CAS CLINIQUES Médecine & enfance ◗ Syndrome dépressif fébrile chez une adolescente ◗ Une bonne clé pour un diagnostic délicat Syndrome dépressif fébrile chez une adolescente S. Nathanson, service de pédiatrie, hôpital André-Mignot, centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay alika, quinze ans, est hospitalisée pour la première fois en juin 2007 à la suite d’une tentative de suicide. L’histoire familiale et personnelle de cette jeune fille, tant sur le plan médical que psychologique, est extrêmement riche. Il s’agit d’une patiente algérienne ayant toujours vécu en France, mais qui va très fréquemment dans sa famille en Algérie pour les vacances. Sa mère est porteuse d’une hépatite C connue depuis 1996. Dans les antécédents récents de Malika, on note une fracture du poignet, puis une luxation de l’épaule et, encore plus récemment, une entorse de la cheville qui a justifié une immobilisation et de ce fait la mise sous traitement anticoagulant préventif. Elle aurait aussi de manière plus ancienne été exposée à un contage tuberculeux lors d’un séjour en Algérie. Son hospitalisation est motivée par une tentative d’autolyse médicamenteuse avec prise avouée de six comprimés de Lysanxia® (prazépam) et injection d’Innohep® (anticoagulant qui lui avait été prescrit au moment de son entorse de cheville). Ce geste survient alors que ses parents sont en cours de divorce, celui-ci venant révéler des secrets familiaux traumatisants pour Malika. Par ailleurs, Malika est en échec scolaire, elle s’apprête à redoubler sa quatrième au collège. En cours d’hospitalisation, cette jeune fille révèle un mal-être assez profond, M décembre 2008 page 474 des idées noires depuis plusieurs mois, une véritable intention suicidaire ; elle s’est d’ailleurs déjà scarifié les avantbras à plusieurs reprises. Elle présente également des manifestations anxieuses exprimées par une peur de mourir, et à ce sujet nous révèle des craintes par rapport à des douleurs osseuses qu’elle a depuis quelque temps et qui lui rappellent le décès deux ans auparavant de son meilleur ami. Celui-ci est décédé d’un cancer des os. Le diagnostic de syndrome dépressif est posé. La prise en charge associe des entretiens psychiatriques répétés ainsi que la mise sous traitement médicamenteux antidépresseur. L’humeur de Malika s’améliore progressivement et permet de proposer après une dizaine de jours une sortie de l’hôpital sous couvert de la mise en place d’un suivi psychothérapeutique en centre médico-psychologique. L’évolution à court terme est très favorable. Le traitement antidépresseur est poursuivi quelques semaines seulement ; il est arrêté par Malika devant une nette amélioration de l’humeur objectivée par sa psychiatre. Malika passe ses vacances d’été en Algérie dans sa famille. Elle en semble ravie. Six mois plus tard, Malika consulte à nouveau aux urgences de l’hôpital pour différentes plaintes : elle dit avoir des dorsalgies et différentes douleurs diffuses, notamment musculaires, se sent très fatiguée et dort anormalement Médecine & enfance dans la journée, et cela depuis plusieurs semaines. De plus, elle se dit fébrile depuis deux jours, avec une température avoisinant les 39 °C, et depuis ce moment présente des douleurs thoraciques augmentant à la toux et lors de la respiration profonde. Elle dit également avoir des sueurs nocturnes, des « douleurs dans les os » et avoir perdu une dizaine de kilos récemment. L’examen clinique objective une perte de 2 kg par rapport à l’hospitalisation précédente. La fièvre est bien constatée, mais lors de l’examen, bien que Malika ressente des douleurs au niveau des muscles sternocléido-mastoïdiens, des quadriceps et des articulations sacro-iliaques et interphalangiennes proximales des deux mains, aucun signe clinique objectif d’arthrite ou d’atteinte musculaire n’est mis en évidence. Encore une fois le contexte est riche, et ces symptômes surviennent alors que la jeune fille vient de subir une agression physique récente au collège, ayant eu pour effet une déscolarisation totale depuis un mois. D’ailleurs, depuis cet événement, le comportement de Malika s’est modifié : elle s’isole, ne voit plus ses amis, ne répond plus au téléphone, pleure beaucoup dans la journée. Elle ne révèle pas d’idée suicidaire mais met en avant le fait que sa « vie ne sert à rien ». Après un entretien pédopsychiatrique, le diagnostic de récidive anxiodépressive est posé. Un bilan somatique vient néanmoins compléter cette évaluation. Le bilan biologique initial retrouve une leucocytose à 5 400 GB/mm3, dont 3 230 PNN et 1 760 lymphocytes ; le taux d’hémoglobine est à 10,6 g/dl et les plaquettes sont à 126 000/mm 3 . La CRP est à 15 mg/l, le ionogramme sanguin, le bilan hépatique et les enzymes musculaires sont normaux. La silhouette cardiomédiastinale observée sur le cliché de thorax est de taille normale ainsi que l’électrocardiogramme. Un tubertest est négatif. Devant la confirmation et persistance de la fièvre aux alentours de 38-38,5 °C, les explorations complémentaires se poursuivent. Un réel syndrome inflammatoire est ob- jectivé par la présence d’une VS à 115 mm à la première heure ainsi que d’une hypergammaglobulinémie. Les hémocultures réalisées sont toutes stériles. L’ensemble du bilan bactérien et virologique n’apporte aucune contribution au diagnostic. Les anomalies hématologiques portant sur deux lignées (anémie et thrombopénie), un myélogramme est réalisé, qui montre une moelle de richesse normale sans cellule anormale. Une échographie cardiaque ne retrouve pas de végétation anormale sur les valves cardiaques. Il n’y a par ailleurs pas d’épanchement péricardique. La fièvre, le syndrome inflammatoire, l’altération de l’état général, le bilan infectieux négatif et l’absence d’argument pour une pathologie tumorale font suspecter une maladie inflammatoire. Ce diagnostic est alimenté par la révélation d’une hypocomplémentémie portant sur les fractions C3 et C4 de la voie classique, associée à la présence de facteurs antinucléaires et d’anticorps anti-DNA à un taux élevé, 640 UI/l. Le diagnostic de lupus érythémateux disséminé est fortement évoqué. D’autres éléments viennent étayer ce diagnostic, comme la présence d’Ac antiphospholipides. Puis apparaît secondairement une protéinurie de l’ordre de 1 g/l associée à une insuffisance rénale (créatinine à 110 mmol/l). Une ponction biopsie rénale alors réalisée confirme le diagnostic de glomérulonéphrite lupique de classe III : glomérulonéphrite segmentaire et focale. Un traitement par corticoïdes associés à du Cell Cept® (mycophénolate mofétil) est alors débuté. L’évolution est marquée par une amélioration de l’état général, une disparition de la fièvre, une amélioration rapide de la fonction rénale, mais aussi par la persistance à court et moyen terme de signes de néphropathie glomérulaire (protéinurie, hypoalbuminémie) et l’apparition d’un masque cutané lupique puis d’arthrite des articulations des mains. Concernant les troubles de l’humeur, l’évolution est beaucoup plus difficile à évaluer, le diagnostic posé ayant suscité décembre 2008 page 475 lui-même beaucoup de manifestations anxieuses chez cette adolescente, et de ce fait une recrudescence de symptômes physiques dont l’interprétation reste délicate. LE SYNDROME DES ANTIPHOSPHOLIPIDES Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une pathologie auto-immune parfois sévère, dont le diagnostic repose sur l’association d’événements cliniques représentés majoritairement par des thromboses vasculaires et la présence d’anticorps antiphospholipides sériques. Il existe deux formes de ce syndrome : une forme primitive isolée et une forme secondaire à une pathologie auto-immune, et notamment au lupus érythémateux disséminé. COMMENTAIRES Cette observation soulève plusieurs problèmes. Celui des difficultés diagnostiques chez les adolescents aux plaintes fréquemment multifonctionnelles, souvent d’origine psychosomatique et probablement trop souvent ou trop vite étiquetées « psychosomatiques ». L’autre question posée par cette observation est celle du lien pouvant exister entres ces deux hospitalisations chez cette jeune fille. PSYCHOSOMATIQUE OU ORGANIQUE ? A l’adolescence, les plaintes floues, multifonctionnelles, sont extrêmement fréquentes et liées bien souvent à ce que l’on appelle la somatisation. Il a déjà bien été démontré que les adolescents suicidants ou ceux souffrant de problèmes psychosociaux importants présentent nettement plus de plaintes somatiques que des adolescents suivis pour maladies somatiques chroniques. Les symptômes le plus souvent relevés chez les adolescents somatisants sont la fatigue, les céphalées, les douleurs abdominales, les nausées ou vomissements, les malaises divers et les difficul- Médecine & enfance tés respiratoires. Néanmoins, n’importe quel symptôme physique peut exister dans ce contexte. Bien entendu, toutes ces plaintes sont déroutantes pour le médecin, qui doit arriver à discerner parmi elles un ou plusieurs signes cliniques objectifs anormaux de manière à ne pas méconnaître une réelle pathologie d’ordre somatique. De même, il faut éviter la multiplication des examens complémentaires inutiles, qui vont parfois enrichir la symptomatologie de l’adolescent somatisant. Dans notre observation, bien qu’il eut été facile, lors de la seconde hospitalisation, de s’arrêter à nouveau à un diagnostic psychiatrique, l’objectivation de la fièvre poussait d’emblée à entamer des explorations somatiques bien légitimes. TROUBLES PSYCHIATRIQUES ET MALADIE LUPIQUE Le deuxième problème soulevé par cette observation est celui de l’interprétation du syndrome dépressif initial. On peut se demander a posteriori si ces manifestations psychiatriques n’étaient pas les manifestations initiales de ce lupus érythémateux disséminé. Effectivement, un certain nombre de troubles psychiatriques existent de manière réelle dans la maladie lupique. La dépression, au même titre que d’autres troubles de l’humeur, des troubles anxieux, cognitifs et même des troubles psychotiques peuvent faire partie intégrante des manifestations du lupus. le syndrome dépressif est observé, selon les auteurs, dans 16 à 52 % des lupus. Les mécanismes pouvant être à l’origine des troubles psychiatriques sont divers. Le lupus par luimême peut en être la source ; c’est ce que l’on appelle le neurolupus. Un certain nombre de troubles psychiques vont être liés indirectement au lupus via un infarctus cérébral, une insuffisance rénale, une HTA maligne, un syndrome des antiphospholipides, ou encore une hémorragie intracrânienne induite par une thrombopénie. Enfin, certains signes psychiatriques peuvent être des effets secondaires directs des traitements corticoïdes mis en place. Dans notre dossier, il est bien difficile, voire impossible, de juger a posteriori du lien entre l’épisode dépressif initial et des manifestations quelques mois plus tard très clairement liées au lupus. possible, offrant à la fois une écoute pragmatique et empathique. CONSÉQUENCES DE L’ANNONCE BADER-MEUNIER B., HADDAD E., NIAUDET P., LOIRAT C., LEBLANC T., AMOURA Z., BODEMER C., COCHAT P., DESCHÊNES G., KONÉ-PAUT I., LÉVY M., PRIEUR A.M., QUARTIER P., RANCHIN B., SALOMON R., PIETTE J.C., Groupe d’étude du lupus érythémateux systémique à début pédiatrique. : « Lupus érythémateux disséminé chez l’enfant : recommandations concernant les examens à effectuer lors de l’évaluation initiale et du suivi », Arch. Pédiatr. 2004 ; 11 : 941-4. STOJANOVICH L., ZANDMAN-GODDARD G., PAVLOVICH S., SIKANICH N. : « Psychiatric manifestations in systemic lupus erythematosus », Autoimmun. Rev., 2007 ; 6 : 421-6. SIBBITT W.L., BRANDT J.R., JOHNSON C.R., MALDONADO M.E., PATEL S.R., FORD C.C., BANKHURST A.D., BROOKS W.M. : « The incidence and prevalence of neuropsychiatric syndromes in pediatric onset systemic lupus erythematosus », J. Rheumatol., 2002 ; 29 : 1536-42. Enfin, la dernière difficulté ici est celle des conséquences de l’annonce d’un diagnostic de maladie sévère et chronique chez une adolescente déjà en difficultés psychologiques. Il est bien clair que l’annonce a elle-même été source d’anxiété pour Malika et a renforcé des craintes existentielles déjà présentes. De ce fait, la prise en charge au long cours de cette jeune fille se doit d’être la plus globale Bibliographie Une bonne clé pour un diagnostic délicat J. Lerner, service pédiatrie, centre hospitalier d’Orsay ucie, onze ans, a été hospitalisée dans le service de pédiatrie de l’hôpital d’Orsay en février 2008 afin d’éclaircir une symptomatologie sans réponse depuis une année. L UNE ANNÉE DE FIÈVRE INTERMITTENTE Début 2007, Lucie a dix ans quand commencent à se succéder chez elle des épisodes de fièvre élevée (39 °C) d’une dizaine de jours, accompagnés d’asthénie, d’anorexie et de perte de poids, entrecoupés de périodes apyrétiques avec état satisfaisant. Ces poussées fébriles sont isolées et n’évoquent aucune pathologie digestive, pulmonaire, neurologique ou autre. Parmi les examens demandés par son médecin traitant, la seule anomalie trouvée est une VS élevée à 45 mm à la première heure. Lucie est vue une première fois en consultation hospitalière en juin 2007 avec la même pauvreté séméiologique hormis le syndrome inflammatoire modéré. Une sérologie au mycoplasme, douteuse, fait prescrire de la Josacine®, mais cette thérapeutique est vite abandonnée. La persistance des troubles conduit, en septembre de la même andécembre 2008 page 476 née, à l’hospitalisation de Lucie dans un service de pédiatrie. Son état est alors jugé médiocre : net amaigrissement (près de 3 kg), asthénie et fièvre intermittente. L’examen clinique est sans particularité : abdomen parfaitement souple et indolore, aucun trouble digestif, foie et rate normaux, appareil respiratoire normal. On ne note ni toux ni sueurs ; pas de signes méningés, ni d’arthralgie, ni d’arthrite. Les urines sont stériles. La courbe de croissance ne montre aucun fléchissement. Un large screening est pratiqué comprenant toutes les sérologies habituelles. Elles reviennent négatives. Numération et ionogramme sont normaux. Seul le bilan inflammatoire montre une anomalie : la CRP n’est qu’à 14 mais la VS atteint 53 mm. Signalons, dans la batterie des examens complémentaires, l’existence à l’échographie d’une minime lame liquidienne dans le cul-de-sac de Douglas, sans grande signification, alors que fut négligée, semble-t-il, l’étude échographique de l’intestin grêle, dont on verra l’intérêt. Après quelques jours d’hospitalisation, son état s’améliorant sous Apranax ® , l’enfant sort avec ce traitement et le diagnostic de « fièvre prolongée inexpli- Médecine & enfance quée » sensible aux AINS. Dès lors notre petite patiente va rester soumise aux mêmes aléas : alternance de phases de stabilité et de poussées fébriles durant lesquelles fatigue et anorexie sont présentes. UNE PERTE DE POIDS INQUIÉTANTE En février 2008, Lucie est à nouveau hospitalisée, cette fois à l’hôpital d’Orsay. Cette fois encore, aussi bien l’examen clinique que la batterie de tests biologiques sont normaux, alors que la perte de poids, 4 kg en quatre mois, devient inquiétante. Seule se confirme la constance des signes inflammatoires : la VS est maintenant à 70 mm à la première heure. L’hypothèse d’une infection est écartée de même que celle d’une hémopathie. Précisons qu’une intradermoréaction à la tuberculine a été négative et l’échographie cardiaque sans particularité. Quant à la maladie de Crohn, elle est plus d’une fois évoquée, puis rejetée du fait de l’absence de troubles digestifs, de diarrhée ou d’anomalie des selles, du fait également d’un aspect normal de l’anus, dépourvu de la moindre fissure, signature presque toujours présente dans cette affection. L’anomalie digestive est finalement suspectée sur la présence à l’échographie d’un aspect épaissi de la dernière anse iléale, épaississement pseudo-stratifié des différentes couches du tractus digestif grêlique et réduction de la lumière intestinale à ce niveau. L’orientation digestive du processus gagnant en probabilité, la demande d’un BULLETIN dosage de calprotectine, nouveau marqueur fécal de l’inflammation digestive, est décidée. Le résultat est sans appel : la calprotectine est supérieure à 2000 μg/g alors que la normale est inférieure à 50. Précisons par ailleurs que la recherche, au demeurant peu spécifique, des marqueurs sérologiques des anticorps sérologiques s’est révélée positive pour les ASCA et négative pour les ANCA. Grâce à cette orientation décisive, un examen histologique de la muqueuse par endoscopie est demandé. Il confirme le diagnostic de maladie de Crohn en mettant en évidence des granulomes avec atteinte pancolitique et iléite. A partir de là, Lucie fut prise en charge dans un service spécialisé et son état s’améliora très vite. LA CALPROTECTINE, MARQUEUR DE L’INFLAMMATION INTESTINALE La découverte de ce marqueur date des années 2000. Elle est due conjointement à une équipe américaine et une équipe danoise. En 2004, Nathalie Kapel, qui dirige le laboratoire de coprologie fonctionnelle à l’hôpital de la PitiéSalpêtrière, publiait dans Les Archives de pédiatrie une mise au point sur les marqueurs inflammatoires fécaux en pathologie digestive de l’enfant [1]. Parmi les quelques facteurs énumérés, la calprotectine paraît le plus fiable pour détecter une atteinte inflammatoire orga- D’ABONNEMENT A nique du tube digestif. Son dosage, à partir d’un fragment de selle, est facile et, étant insensible à la protéolyse, elle résiste parfaitement au transport. La calprotectine est présente dans les granules des polynucléaires neutrophiles et participe à la régulation des réponses immunitaires. Sa concentration est corrélée au nombre de phagocytes et donc au degré de l’inflammation mucosale. Son taux est toujours bas en cas de maladie strictement fonctionnelle et régulièrement élevé dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Il faut noter que chez le nourrisson, l’hyperperméabilité de la muqueuse intestinale se traduit par une élévation de la calprotectine mais à un taux moindre cependant qu’en cas d’entérocolite ulcéronécrosante. La mise en évidence de ce marqueur est d’un intérêt majeur, puisqu’il est susceptible d’orienter les examens qui confirmeront, comme dans notre observation, la maladie inflammatoire organique de l’intestin. De plus, le dosage régulier de la calprotectine au décours du traitement est un excellent test pour mesurer son efficacité : son taux fluctue au gré des améliorations. Il semble que cet examen soit réservé aux laboratoires très spécialisés, comme le laboratoire de Nathalie Kapel, et que son coût avoisine les 50 euros. Pour en savoir plus KAPEL N. : « Marqueurs inflammatoires fécaux en nutrition et pathologies digestives chez l’enfant », Arch. Pédiatr., 2004 ; 11 : 403-5. TURCK D. (dossier dirigé par) : « La maladie de Crohn de l’enfant en 2003 », Méd. Enf., 2003 ; 23 : 597-614. MEDECINE & NOM, Prénom Adresse Code postal, ville Courrriel Je m’abonne pour un an : 50 euros Je m’abonne pour deux ans : 80 euros Je joins un chèque à l’ordre de Médecine & enfance Règlement par mandat administratif Bulletin à envoyer à Médecine & enfance, 23 rue Saint-Ferdinand, 75017 Paris. Dans tous les cas, un reçu vous sera adressé. décembre 2008 page 477 E N FA N C E