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Les modèles du grec
A)
1) Verbe toujours à l’actif ; 2) Emploi du verbe ἐποίησε ; 3) structure de
l’énoncé
X μ’ ἐποίησε
►Position ‘topicalisée’ du nom du fabriquant, alors qu’en étrusque c’est la
référence déictique à l’objet lui-même qui est ‘topicalisée’
B) Distinction lexicale par rapport à la technique du travail et à la spécialisation de
l’artisan
Distinction uniquement dans le travail de la céramique entre l’activité
du potier et celle du peintre
X μ’ ἐποίησε ~ X μ’ ἔγραψε
On trouve aussi le deux se référant à l’activité du même artisan :
Εξσέκίας ἔγραψε κἀποίησε
Dans les langues de l’Italie ancienne il n’y apparemment aucune distinction entre
travail de la céramique et travail de métaux. Pas de distinction non plus à l’intérieur
des ateliers de céramique entre potiers et peintres.
Généralisation du verbe ‘faire’ dans les langues de l’Italie ancienne, excepté
l’étrusque qui montre une distinction entre zinace ~ zicuce en parallèle au grec μ’
ἐποίησε ~ X μ’ ἔγραψε
Première attestation latine d’un autre verbe indiquant le travail spécialisé du
métal : caelare ‘ciseler’
Miroir en bronze de Praeneste :
Vibis Pilipus cailavit (CIL I2 552 = ILLRP 1201)
Appliqué également aux métaux précieux, ex. : caelatum aurum et argentum (Cic., Or.
232. ); scuta alterius auro, alterius argento caelaverunt (Liv. IX 40, 2)
Mais aussi à d’autres types de travail de ciselure, ex. :
domum tectis caelatis laqueatis instructam (Enn., Sc. 95)
« maison avec des plafonds décorés en relief »