Le salaire minimum par opposition au salaire vital
Le salaire minimum par opposition au salaire vital
Le salaire minimum est le taux de salaire le plus bas que l’employeur peut accorder à ses employés en
vertu de la loi.
Le salaire vital est le salaire que doit gagner un travailleur en fonction du coût de la vie réel. Il s’agit du
taux horaire qui permet au travailleur de satisfaire les besoins fondamentaux de son ménage. Il permet
aux familles qui connaissent des difficultés financières de se sortir de la pauvreté en leur offrant un
niveau de sécurité économique minimal.
Les faits
La dernière augmentation du salaire minimum au Nouveau-Brunswick remonte à plus de deux ans, soit
le 1er avril 2012. Le salaire minimum fut alors fixé à 10 $ l’heure, ce qui n’est guère suffisant pour que
les travailleurs(euses) et leurs familles puissent satisfaire leurs besoins fondamentaux et jouer un rôle
actif dans l’économie.
Selon Statistique Canada, approximativement 17 000 travailleurs(euses) au Nouveau-Brunswick
gagnent le salaire minimum, dont 60 % sont des femmes et 40 % des hommes. De plus, il est indiqué
que 38 % des Néo-Brunswickois(e)s de plus de 35 ans touchent le salaire minimum.
Selon les statistiques de Banques alimentaires Canada, un nombre important des gens qui fréquentent
des banques alimentaires au Nouveau-Brunswick sont des travailleurs et des travailleuses.
Par ailleurs, nombreux sont ceux qui soutiennent qu’une augmentation du salaire minimum entraîne des
pertes d’emploi. Toutefois, le 14 janvier 2014, 75 éminents économistes, dont sept lauréats du prix
Nobel, ont déclaré que : « les augmentations du salaire minimum ont eu une incidence nuisible très
faible, ou même inexistante, sur l’embauche de travailleurs(euses) à salaire minimum, même lors des
périodes difficiles au niveau du marché du travail ».
La prise de position de la FTTNB quant au salaire minimum par opposition au salaire vital
Il est inacceptable que la dernière augmentation du salaire minimum au Nouveau-Brunswick remonte à
plus de deux ans alors qu’entretemps, les besoins fondamentaux tels la nourriture, le logement,
l’électricité, le chauffage, le transport, etc. ne cessent d’augmenter.
Les travailleurs(euses) et leurs familles nécessitent un salaire vital en vue de satisfaire tous leurs besoins
fondamentaux et d’accroître leur pouvoir d’achat afin de contribuer à leur économie locale.
Le gouvernement provincial se doit d’établir un échéancier avec des dates et des montants précis
indiquant les prochaines augmentations du salaire minimum et doit respecter cet engagement.
Lors des prochaines élections provinciales, posez les questions suivantes aux candidat(e)s :
La dernière augmentation du salaire minimum au Nouveau-Brunswick remonte à plus de
deux ans, croyez-vous que cela est juste pour les travailleurs(euses)?
Quelle est votre opinion à l’égard d’une augmentation du salaire minimum à un salaire vital?
Si vous êtes élu(e), allez-vous augmenter le salaire minimum et établir un échéancier pour les
prochaines augmentations?