à participer à la vie publique. il explique donc que le vrai citoyen est celui qui va exercer pleinement ses
droits politiques. au total ce sera un homme adulte de condition libre qui n'est pas un étranger. il faut
donc introduire des critères supplémentaires en fonction des cités:
* la naissance: dans une cité comme Athènes depuis 451 (décret que Périclès a fait adopter) ne
peuvent être citoyens que les hommes libres nés d'un père et d'une mère athénien = double affiliation
civique. Cette précision écrase donc les gens nés d'un père citoyen et d'une mère étrangère. Ce décrte
n'a pas été adopté par hasard: il a eu des conséquences importantes. en 445 une cargaison de grain est
arrivée à Athènes. Le principe veut qu'on partage mais on s'est souvenu du décret et Plutarque explique
qu'on a alors révisé les listes de citoyens et que beaucoup de citoyens ont été exclus du corps civique. on
distingue les gens dans le corps civique: classification de Solon en fonction des revenus annuels: 4 classes
censitaires: pentacosiomedimes (revenu supérieur à 500 mesures de grains), les hippeis (revenu entre
300 et 500), zeugites puis tètes (moins de 200 mesures). Seuls les trois 1res classes ont accès aux
magistratures. le seul droit des thètes est de participer à l'assemblée du peuple et au tribunat. on peut
aussi restreindre le corps civique. la tendance a été à Athènes à la restriction du corps civique car être
citoyen apporte des privilèges considérable = élite de privilégiés. le décret amène une restriction du
corps civique et a donc été plus ou moins bien appliqué à Athènes car il y a eu les circonstances: guerre
du Péloponnèse qui a été une catastrophe démographiquement donc on s'est montré laxiste sur
l'application du décret de Périclès. On a accepté dans le corps civique beaucoup de gens qui n'auraient
pas dû y figurer. En 403 quand la démocratie est rétablie on a remis en rigueur le décret de Périclès.
Après on veut que tout citoyen athénien soit fils de père et mère athénien + interdiction des mariages
mixtes. tout cela ferme donc de plus en plus le corps civique.
*le métier: l'idéal au sein d'une cité est que le citoyen se consacre pleinement à son métier de
citoyen = ait déjà les moyens de vivre pour pouvoir se mettre au service de la cité. Mais il faut gagner sa
vie et il y avait même à Athènes une loi qui interdisait à un citoyen athénien de reprocher son métier.
Mais tous les métiers ne sont pas également considéré (paysans très bien vus mais travailleurs manuels
et artisans moins bien vus). En Béotie, à Thèbes, on exigeait un cens pour accéder à la citoyenneté mais il
fallait aussi que les artisans pour exercer leurs droits civiques se soient retirés des affaires depuis au
moins 10 ans. on voit donc bien que certains métiers peuvent constituer un handicap pour exercer ses
droits civiques.
dans beaucoup de cités il y avait peu de citoyens. le corps civique est réduit. ). À Massalia (Marseille) =
600 citoyens = timuques dont 15 personnes formées un conseil et géraient la cité. Au 5e et au 4e siècle à
Sparte les citoyens sont les égaux et sont de moins en moins nombreux à cause des combats menés. Ils
sont minoritaires face aux populations libres mais qui ne sont pas citoyens = périèques et les anciens
messéniens = hilotes. Tout dépend donc des cités.
L’admission et l'exclusion dans le corps civique peuvent être individuelles. Pour l'exclusion on peut parler
de l'ostracisme = exil mais garde biens. Dans ce cas la personne ostracisée est temporairement mis à
l'écart du corps civique. Mais il y a aussi des sanctions qui peuvent être prises en cas de choses graves
(religion) = atinie = exclus de l'agora, assemblée du peuple et du tribunat. Les admissions peuvent se
faire aussi au compte-goutte car les athéniens prennent des précautions. il faut d'abord que l'étranger
soit un bienfaiteur de la cité. il faut aussi qu'il y ait eu vote à l'assemblée du peuple. N’importe qui peut
donc contester cette décision en justice. Au 5e siècle il y a eu un cas d'admission collectif concernant une
cité parmi les plus alliée des fidèles d'Athènes = Platées en Béotie. lors de la guerre du Péloponnèse la