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Commission des normes sanitaires pour les animaux aquatiques de l’OIE / février 2017
C. RÉUNION AVEC LE PRÉSIDENT DE LA COMMISSION
DES NORMES SANITAIRES POUR LES ANIMAUX TERRESTRES DE l’OIE
Le Président de la Commission des animaux aquatiques a rencontré, pendant la semaine où les deux Commissions
tenaient leur réunion respective, le Président de la Commission des normes sanitaires pour les animaux terrestres (ci-
après désignée par la « Commission du Code »), afin d’aborder les sujets d’intérêt commun au Code et au Manuel
aquatiques, notammentl’harmonisation des termes du glossaire (en particulier la définition de « zonage » ainsi que la
révision en cours des définitions utilisées dans le Code terrestre), la proposition de révisions à apporter au chapitre 1.2.
du Code aquatique (relatif aux critères d’inclusion d’une maladie des animaux aquatiques dans la liste de l’OIE),ainsi
que la proposition d’élaborer un document d’orientation sur l’application des critères d’inclusion d’une maladie des
animaux aquatiques dans la liste de l’OIE.
La Commission des animaux aquatiques a rappelé que ces réunions étaient importantes car elles facilitaient le travail
d’harmonisation des chapitres horizontaux correspondants des deux Codes.
D. EXAMEN DES COMMENTAIRES DES ÉTATS MEMBRES
CONCERNANT LE CODE SANITAIRE POUR LES ANIMAUX AQUATIQUES DE L’OIE
Point 1. Commentaires d’ordre général
Des commentaires spécifiques ont été adressés à la Commission des animaux aquatiques. Ils ont été
formulés par l’Argentine, l’Australie, la Colombie, le Costa Rica, Fiji, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la
Thaïlande et l’UE.
La Commission des animaux aquatiques a souscrit à un commentaire d’État membre rappelant que, bien
que l’harmonisation entre les Codes aquatique et terrestre soit souhaitable, il demeurera toujours des
aspects pour lesquels cette démarche ne sera pas appropriée en raison des différences entre animaux
aquatiques et terrestres. Il a été cité, comme exemple, le grand nombre d’espèces d’animaux aquatiques
ainsi que la diversité des facteurs environnementaux et agents pathogènes auxquels ils sont exposés.
En réponse à un commentaire d’
État membre relatif aux orientations sur les risques de maladie et le stress
généré par le transport chez les animaux aquatiques, la Commission des animaux aquatiques a rappelé que
ces aspects étaient traités au chapitre 5.5. relatif au contrôle des risques sanitaires encourus par les animaux
aquatiques pendant le transport et au chapitre 7.2. relatif au bien-être des poissons d’élevage pendant le
transport.
Un
État membre a également fait savoir que le sens de certains mots du Code aquatique était difficile à
interpréter, notamment « est probablement », « l’éventualité /la probabilité» et « serait probablement ». La
Commission des animaux aquatiques a examiné l’utilisation qui était faite de ces termes dans le Code
aquatique et en a conclu que le sens donné était clair au regard des paragraphes dans lesquels ils
apparaissaient. Par exemple, le terme « probabilité » est utilisé dans le chapitre 2.1. relatif à l’analyse des
risques du Code aquatique.
Un
État membre a demandé que soit justifiée l’inclusion du texte suivant aux articles X.X.9. et X.X.11. :
« peuvent prendre des mesures au niveau national, visant à limiter les risques associés à l’utilisation du type
de marchandise susvisé à des fins autres que la consommation humaine. ». La Commission des animaux
aquatiques a indiqué que les produits auxquels il est fait référence à l’article X.X.11. ne sont pas
nécessairement indemnes d’agents pathogènes viables et que des contrôles peuvent être envisagés afin
d’interrompre le cycle de transmission et de prévenir l’exposition des animaux sensibles. Par conséquent, le
texte ajouté a pour objectif d’alerter les États membres de ce risque potentiel et de les encourager à mettre
en place des mesures internes appropriées visant à atténuer les risques lorsque cela s’avère nécessaire.
Point 2. Glossaire
Des commentaires spécifiques ont été adressés à la Commission des animaux aquatiques. Ils ont été
formulés par la République populaire de Chine, la Colombie, le Costa Rica, Fiji, le Guatemala, la Nouvelle-
Zélande, l’Arabie Saoudite, la Tanzanie et l’UE.
Animaux aquatiques
La Commission des animaux aquatiques a rappelé aux États membres que la définition actuelle du terme
« animaux aquatiques » inclut aussi bien les animaux aquatiques d’élevage que les animaux aquatiques
sauvages. Les mesures proposées dans le Code aquatique s’appliquent aux animaux aquatiques sensibles,
indépendamment de leur milieu d’origine, qu’il s’agisse du milieu sauvage ou d’un élevage.
La Commission des animaux aquatiques a refusé la demande d’un État membre de définir les animaux
aquatiques comme les animaux provenant d’un écosystème aquatique, en arguant du fait que le Code
aquatique n’était pas destiné aux espèces terrestres.