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Commission des normes sanitaires de l’OIE pour les animaux aquatiques/octobre 2006
S’agissant de l’interrogation posée par un Pays Membre à propos des modalités d’inclusion au point 1c) de
l’article 3 d’une espèce sensible particulière qui est exclue du champ d’application de l’article 1, figurant
dans plusieurs chapitres relatifs aux maladies des mollusques, la Commission a considéré qu’il est utile de
répertorier les espèces dont on sait qu’elles ne sont pas sensibles à la maladie considérée. L’avis rendu par la
Commission rend inutile toute conduite d'une analyse complète du risque encouru, tel qu’indiqué au point 3
du même article, lorsque les preuves scientifiques sont formelles (se reporter au rapport du Groupe ad hoc
figurant à l’annexe XXXIII).
La Commission des animaux aquatiques a examiné les recommandations du Groupe ad hoc relatives à la
question des risques associés à l’eau de transport des œufs et gamètes. Partageant l’avis des experts
composant le Groupe ad hoc, la Commission a recommandé que le chapitre 1.5.1. du Code aquatique soit
actualisé afin de mieux prendre en compte l’inclusion des gamètes, des œufs et des larves dans les
dispositions édictées pour le traitement de l’eau servant au transport. Le chapitre 1.5.1. figure à l’annexe XII
pour recueillir les commentaires des Pays Membres en vue d’être soumis à la procédure d’adoption lors de la
Session générale de mai 2007.
La Commission des animaux aquatiques a pris connaissance du projet de chapitre révisé sur la gyrodactylose,
préparé par le Professeur Barry Hill, Président du Groupe ad hoc chargé des chapitres sur les maladies des
poissons destinés au Code sanitaire de l’OIE pour les animaux aquatiques. La révision tient compte des
commentaires reçus des Pays Membres sur le rapport d’août 2005. Après avoir entériné la révision proposée,
la Commission a décidé de présenter aux Pays Membres le chapitre amendé, lequel figure à l’annexe XIII,
pour commentaires en vue d’être soumis à la procédure d’adoption lors de la Session générale de mai 2007.
La Commission des animaux aquatiques a examiné le nouveau projet de chapitre sur l’herpèsvirose de la
carpe koï, présenté par le Professeur Barry Hill. Ce travail a été entrepris à la suite de l’inclusion, décidée
durant la Session générale de mai 2006, de l’herpèsvirose de la carpe koï dans la liste des maladies dressée
par l’OIE et exposée au chapitre 1.2.3. Après en avoir entériné le contenu, la Commission a décidé de
présenter aux Pays Membres un projet de texte, lequel figure à l’annexe XIV, pour recueillir leurs
commentaires en vue d’être soumis à la procédure d’adoption lors de la Session générale de mai 2007.
La Commission des animaux aquatiques a examiné les commentaires reçus de la CE et du Canada à propos
de la référence aux Directives du Conseil international pour l’exploration de la mer (ICES) figurant à
l’article 8 des projets de chapitres sur les maladies des crustacés. Soulignant le fait que les méthodes de
contrôle et de lutte contre les maladies s’inscrivent dans le cadre du mandat de l’OIE, la Commission a
estimé que cet ensemble de directives internationales devait être mentionné en référence dans le Code
aquatique et qu’il convenait de qualifier cet ensemble de directives de Code de conduite de l’ICES régissant
les introductions et transferts d’organismes marins. La Commission des animaux aquatiques a pris acte de la
requête adressée par le Canada d’inclure une référence au Code de l’ICES dans les chapitres relatifs aux
maladies des poissons et des mollusques, requête qu’elle transmettra à ses Groupes ad hoc pour examen.
La Commission des animaux aquatiques a examiné les versions, nouvelles et révisées, des chapitres sur les
maladies des crustacés préparées par le Groupe ad hoc de l'OIE chargé des chapitres sur les maladies des
crustacés destinés au Code sanitaire de l'OIE pour les animaux aquatiques (dont le rapport figure à l’annexe
XXXIV). Après avoir entériné le travail fourni, la Commission des animaux aquatiques présente les
chapitres, nouveaux et révisés, dans les annexes XV à XXVI pour recueillir les commentaires des Pays
Membres en vue d’être soumis à la procédure d’adoption lors de la Session générale de mai 2007.
La Commission des animaux aquatiques a fait sienne la recommandation du Groupe ad hoc sur la possibilité
de recourir à d’autres moyens de cuisson que le fait de faire bouillir les produits pour obtenir des denrées qui
soient de nature à faire l’objet d’échanges internationaux sans nécessiter le respect de conditions spécifiques
à la maladie considérée (article 3) ; l’Australie, qui est l’auteur du commentaire, est vivement encouragée à
fournir des détails complémentaires sur les méthodes de substitution.
Dans l’optique d’améliorer l’identification des maladies pour lesquelles l’option du maintien d’un chapitre
spécifique dans le Code aquatique est retenue en dépit de leur suppression de la liste des maladies figurant
dans le chapitre 1.2.3. (à savoir, l’herpèsvirose du poisson-chat, l’encéphalopathie et la rétinopathie virales, la
nécrose pancréatique infectieuse, l’anémie infectieuse du saumon, la rénibactériose [Renibacterium
salmoninarum], l’entérosepticémie du poisson-chat [Edwardsiella ictaluri], la piscirickettsiose
[Piscirickettsia salmonis] et l’iridovirose de l’esturgeon blanc), la Commission des animaux aquatiques
propose d’inclure la note explicative suivante : « Nota bene : la présente maladie ne répond pas aux critères
d’inscription énoncés au chapitre 1.2.2. Donc, les obligations relatives à sa notification à l’OIE ne sont pas
applicables. Sa notification éventuelle relèvera donc de la décision du Pays Membre ».