tout » , tout de suite et difficulté de gérer le temps
- Prise de risque et manque d’appréciation des conséquences
- Empathie et égoïsme
- Pulsions sensorielles, sexuelles et inhibitions ou interdits
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Mi- adolescence
INVESTISSEMENT dans activités variées intellectuelles ou
artistiques ou sportives
Recherche d’exploit ou de popularité dans un groupe de pairs
PAUVRETE des défenses face au stress
Impulsivité
Conflit
repli ou morosité
vulnérabilité face aux situations anxiogènes ou dépressogénes
Docteur Georges MALATRASI – 2007
Fin adolescence
En principe à partir de 17 ans
- Acquisition de l’identité sexuelle, de la capacité de relations intimes affectives et
sexuelles (après quelques essais et erreurs)
- Achèvement d’une identité d’adulte
-
Acquisition d’une relative indépendance matérielle
Emancipation
MAIS le plus souvent l’adolescence psychologique ou sociale se poursuit plusieurs
années
Au total s’opère une prise de conscience de ne plus être un enfant, de ne plus
vouloir l’être mais de ne pas encore être un adulte
Cas n° 1 :
Emilie 14 ans consulte avec sa maman pour le bilan de pré rentrée
Fille aînée d’une famille de deux enfants, petit frère 8 ans
Elle entre en 3 ° et sa mère vous demande de voir si tout va bien.
Dans la salle de soin, comme elle vous connaît depuis l’enfance elle n’est
aucunement gênée de poser toute sorte de questions et de répondre aux vôtres.
L’examen clinique est normal en dehors d’un surpoids que vous évoquer avec
elle
(1 ,68 m pour 63 kg) elle vous demande timidement si il est possible de faire
une dispense de sport pour le collège et puis tout ces boutons sont ils normaux, « il
n’y à pas quelque chose à faire »
Pendant mes règles « je saigne pendant 4 jours, maman demande de voir cela avec
vous surtout que parfois c’est chaque mois d’autre fois tous les mois et demi, et j’ai un
sein un peu plus gros que l’autre, d’ailleurs certaines copines n’ont pas encore de sein
et pourtant elles sont dans ma classe » par contre ma meilleure copine prend la pilule,
on se téléphone tous les soirs pendant des heures et elle me raconte tout sur ses
copains »
« Alors ça marche la 3 ° » oui c’est plutôt cool mais les parents sont un peu
pénibles ils ne veulent pas que je sorte avec Julie et toutes mes copines .Ils sont
persuadés que je vais rater le brevet ou faire des bêtises
De toute façon je ne peux pas sortir, je n’ai pas de scooter, heureusement Julie
me transporte sur le sien « ne dite rien à maman, elle va faire sa crise ! Surtout si elle
sait que je met pas le casque, mais tous les copains font pareil, mais elle s’inquiète
toujours pour rien »
Et puis c’est plutôt Remi qui est toujours dans ma chambre et qui m’empêche
de travailler, un petit frère de 8 ans c’est un peu pénible. Surtout le matin je n’arrive
jamais à rester tranquille dans la salle de bain sans qu’il essaye de rentrer, je suis
obligée de fermer la porte à clef, ça me met en colère et comme je cris un peu il me dit
« tu fais ta crise d’adolescence » !
***
Mais que fait cette jeune fille chez un médecin si elle n’est pas malade ?
Emilie 14 ans consulte avec sa maman pour le bilan de pré rentrée
Fille aînée d’une famille de deux enfants, petit frère 8 ans
Elle entre en 3 ° et sa mère vous demande de voir si tout va bien.
Dans la salle de soins, comme elle vous connaît depuis l’enfance elle n’est aucunement gênée
de poser toute sorte de questions et de répondre aux vôtres.
L’examen clinique est normal en dehors d’un surpoids que vous évoquer avec elle (1 m 68 /
57 kg)
elle vous demande timidement s’il est possible de faire une dispense de sport pour le collège
et puis tous ces boutons sont ils normaux, « il n’y a pas quelque chose à faire »
Pendant mes règles « je saigne pendant 4 jours, maman demande de voir cela avec vous
surtout que parfois c’est chaque mois, d’autre fois tous les mois et demi.
j’ai un sein un peu plus gros que l’autre, d’ailleurs certaines copines n’ont pas encore de
seins et pourtant elles sont dans ma classe »
par contre ma meilleure copine prend la pilule, on se téléphone tous les soirs pendant des
heures et elle me raconte tout sur ses copai « Alors ça marche la 3 ° » oui c’est plutôt cool
mais les parents sont un peu pénibles ils ne veulent pas que je sorte avec Julie et toutes mes
copines .Ils sont persuadés que je vais rater le brevet ou faire des bêtises
De toute façon je ne peux pas sortir, je n’ai pas de scooter, heureusement Julie me transporte
sur le sien « ne dite rien à maman, elle va faire sa crise ! Surtout si elle sait que je ne mets
pas le casque, mais tous les copains font pareil, mais elle s’inquiète toujours pour rien »
Et puis c’est plutôt Remi qui est toujours dans ma chambre et qui m’empêche de travailler,
un petit frère de 8 ans c’est un peu pénible.
Surtout le matin je n’arrive jamais à rester tranquille dans la salle de bain sans qu’il essaye
de rentrer, je suis obligée de fermer la porte à clef, ça me met en colère et comme je cris un
peu il me dit « tu fais ta crise d’adolescence » !
C’est pourtant une situation tout à fait habituelle qui met en avant le rôle
primordial d’un médecin généraliste dans la prévention et l’éducation à la santé.
Doivent être précisés, en s’aidant de la sémiologie clinique et des «ATCD » éclairés
par la (re)lecture du carnet de santé, le statut vaccinal, la puberté et les petits soucis
qui en découlent tels que l’acné, les premières règles, la réponse aux diverses
questions que se pose que nous pose ou surtout que nous pose pas l’adolescent(e) sur
la sexualité, la prévention des IST et les vaccinations actuelles proposées
, la
contraception, …
Un examen clinique attentif général, une étude de la croissance staturo pondérale, une
attention particulière sur la statique rachidienne, les anomalies éventuelles des autres
articulations, hanches et pieds en particulier, les troubles du comportement
alimentaire, l’évolution psychologique sociale comportementale, la place de cette
jeune fille au sein de ses pairs, de sa famille, de la société, son degré d’autonomie, il
faut évoquer avec elle la prise de risques , son niveau intellectuel, ses angoisses ou son
simple et logique questionnement sur la normalité…
Aider au questionnement !
Bien sur, tout ne peut et ne doit pas être « bouclé » lors de cette unique
consultation mais le prétexte à se revoir.
Il ne s’agit pas de se contenter d’un examen clinique ponctuel pour le sport le
rhume où que s’ai-je mais voir si « tout va bien » ; tout signifie bien autre chose qu’un
examen clinque attentif
C’est pour cela que la consultation dite « idéale » devra se faire en plusieurs
temps, dont un moment indispensable le « colloque » singulier en tête à tête avec
l’adolescent que vous devrez savoir organiser.
Ce « patient » qui n’est plus un enfant aura droit à la discrétion et au secret
professionnel.
Ce secret devra être expliqué à l’adolescent, simplement car la relation de
confiance nécessite des « règles du jeu » bien établies. Il faudra donc expliciter ces
règles à l’adulte accompagnant.
Déroger au secret professionnel est un délit, et ne pourrait l’être qu’en cas de
violences à l’encontre de cet ado, (violence physique, sexuelle, mais aussi mise en
danger délibéré par une personne ayant autorité sur l’adolescent, peuvent si assimiler
les incitations à la prise de drogues)
Consultation « idéale »
Avec FAMILLE
SEUL
Avec FAMILLE
PRENDRE LE TEMPS
ESSAYER DE LE REVOIR
SECRET PROFESSIONNEL
RENFORCER LES POINTS POSITIFS
NE PAS DEVALORISER LES PARENTS
TU ?? VOUS??
MEDECIN…PAS…COPAIN
17/11/2007
Dr Georges Malatrasi
Cas N°2
Alex, 19 ans est en Terminale ES. Il est fils unique, ses parents sont divorcés
et il vit chez sa mère, voyant très peu son père qui vit à Lille et est remarié.
Alex a consulté de nombreuses fois ces derniers mois pour des motifs divers
et variés ; douleur abdominale, céphalées, asthénie. Les consultations se
passent toujours bien même si Alex parle peu. Cependant il répond toujours
avec franchise aux questions posées. La dernière consultation a été provoquée
par sa mère qui s’inquiète de nombreuses absences scolaires et nous l’envoie
sous couvert d’un certificat médical car Alex n’est pas allé en cours et se sent
fatigué depuis hier.
Au cours de la consultation, je questionne Alex sur sa vie actuelle : il dit ne
plus être intéressé par le cursus scolaire, ses résultats ont nettement baissé
et il ne trouve aucune motivation pour la poursuite des études. Quant à la
fatigue, il l’explique par le fait de beaucoup sortir avec sa bande de copains.
Comme je lui demande s’ il fume, il se met à rire et me dit « du tabac ou de
l’herbe » ? Il m’avoue fumer 2 à 3 joints par semaine ce qui lui permet de voir
les choses autrement.
Vous remarquerez l’évidente différence avec Émilie
Quel que soit le prétexte évoqué pour la prise de rendez vous, il s’agit de rechercher
les points qui doivent faire « tilt » dans votre esprit et faire apprécier par un médecin
de premier recours les facteurs de risque et les situations à risque ; préciser alors un
diagnostic et envisager et organiser la prise en charge de ce jeune homme, adulte civil
mais adolescent tout de même.
Cas N°2
Alex, 19 ans est en Terminale ES. Il est fils unique, ses parents sont divorcés
et il vit chez sa mère, voyant très peu son père qui vit à Lille et est remarié.
Alex a consulté de nombreuses fois ces derniers mois pour des motifs divers
et variés ; douleur abdominale, céphalées, asthénie. Les consultations se
passent toujours bien même si Alex parle peu. Cependant il répond toujours
avec franchise aux questions posées. La dernière consultation a été provoquée
par sa mère qui s’inquiète de nombreuses absences scolaires et nous l’envoie
sous couvert d’un certificat médical car Alex n’est pas allé en cours et se sent
fatigué depuis hier.
Au cours de la consultation, je questionne Alex sur sa vie actuelle : il dit ne
plus être intéressé par le cursus scolaire, ses résultats ont nettement baissé
et il ne trouve aucune motivation pour la poursuite des études. Quant à la
fatigue, il l’explique par le fait de beaucoup sortir avec sa bande de copains.
Comme je lui demande s’ il fume, il se met à rire et me dit « du tabac ou de
l’herbe » ? Il m’avoue fumer 2 à 3 joints par semaine ce qui lui permet de voir
les choses autrement.
Nous allons ainsi aborder les troubles du comportement de l’adolescent, apprendre à
évoquer les situations à risques et les facteurs de risques , à partir de ces simples
repères il n’est pas facile mais possible de faire « ressortir » comme surligné ci avant
les indices qui doivent vous faire prendre en charge Alex et sa famille afin d’agir au
mieux et en amont d’un soucis psychologique qui déjà sérieusement inquiétant
deviendra dans un avenir proche sévère , vous devrez savoir prendre en charge cette
pathologie et organiser au besoin les consultations spécialisées qui vous sembleront
nécessaires tout particulièrement si votre analyse séméiologique vous fait évoquer le
diagnostic de dépression
Troubles du comportement
de l’adolescent
z
z
z
z
Émotions teintées d’inquiétude
Doutes quand à leurs compétences
Cafard, crises de larmes
Conduites « extrêmes » (bagarres, fugues consommations de substances licites
et illicites)
z Conduites d’oppositions
Difficulté à distinguer:
z expression d’un trouble transitoire (crise comportementale de l’ado)
z expression d’un trouble pathologique
PREVENTION = Être à l’écoute
Importance du repérage des symptômes
z Évaluation psychopathologique
Deux paramètres importants:
Synchronique : cumul
Diachronique : répétition
z Revoir régulièrement l’ado
z Envisager une consultation psy
Les situations à risques
z Échec ou absentéisme scolaire
z Tristesse ou excitation
z Solitude ou isolement
z Agressivité
z Conduite à risque :
(Deux roues, sport extrêmes, addictions)
Accidents :
Principale cause des décès des ados
z
z
z
z
z
z
Plaintes somatiques répétées
Fugues
Troubles alimentaires
Négligence
Perte de confiance
Trouble du sommeil
Situations à Risque
échecs
violence
asthénie
délinquance
scolarité
sexe
apathie
accidents
replis
anorexie
TS
drogue
fugue
Les facteurs de risques
La famille:
z
z
z
z
z
Carence
Éclatement
Démission
Castratrice
Indifférente
L’entourage:
z La scolarité : Enseignants et équipes pédagogiques
z La relation aux pairs
- absente
- intense avec possibilité d’addiction
FACTEURS DE RISQUE
F
a
influence
carence
m
cicatrices
il
le
éclatement
fréquentations
E
exigeante
démission
Transgression
Valeurs
confiance
repères
(In)Dépendance
o
nt
u
g
ra
absence
e
La consommation de produits
z 100% des toxicomanes ont commencé à l’adolescence!
z Age moyen d’initiation: 15.9 ans
z Cannabis pour 99 %
FACTEUR DE GRAVITÉ
Cumul de plusieurs produits + Multiplication des prises Î comportement dépendant
d’allure toxicomaniaque
• Les facteurs de risques familiaux:
- Consommation abusive de psychotropes par la
- Alcoolisme du père
- Climat de tension
- Sentiment d’incompréhension
- Indifférence d’un parent (surtout du père)
- Antécédents de deuils familiaux non résolus
• Les facteurs de risque Individuels
- Troubles graves et persistants du sommeil
dans l’enfance
- Situation répétée de rupture relationnelle
- Carence affective mais aussi enfance comblée
• Les Facteurs environnementaux
- désorganisation ou perte des repères sociaux habituels
- immigration, misère, chômage
- présence de dealers
- marginalisation, exclusion Î rupture de la scolarité++
mère
Dépression chez l’adolescent
Tristesse morosité
30 à 40 % des ados
Crise anxio-dépressive
Épisode dépressif majeur
5 à 7 % des ados
Dépression chez l’adolescent
z
Repérer les symptômes les plus fréquents
z Humeur dépressive
z Perte de l’intérêt ou du plaisir dans les activités
z Sentiment de faute ou de culpabilité (dévalorisation)
z Pensées sur la mort et idées suicidaires
z Fatigue chronique, perte d’énergie
z Troubles du comportement alimentaire
z Troubles du sommeil
z Agitation ou ralentissement psychomoteur
Dépression chez l’adolescent
Le diagnostic est posé sur les critères du DSM-IV:
Association de 5 symptômes :
Humeur dépressive ou désintérêt
+ au moins 4 situations à risque
pendant une période continue d’au moins 2 semaines
Dépression chez l’adolescent
z
z
z
z
z
Une dépression chez l’enfant ou l’adolescent
augmente le risque de dépression à l’âge adulte
avec une plus grande corrélation si cet épisode
dépressif est survenu en phase post-pubère
Un épisode dépressif pré pubère sur 5 donnera un
EDM à l’age adulte
8 épisodes dépressifs post-pubères sur 13
donneront un EDM à l’age adulte
Relation entre dépression et TS +++
Taux de récidive de TS 30%
En conclusion
La prise de charge spécifique d’un adolescent, primordiale dans la prévention et le
dépistage « sociosomatopsychique » d’un enfant qui devient adulte, incombe le plus
souvent au médecin spécialiste du premier recours qui en accepte la responsabilité et
ne peut l’oublier derrière le « prétexte à la consultation » arbre qui cache toujours une
forêt d’indices le plus souvent normaux, parfois pathologiques ; les uns comme les
autres doivent être pris en compte. Le « normal » pour être explicité le pathologique
pour être traité.
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