L’Institut Dauphine d’Ostéopathie
en partenariat avec le
Federal European Register of Osteopaths
Promotion 2014
MEMOIRE n°37
présenté et soutenu publiquement le ……………………… à Paris par
Mlle Guillerand Hélène, née le 24/12/1987 à Paris XVI.
Pour l’obtention du
DIPLÔME d’OSTÉOPATHE (D.O.)
Titre :
Traduction d’un texte ostéopathique de l’anglais vers le
français : importance et difficultés
Membres du jury :
Président :
Assesseurs :
Directeur du mémoire: Mr. Stéphane Vandendriessche
Remerciements
Je tiens à remercier Frédéric Pariaud ainsi que tous les membres de l’équipe de
traduction sans qui je n’aurai pas pu participer à cette aventure, mon maître de
mémoire Stéphane Vandendriessche pour ses précieux conseil, Magalie Lovera
ainsi que toutes les personnes ayant aidé à la conception et à la distribution du
questionnaire, sans oublier toutes les personnes qui ont pris le temps d’y répondre.
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………3
-I- Pourquoi traduire……………………………………………………………………………………………………….5
1. L’anglais, langue internationale ..................................................................... 5
2. L’obligation de moyens et de se donner les moyens ........................................ 8
-II- Traduction………………………………………………………………………………………………………………..8
1. 45 Approche du thrust (Haute vélocité/Basse amplitude); le « crac » ............. 9
2. 46 L’énergie Musculaire ............................................................................... 19
3. 47 Relâchement myofascial ........................................................................... 32
4. 48 Ostéopathie dans le Champ Crânien ........................................................ 36
-III- Les difficultés de la traduction………………………………………………………………………………56
1. Les difficultés de compréhension ................................................................... 56
2. Les difficultés d’ordre lexicales ..................................................................... 56
3. Les difficultés relevant de l’agencement ........................................................ 58
4.Les difficultés concernant le message ............................................................. 59
5.Options et servitudes ...................................................................................... 61
6.Qu’est ce qu’une bonne traduction ................................................................. 62
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………63
Annexes……………………………………………………………………………………………………………………….65
Questionnaire .................................................................................................... 65
Bibliographie ..................................................................................................... 68
Introduction
Dans son livre Foundation of osteopathic medicine (3), A.G. Chila cherche,
comme le titre l’indique, à poser et rassembler les bases de l’ostéopathie. Et c’est
dans le cadre de la publication française de la troisième édition de cet ouvrage que
nous avons pu traduire depuis l’anglais les chapitres 45 à 48. Ces chapitres traitent
de différents types de traitement ostéopathique en évoquant leur origine, les
principes qui les sous-tendent, ainsi que des exemples de techniques.
C’est dans le cadre de ce travail que nous en sommes venus à nous questionner
sur l’intérêt de la traduction et ses difficultés.
Mais avant tout qu’est ce que la traduction ? La traduction est l’opération
consistant à passée d’une langue de départ, ici l’anglais, pour aller vers une langue
d’arrivée, le français dans le cas présent. Au jour d’aujourd’hui de nombreux
logiciels et sites internet permettent d’avoir accès à des traductions automatiques,
le plus souvent très littérales, accordant plus d’importance à la rigueur de la
traduction de chaque mot plutôt qu’au sens global et qui n’ont malheureusement
plus grand-chose à voir avec l’original.
Pour obtenir une bonne traduction et non un ersatz, le traducteur va devoir
comprendre le texte d’origine, figé, le passer dans une langue neutre, faite
uniquement de concepts et dégagée de toute servitude, afin de pouvoir le refondre
dans la langue d’arrivée. A ce moment il ne traduit plus pour comprendre mais
pour faire comprendre aux autres. Ce faisant, il va rapprocher deux langues et
donc deux cultures (deux histoires, deux géographies, deux littératures…), car
comme le dit Oustinoff “Une langue, en effet, à l’instar de la tour de Babel, n’est
pas faite uniquement de mots : chacune renferme une « vision » du monde propre
Weltansicht ») (20). Ainsi, plus ces cultures seront éloignées, plus la tache
sera ardue.
Dans un premier temps nous verrons l’intérêt de la traduction, puis nous
passerons à la version à proprement parler, pour enfin évoquer les difficultés
rencontrées lors de la traduction de ce texte.
-I- Pourquoi traduire
1. L’anglais, langue internationale
Des sources majoritairement anglophones
Lostéopathie étant née aux Etats-Unis, de nombreux écrits y ont été publiés, que
ce soit ceux de Still, ceux de ses élèves ou ceux de chercheurs plus cents. De
plus, à l’heure actuelle, l’anglais est ce qui se rapproche le plus d’une langue
internationale Le français disparaît de la scène internationale, le tout anglophone
est imposé par les Native Speakers (NS) et les rencontres sont autant de terrains
s’affrontent, sans espoir de retour, les Non Native Speakers (NNS) pour
lesquels les règles du jeu sont claires : Publish in English or Perish. ”(5). Ainsi,
écrire en anglais est le meilleur moyen d’être lisible par le plus grand nombre. De
plus un article publié dans Journal of American Medical Association (journal de
l’association médicale américaine) parut en 2000(1)(annexe 2) nous explique
clairement que l’anglais étant déjà la langue majoritairement parlée par la
communauté scientifique, il serait du devoir des praticiens anglophones de tout
mettre en œuvre pour en faire la langue universelle de la médecine. Tout ceci nous
explique l’abondance de textes ostéopathiques en anglais. Malheureusement, le
français étant moins répandu, seule une minorité de ces articles sont disponible en
français.
Le niveau d’anglais des praticiens
A l’aide d’un questionnaire (c.f.annexe1) distribué à toutes les promotions d’un
établissement de formation en ostéopathie, nous avons cherché à déterminer le
niveau d’anglais des étudiants, et donc des ostéopathes de demain.
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