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La charte constitutive du réseau évoque bien une vocation élargie incluant  
prévention, information du patient, dépistage. 
 
  Le plan Cancer en Aquitaine, repose à la fois sur des outils traditionnels 
(planification des soins avec, outre le volet cancérologie initial, des volets soins palliatifs, 
lutte contre la douleur, radiothérapie, imagerie…) mais aussi sur une démarche 
spécifique autour de trois groupes de travail : 
 
-  Groupe régional de pilotage des campagnes de dépistage 
-  Groupe Qualité de la prise en charge 
-  Groupe sur l’amélioration de la prise en charge sociale et de l’accès aux         
droits. 
 
 L’implication du réseau me paraît légitime dans les trois. 
 
-  C’est une évidence pour la qualité de la prise en charge ; d’ailleurs ce  
groupe a explicitement renvoyé au RCA pour le travail sur les protocoles. Le groupe s’est 
focalisé sur les délais de prise en charge, dans la perspective notamment des retombées 
des campagnes de dépistage. Le RCA est naturellement un acteur majeur de la 
mobilisation pour éviter le dérapage des délais et la dégradation des conditions de prise 
en charge. 
 
-  C’est une nécessité inscrite dans la charte constitutive, dans le SROS et  
dans la logique pour le dépistage. 
 
Il s’agit en effet de participer au succès des campagnes par incitation des  
femmes et par vigilance quant à l’égal accès au dépistage. 
 
 
 
Mais il doit s’agir également de la participation au suivi et à l’évaluation des  
dépistages et surtout de leurs suites. 
 
Cela a conduit à vouloir instaurer des liens étroits entre SIRCA et systèmes  
d’information des structures de gestion. 
Cela suppose également une cellule régionale d’évaluation qui serait légitimement 
implantée dans le site de référence du réseau. 
 
- Une participation peut-être moins immédiatement évidente mais tout aussi 
fondamentale au 3ème groupe sur les droits des malades, ou en tout cas une prise en 
compte de ses préoccupations. 
 
Les Etats Généraux du cancer ont bien insisté sur des axes indispensables de  
progrès : 
-  la prise en charge psychologique, l’accès aux droits sociaux, le refus de la  
désinsertion professionnelle, l’amélioration des conditions d’information et principalement 
d’annonce. 
 
  Cette attention à la prise en charge globale est une responsabilité essentielle des 
professionnels et a fortiori du réseau 
   
Î via des personnels spécialisés certes 
   Î mais aussi via des préoccupations des médecins et des soignants. 
 
  Je n’en donnerai qu’un exemple moins évident que celui du droit à l’information ou 
du soutien psychologique nécessaire. C’est celui de l’insertion professionnelle : lors des