MISE AU POINT Chirurgie des tremblements Surgical treatment of tremor V. Fraix* Abonnezvous en ligne ! Bulletin d’abonnement disponible page 271 www.edimark.fr D ès le début du XXe siècle, la réalisation de lésions du faisceau cortico-spinal permettait de supprimer le tremblement de repos de la maladie de Parkinson (MP), parallèlement à la survenue d’une parésie. Le traitement neurochirurgical des tremblements s’est développé dans les années 1950 avec la mise en évidence de l’effet bénéfique de lésions du noyau ventrolatéral du thalamus sur le tremblement de repos et le tremblement d’action. Les progrès de la neuroimagerie, des techniques de chirurgie stéréotaxique et l’amélioration des connaissances sur le fonctionnement des ganglions de la base ont permis de développer la technique de stimulation cérébrale profonde. Appliquée à différentes structures, elle permet de traiter les troubles du mouvement insuffisamment contrôlés par les traitements médicamenteux, dont les tremblements (1). Plus récemment, la radiochirurgie lésionnelle Gamma Knife a connu un regain d’intérêt comme alternative thérapeutique à la stimulation cérébrale profonde lorsque cette dernière est contre-indiquée (2). Le recours à un traitement neurochirurgical au cours de l’évolution des tremblements ne concerne qu’un nombre relativement restreint de patients. Le choix de la technique et de la cible chirurgicale doit concilier une efficacité significative avec une prise de risque minimale. Indications et contre-indications * Unité des troubles du mouvement, pôle neurologie-psychiatrie, CHU de Grenoble. La prise en charge des tremblements n’est pas toujours aisée en raison de l’efficacité souvent partielle ou de la mauvaise tolérance des traitements médicamenteux, observées chez 50 % des patients. Le traitement neurochirurgical des tremblements, indépendamment de la nature du tremblement et de la technique utilisée, ne s’applique toutefois qu’à 236 | La Lettre du Neurologue • Vol. XIV - n° 8 - septembre 2010 un nombre restreint de patients (5 à 10 %). Il s’agit principalement de sujets présentant un tremblement de repos invalidant au cours de l’évolution d’une MP ou un tremblement postural et d’action sévère dans le cadre d’un tremblement essentiel. Le caractère invalidant ou sévère d’un tremblement est généralement lié à la persistance d’un grand tremblement, non contrôlé par un traitement médicamenteux bien mené, ou, dans le cas d’une maladie de Parkinson, à la présence concomitante de complications motrices de la dopathérapie, fluctuations et dyskinésies, malgré un traitement optimal. D’autres formes de tremblement peuvent être traitées chirurgicalement, lorsqu’elles sont à l’origine d’une gêne fonctionnelle dans les activités de la vie quotidienne (3). Ces indications restent exceptionnelles ; les résultats sont très variables et dépendent des caractéristiques du tremblement et du choix de la cible. Le tremblement cérébelleux, fréquemment observé au cours de l’évolution des scléroses en plaques (SEP), peut être traité chirurgicalement sous réserve de l’absence d’évolutivité de la maladie causale lors de la prise en charge. Le tremblement d’action symptomatique, souvent secondaire à une lésion traumatique ou vasculaire située sur les voies cérébello-rubro-thalamocorticales, le tremblement mixte de Holmes, le tremblement primaire de l’écriture et le tremblement dystonique peuvent également être traités chirurgicalement. Dans les formes symptomatiques de tremblement, les lésions cérébrales doivent être limitées ou circonscrites. La réalisation d’une IRM encéphalique permet de s’assurer de l’absence d’atrophie sévère, d’hypersignaux diffus en pondération T2 ou de malformations sur le trajet théorique d’accès à la cible anatomique choisie, pour limiter le risque de complications chirurgicales. Le patient ne doit pas présenter de troubles cognitifs ni de troubles psychiatriques sévères non contrôlés lors de la prise en charge. Points forts »» Les formes sévères de tremblement essentiel, de tremblement parkinsonien et les tremblements d’action symptomatiques peuvent être traitées chirurgicalement. »» La stimulation cérébrale profonde est indiquée en cas d’échec des traitements médicamenteux. »» Le noyau ventral intermédiaire et le complexe ventro-oral antérieur et postérieur du thalamus sont les cibles de choix pour le traitement du tremblement essentiel. »» Le noyau subthalamique est la cible de première intention pour le traitement du tremblement de repos de la maladie de Parkinson. »» Le tremblement de repos et le tremblement postural distal des membres sont plus faciles à améliorer que le tremblement proximal intentionnel. »» La radiochirurgie Gamma Knife du thalamus est une alternative thérapeutique en cas de contre-indication à la stimulation cérébrale profonde. L’état général ou physiologique doit être satisfaisant. Un traitement anticoagulant par antivitamine K, antiagrégant plaquettaire ou anti-inflammatoire non stéroïdien ne pouvant être interrompu constitue une contre-indication à un traitement neurochirurgical non radiochirurgical. La limite d’âge théorique pour une intervention neurochirurgicale a été arbitrairement fixée à 70 ans. Il s’agit toutefois d’un critère de sélection relatif qui doit être pris en compte en fonction de la nature du tremblement, de la cible anatomique, de la présence éventuelle de troubles cognitifs, de l’état général et de l’imagerie. Si ces critères sont définis de façon formelle pour la MP, ils restent à l’appréciation des équipes neurologique et neurochirurgicale pour les autres indications. Cibles anatomiques et techniques chirurgicales Cibles anatomiques (figure) Le noyau ventral intermédiaire (Vim) du thalamus, tel que défini par Hassler, a été la première cible chirurgicale du tremblement (4). Le choix de la cible chirurgicale est déterminé par les données anatomo-fonctionnelles et cliniques obtenues avec l’amélioration des techniques d’imagerie, d’électrophysiologie et d’évaluation clinique. Le noyau Vim, situé dans la partie postérieure du noyau ventrolatéral du thalamus, et plus particulièrement dans sa limite antérieure, reste la cible de choix pour le traitement du tremblement, indépendamment de la technique chirurgicale, en dehors du tremblement parkinsonien. Dans la MP, la stimulation ou la lésion du noyau Vim du thalamus n’est plus indiquée, excepté dans les formes à prédominance tremblante ou lorsque le risque chirurgical est élevé, notamment chez des sujets trop âgés pour être traités par stimulation bilatérale des noyaux subthalamiques (NST), cible de référence dans cette indication (1). D’autres cibles ont été étudiées dans différentes indications. Le complexe thalamique ventro-oral, constitué des noyaux ventro-oraux antérieur et postérieur (Voa/Vop), reçoit des afférences pallidales et est préconisé comme cible du tremblement essentiel. Des données anatomo-fonctionnelles suggèrent que le noyau Vop est également une voie de projection cérébelleuse, et la stimulation concomitante du noyau Vim et du noyau Vop pourrait potentialiser Mots-clés Tremblement Stimulation cérébrale profonde Radiochirurgie Gamma Knife Thalamus Région subthalamique Highlights »» Severely disabling essential, parkinsonian and post-lesional action tremor can be treated by surgery. »» Medical therapy non-responsive tremor can be treated by deep brain stimulation. »» Ventral intermediate thala­mus and anterior and posterior parts of the ventro-oral thalamus are the best targets to treat essential tremor. »» Subthalamic nucleus stimulation is indicated to treat parkinsonian rest tremor. »» Rest and postural distal limb tremors are more improved than proximal and intention tremor. »» Unilateral thalamic Gamma Knife radiosurgery can be indicated to treat tremor if deep brain stimulation is contraindicated. Keywords Tremor Deep brain stimulation Gamma Knife radiosurgery Thalamus Subthalamic area CI : capsule interne ; CC : corps calleux ; CG : corps genouillé ; Dm : noyaux dorsaux du thalamus ; GPe : globus pallidum externe ; GPi : globus pallidum interne ; H2 : champs de Forel ; NC : noyau caudé ; ot : tractus optique ; Pu : pulvinar ; Raprl : radiations prélemniscales ; Rt : noyau réticulaire ; SNr : substantia nigra pars reticulata ; STN : noyau subthalamique ; Vci : noyau ventro-caudal interne ; Vim : noyau ventral intermédiaire du thalamus ; VL : ventricule latéral ; Voa : noyau ventro-oral antérieur ; Vop : noyau ventro-oral postérieur ; Zi : zona incerta. Figure. Cibles anatomiques pour le traitement chirurgical des tremblements. Coupe sagittale schématique du thalamus et de la région subthalamique postérieure d’après Hassler (14,5 mm de latéralité par rapport à la ligne médiane). La Lettre du Neurologue • Vol. XIV - n° 8 - septembre 2010 | 237 MISE AU POINT Chirurgie des tremblements l’effet antitrémorique de la stimulation à haute fréquence du Vim et améliorer respectivement les composantes proximale et distale des tremblements d’action, principalement le tremblement essentiel, cérébelleux et de Holmes (5). La région subthalamique postérieure est utilisée comme cible pour traiter les tremblements d’action post-traumatiques et le tremblement cérébelleux de la SEP (6, 7). Elle est délimitée en avant par le bord postérieur du NST, en arrière par le lemnisque médian et le noyau ventro-caudal, latéralement par le bras postérieur de la capsule interne, dans sa partie médiale par le bord antéro-latéral du noyau rouge, dans sa partie inférieure par la substance noire, et dans sa partie supérieure par les noyaux thalamiques ventraux. Les structures anatomiques qui constituent cette région associent la zona incerta (ZI) qui a des connexions avec le cervelet et le thalamus, les radiations prélemniscales (RPL) constituées de fibres cérébello-thalamiques, et les champs de Forel H1 et H2. Le rôle des connexions entre les différentes structures de la région subthalamique et les voies cérébelleuses dans la genèse du tremblement reste méconnu mais fait l’objet d’un regain d’intérêt depuis quelques années, et les effets cliniques de la stimulation à haute fréquence de cette région sont en cours d’exploration. Le globus pallidum interne (GPi) a été proposé comme alternative au noyau Vim du thalamus pour le traitement du tremblement dystonique et le NST pourrait être la cible de choix pour le tremblement de Holmes. La région sub­thalamique postérieure et le GPi ne font pas l’objet d’un consensus, à ce jour, dans les indications décrites ci-dessus. Techniques chirurgicales, mécanismes et procédures La réalisation des premières lésions par thermo­ coagulation était fondée sur des données empiriques et sur les constatations anatomiques faites après lésion vasculaire de ces structures. Cette technique, telle qu’elle était pratiquée jusqu’au début des années 1990, a été abandonnée en raison de ses effets indésirables potentiels, surtout après lésion bilatérale, au profit de la stimulation cérébrale à haute fréquence des différentes structures anatomiques, et plus récemment de la chirurgie lésionnelle par radiochirurgie Gamma Knife. Les mécanismes d’action de la stimulation cérébrale profonde restent méconnus ; elle reproduit les effets d’une lésion pour une fréquence de stimulation supérieure ou égale 238 | La Lettre du Neurologue • Vol. XIV - n° 8 - septembre 2010 à 50 Hz, généralement 130 Hz. La stimulation à haute fréquence pourrait inactiver des populations neuronales par l’intermédiaire de la libération d’un neurotransmetteur inhibiteur, ou par blocage de la dépolarisation cellulaire ou des canaux ioniques. Les lésions et la stimulation à haute fréquence pourraient également agir en bloquant les signaux oscillatoires anormaux des noyaux Vim et Vop synchrones du tremblement, en modifiant ou en brouillant la fréquence de décharge des populations neuronales (1). La procédure chirurgicale d’implantation d’électrodes de stimulation repose pour toutes les cibles sur les mêmes principes. L’étape initiale est le repérage anatomique de la cible par une ou plusieurs techniques telles la ventriculographie ou l’IRM encéphalique en conditions stéréotaxiques, utilisées individuellement ou couplées pour une plus grande précision anatomique. L’étape suivante consiste à implanter la ou les électrodes dans la cible choisie. La progression des électrodes jusqu’à la cible est suivie par téléradiographie ou radioscopie et par l’étude électrophysiologique des structures anatomiques traversées. La réalisation de l’intervention neuro­ chirurgicale, sous anesthésie locale, permet d’évaluer le bénéfice clinique direct et les effets indésirables de la stimulation à haute fréquence des électrodes et permet de déterminer la trajectoire idéale d’implantation de l’électrode chronique de stimulation. La position de l’électrode est choisie en fonction de la qualité des enregistrements électrophysiologiques et de la fenêtre thérapeutique entre le seuil d’apparition de l’effet antitrémorique et le seuil de survenue des effets indésirables lors de l’évaluation clinique peropératoire. Les électrodes de stimulation chronique dont l’extrémité est constituée de quatre contacts de 1,5 mm séparés de 0,5 à 1,5 mm selon le modèle choisi (modèles 3 389 ou 3 387, Medtronic®, Minneapolis, États-Unis) sont reliées par un câble de connexion sous-cutané à un neurostimulateur mono- ou bicanal (Soletra ou Kinetra, Medtronic®, Minneapolis, États-Unis). Des ajustements répétés des paramètres de stimulation et une adaptation du traitement médicamenteux sont nécessaires au cours des premiers mois postopératoires pour obtenir un état moteur stable. La radiochirurgie Gamma Knife consiste à délivrer, avec une précision stéréotaxique, un rayonnement gamma issu de multiples sources de rayons cobalt radioactifs. Ce rayonnement provoque des modifications biologiques entraînant une lésion très ciblée, se développant progressivement (2). Cette technique constitue une alternative à la stimulation cérébrale MISE AU POINT Chirurgie des tremblements profonde lorsque celle-ci est contre-indiquée. La radiochirurgie Gamma Knife nécessite également un repérage de la cible anatomique à l’aide d’une IRM encéphalique en conditions stéréotaxiques. Les lésions pratiquées requièrent une irradiation de l’ordre de 140 à 160 Gy sur une surface de 4 mm2 (2, 8). Elle ne nécessite pas d’anesthésie, ni de geste chirurgical intracrânien direct, limitant ainsi sa morbi-mortalité. Elle ne peut toutefois être pratiquée qu’unilatéralement. Complications Chirurgie lésionnelle La survenue d’effets indésirables transitoires est fréquente en période postopératoire immédiate après la réalisation de lésions unilatérales par thermocoagulation, affectant près de 18 % des patients. Un décès par radiotoxicité et erreur de ciblage a été rapporté lors d’une radiochirurgie Gamma Knife chez un sujet parkinsonien (9). Une incidence élevée de complications au long cours est observée après chirurgie lésionnelle bilatérale. Les thalamotomies bilatérales par thermocoagulation ou radiochirurgie sont fréquemment associées à une dysarthrie, une dysphagie ou des troubles cognitifs et, plus rarement, un déficit moteur peut survenir si la lésion est trop étendue ou non optimale. La radiochirurgie Gamma Knife est généralement bien tolérée et les complications sont rares lorsqu’elle est pratiquée de façon unilatérale. Tableau. Indications et cibles anatomiques de la chirurgie du tremblement. NST Vim Voa/Vop GPi ZI/RPL +++ + - - - Tremblement essentiel - +++ ++ - - Tremblement cérébelleux (SEP) - ++ + ? - + Tremblement post-traumatique - ++ ++ - + ? Tremblement de Holmes + ? + ? + ? - - Tremblement dystonique - ++ ? - ++ ? - Tremblement primaire de l’écriture - + ? - - - Tremblement de repos (MPI) GPi : globus pallidum interne ; MPI : maladie de Parkinson ; NST : noyau subthalamique ; Vim : noyau ventral intermédiaire du thalamus ; Voa/Vop : noyau ventro-oral antérieur et postérieur du thalamus, ZI/RPL : zona incerta, radiations prélemniscales ; ? : cible à valider. 240 | La Lettre du Neurologue • Vol. XIV - n° 8 - septembre 2010 Stimulation à haute fréquence Les événements indésirables pouvant être observés avec la technique de stimulation à haute fréquence peuvent être divisés en effets indésirables liés à la procédure chirurgicale, au matériel implanté et à la stimulation (1, 10). Les complications liées à la procédure chirurgicale et retentissant sur les activités de la vie quotidienne concernent 2 à 4 % des patients après implantation d’électrodes cérébrales profondes. La survenue d’un hématome intracérébral peut être associée à un déficit neurologique qui varie selon la topographie et la taille de la lésion. L’IRM encéphalique postopératoire peut révéler une contusion ou une suffusion hémorragique le long du trajet de l’électrode, symptomatique ou non, régressive en quelques semaines. Le risque de survenue de complications liées au matériel implanté comporte des complications infectieuses secondaires à l’implantation de matériel étranger dans 2 % des cas, des fractures du câble de connexion, des fractures ou déplacement secondaire d’électrode, des cas de dysfonctionnement du neurostimulateur ou d’érosion cutanée en regard du matériel implanté. Les effets indésirables provoqués par la stimulation sont réversibles à l’arrêt de celle-ci. Ils diffèrent selon la cible, et leur survenue peut être favorisée par un positionnement non optimal des électrodes. Ils peuvent être limités par le maintien d’une intensité de stimulation infraliminaire, c’est-à-dire inférieure au seuil de survenue de l’effet indésirable, ou par une modification des paramètres de stimulation ou des contacts stimulés. Résultats (tableau) Tremblement parkinsonien et tremblement essentiel L’effet antitrémorique au long cours de la stimulation du NST pour le tremblement de repos de la MP est supérieur à celui du noyau Vim du thalamus (1). La stimulation du Vim ou la thalamotomie par radiochirurgie dans la MP est réservée aux sujets présentant un tremblement sévère et une contre-indication à la stimulation du NST de par leur âge, leur condition générale ou en raison d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant ne pouvant être interrompu. Les données concernant les effets de la stimulation thalamique du Vim sur le tremblement essentiel sont très nombreuses (11, 12). Un effet antitrémorique significatif est observé dans MISE AU POINT plus de 80 % des cas, le degré d’amélioration du tremblement est estimé à 60 % en moyenne dès le troisième mois postopératoire. La stimulation est efficace sur les composantes posturale et intentionnelle et les activités de la vie quotidienne sont améliorées de 43 à 75 % (13, 14). Le tremblement du chef est amélioré dans 15 à 100 % des cas si la procédure chirurgicale est bilatérale. Au long cours, le tremblement postural reste amélioré alors que l’effet peut être moindre sur la composante intentionnelle (14, 15). Les effets indésirables les plus fréquemment observés avec la stimulation du Vim sont les paresthésies cheiro-orales et contro­ latérales à la stimulation, souvent transitoires à la mise en route du neurostimulateur, et la dysarthrie qui affecte près de 20 % des sujets, surtout dans les procédures bilatérales, mais qui reste moins fréquente qu’après lésion thalamique. La perte de bénéfice parfois observée au long cours peut être liée à la progression du tremblement postural ou à celle du tremblement d’action. Par ailleurs, les ajustements des paramètres de stimulation réalisés pour augmenter le champ de diffusion électrique et améliorer un effet antitrémorique insuffisant peuvent provoquer une ataxie par diffusion aux voies cérébello-thalamiques (1). Les thalamotomies par thermocoagulation améliorent le tremblement postural et intentionnel controlatéral dans des proportions similaires, mais cette amélioration reste latéralisée en raison du caractère unilatéral des procédures. Le maintien de l’effet antitrémorique au long cours est plus constant après thalamotomie, mais les activités de la vie quotidienne et la qualité de vie sont meilleures chez les sujets traités par stimulation cérébrale (15). Il n’y a pas eu, à ce jour, d’étude comparative des effets de la stimulation cérébrale profonde du noyau Vim du thalamus et des thalamotomies par radiochirurgie Gamma Knife sur les tremblements. Une réduction de l’amplitude du tremblement d’action d’au moins un tiers chez 56 à 92 % des sujets présentant un tremblement essentiel est rapportée à court terme avec la radiochirurgie Gamma Knife. Cette amélioration persiste chez 70 % des sujets au long cours (2, 8, 16, 17). Tremblement cérébelleux et tremblements d’action symptomatiques Les effets de la stimulation thalamique et de la stimulation sur la région subthalamique postérieure sur les tremblements cérébelleux et sur les tremblements d’action lésionnels ont été étudiés principalement dans le cadre de la SEP et des tremblements post-traumatiques (6, 18-20). Une centaine de cas de tremblement cérébelleux lié à une SEP et une dizaine de cas de tremblement post-traumatique ont été publiés, dans le cadre d’études monocentriques, rarement contrôlées. Les effets de la stimulation à haute fréquence sont comparés à ceux de la chirurgie lésionnelle par thermocoagulation dans quelques études (15, 18). Seuls quelques cas de stimulation thalamique, du noyau subthalamique et de la région subthalamique, réalisée dans le cadre d’un tremblement mixte de Holmes sont rapportés dans la littérature (7). Dans ces indications, le taux de décès est de 1 % et le taux de complications hémorragiques intracérébrales est évalué à 3 % ; 8 % des sujets souffrant de SEP ont présenté une exacerbation de leurs symptômes dans le mois suivant l’implantation (19). Une suppression du tremblement en période post­opératoire immédiate, liée à un effet microlésionnel, est rapportée dans 96 % des cas, associée à une amélioration fonctionnelle dans la vie quotidienne dans 85 % des cas (20). La réduction du tremblement postural est estimée à 64 % au long cours, celle du tremblement intentionnel, à 36 %. L’amélioration fonctionnelle est maintenue au long cours après stimulation cérébrale alors qu’elle n’est plus que de 48 % après chirurgie lésionnelle. La stimulation des noyaux Vim et Voa/Vop est efficace sur le tremblement distal monofréquentiel, alors que les tremblements proximaux, plus complexes, seraient mieux contrôlés par la stimulation de la zona incerta, d’où le recours de plus en plus fréquent à des implantations multiples (5-7). Tremblements rares Deux cas de tremblement primaire de l’écriture traités par stimulation du noyau Vim du thalamus sont rapportés dans la littérature avec une résolution complète du tremblement 12 mois après l’intervention. Les formes sévères de tremblement dystonique peuvent être traitées par stimulation cérébrale profonde (1). Le choix de la cible est débattu, le tremblement est amélioré par la stimulation du noyau Vim du thalamus, alors que la composante dystonique est améliorée par la stimulation du GPi. Le tremblement peut échapper à la stimulation du Vim et récidiver après quelques mois, il pourrait être amélioré durablement par la stimulation du GPi. Ces données restent à confirmer. Références bibliographiques 1. Pollak P, Krack P. Deep brain stimulation for movement disorders. In: Jankovic J, Tolosa E (ed). Parkinson’s disease and movement disorders. Fifth ed. Philadelphia: Lippincott Williams & Wilkins;2007:653-91. 2. Ohye C, Shibazaki T. 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Le développement des techniques de neuro-imagerie, de chirurgie stéréotaxique et de radiochirurgie permet de proposer différentes techniques chirurgicales et diverses cibles anatomiques. Les résultats dépendent des caractéristiques sémiologiques du tremblement, de sa distribution topographique et de la technique .../... 13. Hariz GM, Lindberg M, Bergenheim AT. Impact of thalamic deep brain stimulation on disability and healthrelated quality of life in patients with essential tremor. J Neurol Neurosurg Psychiatry 2002;72(1):47-52. 14. Lyons KE, Pahwa R. Deep brain stimulation and tremor. Neurotherapeutics 2008;5(2):331-8. 15. Schuurman PR, Bosch DA, Merkus MP et al. Long-term follow-up of thalamic stimulation versus thalamotomy for tremor suppression. Mov Disord 2008;23(8):1146-53. 16. Ohye C, Shibazaki T, Sato S. Gamma Knife thalamotomy for movement disorders: evaluation of the thalamic lesion and clinical results. J Neurosurg 2005;102(Suppl.):234-40. 17. 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AVONEX® est remboursé pour les patients ayant présenté un 1er événement démyélinisant accompagné d’un processus inflammatoire actif, si les diagnostics différentiels ont été exclus et si les critères IRM de dissémination temporo-spatiale définis dans l’avis de la Commission de la Transparence du 18/12/2002 et dans la Fiche d’Information Thérapeutique sont réunis. DÉNOMINATION DU MEDICAMENT : AVONEX® 30 microgrammes/0,5 ml (Interféron bêta-1a) solution injectable. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE ET FORME PHARMACEUTIQUE *: Solution injectable - Interféron bêta-1a 30 microgrammes (6 millions d’UI) dans 0,5 ml contenus dans une seringue préremplie. Solution limpide et incolore. DONNÉES CLINIQUES : • Indications thérapeutiques : AVONEX est indiqué dans le traitement : - Des patients atteints de sclérose en plaques (SEP) de forme rémittente. Dans les essais cliniques, celle-ci était caractérisée par deux poussées ou plus survenues au cours des trois années précédentes sans évidence de progression régulière entre les poussées ; AVONEX ralentit la progression du handicap et diminue la fréquence des poussées. - Des patients ayant présenté un seul évènement démyélinisant, accompagné d’un processus inflammatoire actif, s’il est suffisamment sévère pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes par voie intraveineuse, si les diagnostics différentiels possibles ont été exclus et si ces patients sont considérés à haut risque de développer une sclérose en plaques cliniquement définie. Le traitement par AVONEX doit être interrompu chez les patients développant une forme progressive de SEP. • Posologie et mode d’administration : Le traitement devra être initié par un praticien expérimenté dans le traitement de cette maladie. Adulte : La posologie recommandée dans le traitement des formes de SEP évoluant par poussées est de 30 microgrammes (0,5 ml de solution) administrés par voie intramusculaire (IM) une fois par semaine (voir « Précautions particulières d’élimination et manipulation »). Aucun bénéfice supplémentaire n’a été observé en administrant une dose supérieure (60 microgrammes) une fois par semaine. A l’instauration du traitement, les patients peuvent commencer avec une dose totale de 30 microgrammes (0,5 ml de solution) ou bien avec approximativement la moitié de la dose une fois par semaine afin de les aider à s’adapter au traitement ; ensuite, la dose sera augmentée jusqu’à obtention de la dose totale de 30 microgrammes (0,5 ml de solution). Afin d’obtenir une efficacité satisfaisante, une dose de 30 microgrammes (0,5 ml de solution) une fois par semaine devra être atteinte et maintenue après la période d’augmentation initiale. Il existe un dispositif manuel permettant d’administrer environ la moitié de la dose pour les patients débutant le traitement par AVONEX. Aucun bénéfice supplémentaire n’a été observé en administrant une dose supérieure (60 microgrammes) une fois par semaine. Enfant et adolescent : Aucune étude formelle clinique ou de pharmacocinétique n’a été conduite chez l’enfant ou l’adolescent. Cependant, des données publiées limitées suggèrent que le profil de sécurité d’AVONEX chez les adolescents âgés de 12 à 16 ans recevant une injection par voie intramusculaire de 30 microgrammes une fois par semaine, est similaire à celui observé chez les adultes. Il n’existe pas d’information sur l’utilisation d’AVONEX chez l’enfant de moins de 12 ans. Par conséquent, AVONEX ne doit pas être utilisé dans cette population. Sujet âgé : Les études cliniques n’ont pas inclus suffisamment de patients âgés de 65 ans et plus pour permettre de déterminer si cette population répond différemment au traitement que celle des patients plus jeunes. Toutefois, sur la base du schéma d’élimination du principe actif, il n’existe aucune raison théorique de modifier la posologie chez le sujet âgé. Il convient de changer le site d’injection intramusculaire chaque semaine. Le médecin peut prescrire l’utilisation d’une aiguille de 25 mm de taille 25G pour les patients chez qui cette aiguille est plus appropriée pour l’injection intramusculaire. Afin de réduire les symptômes pseudo-grippaux associés au traitement par AVONEX, l’administration d’un antalgique antipyrétique avant l’injection et pendant les 24 heures suivant chaque injection est conseillée. Ces symptômes sont habituellement présents pendant les premiers mois de traitement. A ce jour, la durée totale du traitement n’est pas connue. Les patients devront être examinés au plan clinique après deux ans de traitement et la prolongation du traitement devra être décidée au cas par cas par le médecin traitant. Le traitement devra être interrompu chez les patients développant une forme chronique progressive de SEP. • Coût du traitement journalier : 33,60 Euros. • Contre-indications : - Initiation du traitement pendant la grossesse (voir « Grossesse et Allaitement ») - Patients ayant des antécédents d’hypersensibilité aux interférons ß naturels ou recombinants ou à l’un des excipients - Patients présentant une dépression sévère et/ou des idées suicidaires (voir « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi » et « Effets Indésirables »). • Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* : AVONEX doit être utilisé avec prudence chez les patients déprimés. Dépression et idées suicidaires sont connues pour survenir plus fréquemment chez les patients atteints de sclérose en plaques et être associées à l’utilisation des interférons. Il est recommandé aux patients de signaler immédiatement tout symptôme de dépression et/ou d’idées suicidaires à leur médecin traitant. Prudence en cas d’administration d’AVONEX chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie et /ou sous traitement antiépileptique, en particulier si les crises ne sont pas contrôlées de façon satisfaisante par le traitement antiépileptique. Administration avec prudence et surveillance étroite en cas d’insuffisance hépatique ou rénale sévères et de myélosuppression sévère. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance particulière afin de déceler tout signe d’atteinte hépatique et la prudence est de rigueur lorsque des interférons sont administrés en même temps que d’autres médicaments connus pour provoquer une atteinte hépatique. Surveillance particulière en cas de maladie cardiaque (angor, insuffisance cardiaque congestive ou arythmie), afin de déceler une aggravation éventuelle de leur état clinique durant le traitement par AVONEX. L’utilisation des interférons peut entraîner des perturbations des examens biologiques. Des patients sont susceptibles de développer des anticorps contre AVONEX. • Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions* : Aucune étude spécifique d’interaction n’a été réalisée chez l’homme. L’expérience clinique a montré que les patients atteints de SEP peuvent recevoir AVONEX et des corticostéroïdes ou de l’ACTH au cours des poussées. Il convient d’être prudent en cas d’administration simultanée d’AVONEX avec d’autres médicaments à marge thérapeutique étroite et dont l’élimination dépend largement du cytochrome P-450 (antiépileptiques et certaines classes d’antidépresseurs…). • Grossesse et allaitement* : Les informations sur l’utilisation d’AVONEX pendant la grossesse sont limitées. Les données disponibles traduisent l’éventualité d’un risque accru d’avortement spontané. L’initiation du traitement est contre-indiquée en cours de grossesse. Les femmes en âge de procréer devront utiliser les moyens contraceptifs appropriés. En l’absence de données concernant le passage d’AVONEX dans le lait maternel et en raison de la possibilité d’effets indésirables graves chez les nourrissons, interrompre l’allaitement ou le traitement par AVONEX. • Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines* • Effets indésirables* : le plus fréquemment : symptômes pseudo-grippaux tels que myalgies, fièvre, frissons, hypersudation, asthénie, céphalées, nausées ; plus marqués en début de traitement et dont la fréquence diminue avec la poursuite du traitement. Effets indésirables déclarés lors des essais cliniques et/ou rapportés en post-AMM : Investigations : fréquent : lymphopénie, leucopénie, neutropénie, baisse de l’hématocrite, hyperkaliémie, augmentation de l’urée sanguine ; peu fréquent : thrombopénie ; fréquence indéterminée : perte de poids, prise de poids, anomalies des tests hépatiques. Affections cardiaques : fréquence indéterminée : Cardiomyopathie, insuffisance cardiaque congestive (voir « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »), palpitations, arythmie, tachycardie. Affections hématologiques et du système lymphatique : fréquence indéterminée : pancytopénie, thrombopénie. Affections du système nerveux : très fréquent : céphalée ; fréquent : spasticité musculaire, hypoesthésie ; fréquence indéterminée : symptômes neurologiques, syncope, hypertonie, vertiges, paresthésie, crises d’épilepsie, migraine. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : fréquent : rhinorrhée ; rare : dyspnée. Affections gastro-intestinales : fréquent : vomissements, diarrhée, nausées. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : fréquent : éruptions cutanées, hypersudation, contusion ; peu fréquent : alopécie ; fréquence indéterminée : oedème de Quincke, prurit, érythème vésiculaire, urticaire, aggravation de psoriasis. Affections musculo-squelettiques et systémiques : fréquent : crampes musculaires, cervicalgie, myalgie, arthralgie, douleurs dans les extrémités, lombalgie, raideur musculaire, raideur musculo-squelettique ; fréquence indéterminée : lupus érythémateux disséminé, faiblesse musculaire, arthrite. Affections endocriniennes : fréquence indéterminée : hypothyroïdie, hyperthyroïdie. Troubles du métabolisme et de la nutrition : fréquent : anorexie. Infections et infestations : fréquence indéterminée : abcès au site d’injection. Affections vasculaires : fréquent : rougeur du visage ; fréquence indéterminée : vasodilatation. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : très fréquent : syndrome pseudo-grippal, fièvre, frissons, hypersudation ; fréquent : douleur au site d’injection, érythème au site d’injection, ecchymose au site d’injection, asthénie, douleur, fatigue, malaise, sueurs nocturnes ; peu fréquent : sensation de brûlure au site d’injection ; fréquence indéterminée : réaction au site d’injection, inflammation au site d’injection, cellulite au site d’injection, nécrose au site d’injection, saignement au site d’injection, douleur thoracique. Affections du système immunitaire : fréquence indéterminée : réaction anaphylactique, choc anaphylactique, réactions d’hypersensibilité (oedème de Quincke, dyspnée, urticaire, éruption, éruption prurigineuse). Affections hépatobiliaires : fréquence indéterminée : insuffisance hépatique (voir « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »), hépatite, hépatite auto-immune. Affections des organes de reproduction et du sein : peu fréquent : métrorragie, ménorragie. Affections psychiatriques : fréquence indéterminée : dépression (voir « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »), insomnie, suicide, psychose, anxiété, confusion, labilité émotionnelle. • Surdosage* PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES* : • Propriétés pharmacodynamiques* : interférons, code ATC : L03 AB07. • Propriétés pharmacocinétiques* • Données de sécurité préclinique* • DONNÉES PHARMACEUTIQUES* : • Liste des excipients* • Incompatibilités* • Durée de conservation : 2 ans. • Précautions particulières de conservation : A conserver au réfrigérateur (2°C - 8°C). NE PAS CONGELER. AVONEX peut être conservé à température ambiante (entre 15°C et 30°C) pendant une durée n’excédant pas une semaine. A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière. • Nature et contenu de l’emballage extérieur* : Seringue de 1 ml munie d’un opercule avec sécurité et d’un piston contenant 0,5 ml de solution. • Précautions particulières d’élimination et manipulation* : AVONEX est fourni sous forme d’une solution injectable prête à l’emploi, en seringue préremplie. Une fois sorti du réfrigérateur, AVONEX doit être amené à température ambiante (15°C-30°C) environ 30 minutes avant l’injection. Ne pas utiliser de source externe de chaleur comme, par exemple, de l’eau chaude pour réchauffer AVONEX. Si la solution contient des particules en suspension ou si elle n’est pas limpide et incolore, la seringue préremplie ne doit pas être utilisée. L’aiguille pour l’injection intramusculaire est fournie. La solution ne contient pas de conservateur. Chaque seringue préremplie contient une seule dose d’AVONEX. Eliminer toute fraction inutilisée. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.• LISTE I • Médicament soumis à une surveillance particulière pendant le traitement. Médicament soumis à prescription initiale et renouvellement réservés aux spécialistes en neurologie. TITULAIRE DE L’AMM : Biogen Idec Limited, Innovation House, 70 Norden Road, Maidenhead, Berkshire, SL6 4AY, Royaume-Uni. Information médicale et Pharmacovigilance : N° Vert 0 800 84 16 64. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : EU/1/97/033/003. • CODE CIP : 343 232-6 : solution injectable ; boîte de 4 seringues préremplies + 4 aiguilles. • Prix : 940,87 Euros. Remb. Séc. Soc. à 65%. Agréé aux Collectivités. Médicament d’exception et prescription en conformité avec la FIT. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : Date de première autorisation : 13/03/1997 – Date de dernier renouvellement de l’autorisation : 13/03/2007 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 12/2008 * Pour des informations plus complètes, veuillez consulter la monographie sur le site http://www.emea.europa.eu/. MLR 03/09. Biogen Idec France - S.A.S. au capital de 40 000 Euros – N° 398410126 RCS Nanterre « Le Capitole » 55 avenue des Champs Pierreux 92012 Nanterre Cedex - France 204998-LETTRE NEURO PRESSE AVONEX ml 180x130 FU.indd 1 28/04/10 12:04:43 2010/04-AV03-FRA-25887 Gagner sur la maladie utilisée. La stimulation cérébrale profonde à haute fréquence est la technique chirurgicale indiquée en première intention. Les thalamotomies par radiochirurgie Gamma Knife peuvent être proposées en cas de contre-indication à une stimulation cérébrale profonde. Des études comparatives seront nécessaires pour mieux définir la place respective de ces techniques à l’avenir et ce afin d’optimiser la prise en charge des patients avec une prise de risque minimale. ■