DOSSIER THÉMATIQUE Rétrospective 2010 Cancers gynécologiques Gynecological cancers P. Cottu* N 100 Survie sans progression (%) 80 60 ous revoyons ici les principaux essais concernant les cancers gynécologiques publiés ou présentés en 2010. PC (n = 625) PC + Bév. (n = 625) Événéments, n (%) 423 (67,7) SSP médiane (mois) 10,3 HR stratifié (IC95) p, test unilatéral 418 (66,9) 11,2 0,908 (0,76-1,04) 0,080* PC + Bév. ➝ Bév. (n = 623) 360 (57,8) 14,1 0,717 (0,63-0,82) < 0,0001* 40 20 PC PC + bév. 0 PC + bév. ➙ bév. 0 12 24 36 Mois depuis la randomisation Bév. : bévacizumab ; PC : paclitaxel + carboplatine. * Borne de la valeur de p = 0,0116 Figure 1. Courbes de survie sans progression de l’essai GOG-0218 (d’après Burger RA et al., abstr. LBA1). Survie sans progression (%) 100 Événements, n (%) SSP médiane (mois) p HR (IC95) 75 50 25 0 Contrôle 0 3 6 Expérimental 17,3 9 12 15 Mois 18 Bras contrôle 392 (51) 17,3 Bras expérimental 367 (48) 19,0 0,0041 0,81 (0,70-0,94) 19,0 21 24 27 30 Figure 2. Courbes de survie sans progression de l’essai ICON7 (d’après Perren T et al., abstr. LBA4). * Département d’oncologie médicale, Institut Curie, Paris ; FEDEGYN, Groupe gynécologie de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer. 20 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 Ovaire Les nouveautés 2010 relatives aux carcinomes ovariens peuvent se classer en 3 catégories : l’apport potentiel du bévacizumab à la phase précoce, l’expansion du concept de BRCAness et la réflexion sur les stratégies chirurgicales. Deux études randomisées multicentriques testant l’apport du bévacizumab en première ligne dans les cancers de l’ovaire ont été rapportées : l’étude GOG-0218 lors du congrès de l’ASCO 2010 (Burger RA et al., abstr. LBA1) et l’étude ICON7 lors du congrès de l’ESMO 2010 (Perren T et al., abstr. LBA4). Le principe général de ces 2 études était similaire : randomiser l’ajout du bévacizumab au schéma conventionnel paclitaxel-carboplatine, pour une durée de 12 à 22 cycles, à l’issue de la chirurgie. L’étude GOG-0218 comportait de plus un bras sans entretien par bévacizumab et un bras placebo. Malgré ces différences de schéma et de populations étudiées, plus gravement atteintes dans l’étude GOG-0218, le message est très superposable : l’adjonction du bévacizumab améliore significativement la survie sans progression (SSP), mais de manière non durable. Dans l’étude GOG-0218, la SSP passe de 10,3 à 14,1 mois, avec un hazard-ratio (HR) de 0,71 (IC95 : 0,63-0,82 ; p < 0,0001) ; dans l’étude ICON7, la SSP passe de 17,3 à 19,0 mois, avec un HR de 0,81 (IC95 : 0,70-0,94 ; p = 0,0041) [figures 1 et 2]. Le bénéfice en survie globale (SG) est actuellement nul, avec des courbes superposées pour les 2 études. Rappelons toutefois que la SG n’était pas un objectif principal et que ce résultat est aussi biaisé tant par les traitements après la rechute que par les reculs, encore assez courts. Chaque lecteur jugera de la pertinence clinique de ces résultats et les mettra en balance avec les effets indésirables occasionnés par le bévacizumab, qui ont été rapportés lors de la présentation de l’étude ICON7 : épisodes de saignement (39 %), hypertension (26 %, dont 18 % de cas de grade ≥ 2), épisodes veineux Points forts »» Le bévacizumab prolonge la survie sans progression en première ligne thérapeutique des cancers tubo-ovariens. »» Le concept de BRCAness commence à trouver une définition clinique et moléculaire. »» La vaccination anti-HPV continue à prouver son efficacité sur toutes les formes de lésions cervicales. »» La curiethérapie vaginale est le traitement adjuvant de référence des cancers endométriaux à risque haut ou intermédiaire. Objectif atteint : il n’a pas été possible dans cette étude de montrer un bénéfice de la chimiothérapie première (figure 3) et le facteur pronostique le plus puissant reste, invariablement, le caractère optimal de la chirurgie quel que soit le moment où elle est réalisée. Le HR de décès est de 0,98 (IC90 : 0,84-1,13 ; p = 0,01 pour la non-infériorité) et le HR de progression est de 1,01 (IC90 : 0,89-1,15). Il n’y a pas non plus de différence de morbidité ou de qualité de vie entre les 2 bras. L’autre aspect important est celui du curage ganglionnaire dans les formes de Tableau I. Définition de BRCAness (2). Définition phénotypique Définition moléculaire – Sensibilité accrue aux sels de platine, initiale et à la rechute – Mutation germinale ou somatique de BRCA 1 ou BRCA 2 – Intervalles libres longs – Extinction épigénétique de BRCA1 ou BRCA 2 (5-31 %) – Meilleure survie globale – Type séreux prédominant – Défaut de recombinaison homologue Bévacizumab BRCAness Vaccin contre le papillomavirus humain Curiethérapie vaginale Highlights »» Bevacizumab in first line treatment of ovarian and fallopian tube cancers prolongs progression-free survival. »» BRCAness is about to be clinically and molecularly defined. »» Anti-HPV vaccines have proven their efficacy against all forms of HPV-induced cervical lesions. »» Vaginal brachytherapy is the gold standard adjuvant therapy for intermediate/high risk endometrial cancer. Keywords – Méthylation de FANCF (environ 20 %), perte de fonction d’autres gènes de la recombinaison homologue Bevacizumab BRCAness HPV vaccine Vaginal brachytherapy – Amplification d’EMSY – Mutation de p53 – Amplification de c-Myc – Instabilité génomique 100 Chirurgie première Chimiothérapie néo-adjuvante 80 Survie globale (%) thromboemboliques (6,7 versus 4,1 % dans le bras sans bévacizumab). La discussion sur le positionnement précoce du bévacizumab dans les carcinomes ovariens à tous les stades est ouverte ! Les traitements médicaux des cancers de l’ovaire ont exploré 2 autres voies. Les triplets de chimiothérapie sont probablement définitivement enterrés par l’essai intergroupe comparant paclitaxelcarboplatine à la même combinaison associée à la gemcitabine (800 mg/m² à J1 et J8), chez plus de 1 700 patientes (1). Les résultats sont sans appel : SSP supérieure dans le bras paclitaxel-­carboplatine (HR = 1,18 ; p = 0,0044), sans différence en SG, et net excès de toxicité générale et hématologique dans le bras gemcitabine. À l’opposé, le concept de BRCAness se développe. La définition clinique est en voie d’unification (tableau I) [2], se traduisant par une histoire naturelle probablement différente pour les carcinomes tubo-ovariens BRCA-déficients avec un excès possible de métastases extrapéritonéales (3). La définition moléculaire correspondante est aussi en cours de définition (tableau I), probablement sous-tendue par un profil d’expression spécifique (2). L’application clinique peut se décliner en 2 niveaux : l’existence d’un déficit constitutionnel de BRCA 1-2 est associée à une haute efficacité des inhibiteurs de PARP (Poly [ADP-Ribose] Polymerase) [4], et elle est certainement retrouvée en cas d’inactivation somatique de BRCA 1 et BRCA 2, ce qui ouvre des perspectives thérapeutiques considérables (5). À l’évidence, la définition des portraits moléculaires des cancers de l’ovaire devra conduire à une rationalisation des traitements, et ce ne sont pas les approches conventionnelles, ni le ciblage indirect, qui modifieront sensiblement l’histoire naturelle. Enfin, le volet chirurgical a également été considérablement développé au cours de l’année 2010 par 2 publications majeures. L’EORTC (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) a comparé, au cours d’une étude randomisée multicentrique portant sur une population de 670 patientes atteintes d’un cancer ovarien de stade IIIc-IV, la chirurgie maximale première à la chimiothérapie première par carboplatine-­paclitaxel suivie de chirurgie maximale à 3 cycles ou plus, avec un schéma statistique de non-­infériorité (6). Mots-clés 60 40 20 0 Événements (n) Chirurgie première 253 Chimiothérapie néo-adjuvante 245 0 2 Patients à risque (n) 336 189 334 195 4 6 Années 8 62 46 14 13 2 2 10 Figure 3. Courbes de survie globale de l’essai EORTC de chimiothérapie néo-adjuvante (6). La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 | 21 DOSSIER THÉMATIQUE Rétrospective 2010 Cancers gynécologiques Tableau II. Résultats des études FUTURE I et II après un suivi médian de 42 mois (8). Vaccin Placebo Efficacité ( % ajusté) Néoplasie intra-épithéliale cervicale (CIN I) 114/8 562 266/8 598 68,8 Néoplasie intra-épithéliale vulvaire (VIN I) 8/8 689 26/8 702 69,1 Néoplasie intra-épithéliale vaginale (VaIN I) 4/8 689 24/8 689 83,3 Condylome 63/8 689 305/8 702 79,4 petit stade. B. Trimbos et al. ont rapporté les données actualisées de l’étude ACTION, qui comparait, chez 448 patientes, chimiothérapie à surveillance (7). Après un suivi médian de 10 ans, la réalisation d’une stadification chirurgicale optimale avec curage ganglionnaire est un élément pronostique fort (HR de décès = 1,89 ; p = 0,05), y compris en cas de chimiothérapie complémentaire. Conformément aux SOR (Standards, Options : Recommandations) actuels (www.fnclcc.fr), le curage ganglionnaire reste donc un geste clé de la prise en charge des cancers ovariens de petit stade. Col utérin La saga de la vaccination préventive anti-HPV (papillomavirus humain) se poursuit allègrement. Les données des études FUTURE I et II, portant sur Lapatinib (n = 78) Survie sans progression (%) 100 Pazopanib (n = 74) Survie sans progression médiane (semaine) 17,1 18,1 0,66 (0,48-0,91) HR (IC90) p 0,013 80 60 40 20 0 B Lapatinib Pazopanib (n = 78) (n = 74) 100 Survie globale médiane (semaine) HR (IC90) p 80 Survie globale (%) A plus de 17 000 femmes âgées de 16 à 26 ans, ont été rapportées (8). Le principe était d’administrer un vaccin tétravalent HPV 6, 11, 16, 18 à M0, M1 et M6, et de suivre l’apparition de lésions bénignes et malignes. Les résultats sont rapportés après un suivi médian de 42 mois. Le niveau d’efficacité atteint est impressionnant, avec plus de 95 % de prévention des différentes lésions cibles (tableau II) et sans toxicité notable. La vaccination tétravalente protège ainsi de manière prolongée contre les lésions bénignes et de bas grade cervicales et vulvo-vaginales. En parallèle, plusieurs groupes ont poursuivi le décryptage des anomalies moléculaires liées à l’insertion génomique du virus HPV. À partir d’une série de 34 cancers cervicaux pour lesquels les sites d’insertion ont été mis en évidence, il a pu être montré que dans 33 % des cas, cette insertion s’accompagnait d’anomalies structurelles de l’ADN, telles qu’une amplification, un gain ou une perte de 60 39,1 50,7 0,67 (0,46-0,99) 0,045 40 20 0 10 20 Patients à risque (n) Lapatinib 78 45 Pazopanib 74 46 30 40 Semaines 20 22 8 12 2 6 50 2 60 1 70 0 0 10 20 50 60 70 Patients à risque (n) Lapatinib 78 69 Pazopanib 74 69 30 40 Semaines 59 52 37 34 10 12 5 7 1 1 21 23 Figure 4. Survie sans progression et survie globale d’une étude de phase II comparant lapatinib et pazopanib chez des femmes atteintes de cancer du col avancé et prétraitées (10). 22 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 DOSSIER THÉMATIQUE Maximum reduction from baseline measurement (%) 50 B Lapatinib (n = 78) 0 – 50 Progression Stabilité Réponse partielle Réponse complète Inconnu – 100 0 10 20 Pazopanib (n = 74) 50 Maximum reduction from baseline measurement (%) A 0 – 50 Progression Stabilité Réponse partielle Réponse complète Inconnu – 100 30 40 Patients (%) 50 60 70 0 10 20 50 30 40 Patients (%) 60 70 Figure 5. Waterfall plot de la réponse au lapatinib et au pazopanib (10). A B 8 80 6 4 60 2 40 0 0 20 1 2 3 4 5 p = 0,74 En 2010, les principaux résultats dans les cancers de l’endomètre ont porté sur les aspects locorégionaux. Les résultats finaux de l’étude PORTEC-2 ont été rapportés (11). Chez 427 patientes présentant un cancer de l’endomètre de stade I-IIA avec risque intermédiaire ou haut risque (plus de 60 ans, Ic, grade 3, infiltration myométriale supérieure à 50 %), la curiethérapie vaginale et la radiothérapie externe ont été comparées. Les résultats (figure 6) sont nettement en faveur de la curiethérapie vaginale, 0 0 20 1 2 3 4 5 p = 0,02 4 5 0 1 214 213 212 204 197 193 83 78 35 35 214 213 212 203 133 136 C 2 3 Années 199 190 136 135 4 5 85 79 35 36 D EBRT VBT 8 80 100 6 60 4 2 40 0 0 1 2 3 4 5 p = 0,17 Survie globale (%) 10 100 80 EBRT VBT 60 40 20 p = 0,57 0 0 1 Patients à risque (n) EBRT VBT 2 40 2 3 Années 0 Endomètre 4 60 1 Patients à risque (n) 20 6 0 0 EBRT VBT 8 80 0 EBRT VBT 10 100 Récurrence pelvienne (%) Récurrence vaginale (%) EBRT VBT 10 100 Récurrence locorégionale (%) copies et une perte d’hétérozygotie. De même, une activation de l’origine de la réplication virale des séquences intégrées a été mise en évidence dans des modèles cellulaires, faisant ainsi suspecter des interactions oncogéniques réciproques entre séquences virales et génome de l’hôte (9). Les thérapies ciblées, notamment antiangio­ géniques, commencent à se chercher une place dans le traitement des cancers du col avancé. Une étude de phase II a comparé le lapatinib, le pazopanib et leur combinaison chez plus de 200 patientes atteintes de cancer du col avancé et prétraitées (10). Le bras combinaison a été rapidement arrêté après une analyse intermédiaire de futilité montrant l’absence de bénéfice par rapport au lapatinib. Le pazopanib se révèle supérieur au lapatinib, aussi bien en SSP qu’en SG (figure 4). Ce résultat est associé à un niveau de réponse supérieur (figure 5) et témoigne de l’intérêt potentiel des agents antiangiogéniques, plus que du ciblage non rationnel de l’EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor), dans les cancers du col. 214 213 212 202 2 3 Années 197 190 134 134 4 5 0 1 2 83 78 35 35 214 213 211 205 198 192 3 Années 135 135 4 5 84 79 34 35 EBRT : radiothérapie externe ; VBT : curiethérapie vaginale. Figure 6. Résultats de l’étude PORTEC2 (11). avec un contrôle locorégional supérieur, et 4 fois moins de toxicité digestive (12,6 versus 53,8 %). La SG à 5 ans est identique dans les 2 bras (82 versus 86 % ; p = 0,66). La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 | 23 Sous l’égide de L’autre question non complètement résolue dans les cancers de l’endomètre est celle du curage ganglionnaire locorégional. La position française est de proposer un curage pelvien et lombo-aortique systématique pour les formes non endométrioïdes, de haut grade, avec infiltration myométriale de plus de 50 %, pour les tumeurs de plus de 2 cm et pour l’atteinte extra-utérine (12). Deux essais randomisés ayant inclus 1 945 patientes ont été revus (13). Aucune différence significative n’a été mise en évidence, aussi bien en survie sans rechute qu’en SG. La question reste donc posée et doit l’être pour chaque patiente. 20-22 janvier 2011 On-line San Francisco Conclusion et perspectives Recevez en direct les temps forts du congrès Version Web + IPhone Ce cru gynécologique 2010 se caractérise par 2 grandes tendances. Pour les cancers tubo-ovariens, l’avenir est à la définition d’un ciblage thérapeutique rationnel, et la composante chirurgicale de la prise en charge est arrivée à maturité avec un objectif de chirurgie maximale, quel que soit le moment de sa réalisation. Pour les cancers du col et de l’endomètre, les traitements locorégionaux restent les pierres angulaires de la prise en charge. On attendra avec impatience les résultats à long terme des études de vaccination anti-HPV. ■ Références bibliographiques Accédez aux comptes rendus des grands thèmes abordés présentés sous forme de billets d’humeur, d’interviews et de brèves en vous connectant sur : www.edimark.fr/ejournaux/ascogi/2011/ Coordonnateur : David Malka, Paris Ce compte-rendu a été réalisé sous la seule responsabilité du coordonnateur, des auteurs et du directeur de la publication qui sont garants de l’objectivité de cette publication. Site réservé aux professionnels de la santé avec le soutien institutionnel de 24 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 1. Du Bois A, Herrstedt J, Hardy-Bessard AC et al. Phase III trial of carboplatin plus paclitaxel with or without gemcitabine in first-line treatment of epithelial ovarian cancer. J Clin Oncol 2010;28(27):4162-9. 2. Konstantinopoulos PA, Spentzos D, Karlan BY et al. Gene expression profile of BRCAness that correlates with responsiveness to chemotherapy and with outcome in patients with epithelial ovarian cancer. J Clin Oncol 2010;28(22): 3555-61. 3. Gourley C, Michie CO, Roxburgh P et al. Increased incidence of visceral metastases in scottish patients with BRCA1/2-defective ovarian cancer: an extension of the ovarian BRCAness phenotype. J Clin Oncol 2010;28(15): 2505-11. 4. Fong PC, Yap TA, Boss DS et al. Poly(ADP)-ribose polymerase inhibition: frequent durable responses in BRCA carrier ovarian cancer correlating with platinum-free interval. J Clin Oncol 2010;28:2512-9. 5. Hennessy BT, Timms KM, Carey MS et al. Somatic mutations in BRCA1 and BRCA2 could expand the number of patients that benefit from poly (ADP ribose) polymerase inhibitors in ovarian cancer. J Clin Oncol 2010;28(22):3570-6. 6. Vergote I, Tropé CG, Amant F et al. Neoadjuvant chemotherapy or primary surgery in stage IIIC or IV ovarian cancer. N Engl J Med 2010;363(10):943-53. Retrouvez la suite des références bibliographiques sur notre site internet www.edimark.fr DOSSIER THÉMATIQUE Rétrospective 2010 Cancers gynécologiques Références bibliographiques (suite de la p. 24) 7. Trimbos B, Timmers P, Pecorelli S et al. Surgical staging and treatment of early ovarian cancer: long-term analysis from a randomized trial. J Natl Cancer Inst 2010;102(13):982-7. 8. Dillner J, Kjaer SK, Wheeler CM et al. Four year efficacy of prophylactic human papillomavirus quadrivalent vaccine against low grade cervical, vulvar, and vaginal intraepithelial neoplasia and anogenital warts: randomised controlled trial. BMJ 2010;341:c3493. 9. Peter M, Stransky N, Couturier J et al. Frequent genomic structural alterations at HPV insertion sites in cervical carcinoma. J Pathol 2010;221(3):320-30. 10. Monk BJ, Mas Lopez L, Zarba JJ et al. Phase II, open-label study of pazopanib or lapatinib monotherapy compared with pazopanib plus lapatinib combination therapy in patients with advanced and recurrent cervical cancer. J Clin Oncol 2010;28(22):3562-9. 208 | La Lettre du Cancérologue • Vol. XX - n° 1 - janvier 2011 11. Nout RA, Smit VT, Putter H et al. Vaginal brachytherapy versus pelvic external beam radiotherapy for patients with endometrial cancer of high-intermediate risk (PORTEC-2): an open-label, non-inferiority, randomised trial. Lancet 2010;375(9717):816-23. 12. Narducci F, Ciancio F, Coutty N et al. [For... systematic interrogation about paraaortic lymphadenectomy in endometrial carcinoma]. Gynecol Obstet Fertil 2009; 37(1):83-5. 13. May K, Bryant A, Dickinson HO, Kehoe S, Morrisson J. Lymphadenectomy for the management of endometrial cancer. Cochrane Database Syst Rev 2010: CD007585.