d'y aller par étape, parlez d'abord de ce que signifie "spécificité" d'un anticorps (qu'il peut se lier à un
déterminant antigénique de l'antigène), puis proposez le protocole du test d'Ouchterlony en
précisant qu'on creuse un puits au milieu dans lequel on met la solution content des antigènes
acétylcholines, puis quatre autres trous autour où l'on placera les anticorps associés aux
fluorochromes "red texas", "pacific blue", "FITC" dans trois puits, et dans le dernier vous placez les
anticorps anti-acétylcholine témoins. Partie TP, assez simple, vous réalisez votre test d'Ouchterlony,
un modèle vous est donné pour creuser les puits au bon endroit, ensuite vous placez comme dit
précédemment chacun des bonnes solutions dans les bons trous en utilisant la micropipette et les
gants (rappel pour la micropipette: on appuie jusqu'à la première pression, on met dans le liquide, on
relache la pipette puis on la sort du tube à essai pour pouvoir mettre ensuite dans chacun des puits).
N'oubliez pas de changer l'embout de la micropipette à chaque fois que vous changez de produits
(jetez les embouts dans l'eau de Javel). Ensuite, il faut aller vite, n'attendez pas que les arcs de
précipitation se forment pour entamer le schéma et l'observation sinon vous n'aurez jamais le temps.
Bref, normalement, quatre arcs de précipitation se forment, un entre chaque puits, vous interprétez
en disant que des complexes immuns se sont formés et vous concluez en disant que la spécificité des
anticorps anti-acétylcholine n'a pas changé pour aucun des trois fluorochromes.
Il faut faire 3 test dont 2 témoins : - on les remplit tous d'une goutte de sang de mouton - on met une
goutte de sérum de lapin immunodéficient, une de lapin non immunodéficient, et enfin dans le
troisième trou le sérum du lapin à tester. Conclure ensuite en fonction des résultats.
La variété des récepteurs des lymphocytes T permet-elle
la sélection clonale ?
Pour répondre on avait l'aide du logiciel Rastop et Anagene, et on étudiait les récepteurs des
Lymphocytes T pour un possédant l'antigène du virus HTVL-1 et l'autre possédant l'antigène du virus
de la grippe. On étudie avec Anagene leurs chaînes D et E. Ainsi que la molécule CMH.
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Il fallait expliquer en quoi la variété des récepteurs T des lymphocytes permettait la sélection clonale.
Pour le protocole c'est très simple, dites juste qu'il faut chercher expérimentalement les différences
entre les récepteurs (génétiquement ou spatialement) et en quoi cela montre que 2 lymphocytes
différents ne se fixeront pas sur la même molécule du CMH, et que donc cela entraîne une sélection
clonale par définition puisque ce ne sont pas tous les lymphocytes qui réagissent... Le vrai protocole
est sur Anagène et Rastop. La manip sur anagène est une simple comparaison différentielle, puis
montrer la partie constante / variante entre 2 chaînes. Celle sur Rastop est très difficile si on n’a pas
fait ça pendant l'année : il faut colorer la même partie des 2 chaînes de 2 molécules sur le même
intervalle et montrer que l'extrémité est différente. Personne n'a eu mieux que C sur la manip dans
mon lycée à cause de Rastop, mais si vous savez déjà quoi faire ça devrait aller. Le document
d'utilisation du logiciel est nullissime... faut savoir s'en servir."
Commande nerveuse et réflexe achilléen
C'est la mise en évidence de l'aller-retour du message nerveux entre le talon et le centre nerveux.
L'exercice consistait, avec les résultats obtenus avec le marteau et les électrodes, en déterminer où
pouvait se situer le centre nerveux entre le cerveau et la moelle épinière (c'est elle évidemment). La
vitesse était donnée, le temps se trouvait facilement avec les résultats, la distance se déduisait
aisément ensuite. Dans l'énoncé, les distances talon-cerveau et talon-moelle épinière étaient écrites.
Il s'agit d'un patient adulte qui souhaite jouer du piano. L'objectif est de savoir si à l’âge adulte
l'organisation du cortex moteur primaire peut être modifiée, par entrainement (ici au piano). Il faut
donc superposer les IRM fonctionnels et anatomiques d'avant et d'après l'entrainement, puis les
comparer, pour observer la taille et la localisation des régions du cortex moteur primaire en action.
On en déduit que l’entrainement augmenté le nombre de régions activées et leur superficie.