Edition n°1 Janvier 2014 1 Bonne année 2014 à tous les résistants et les résistantes ! 2014 est une année importante et je crois essentielle dans notre combat pour la liberté, l’égalité, la fraternité. Pour retrouver notre pouvoir de décider à nous le peuple de ce qui est bien ou mal pour nous et virer les oligarques valets de la finance qui malheureusement nous dirigent encore et toujours. Il y a les municipales, mais surtout les Européennes. Votons pour ceux qui dénoncent la dictature de l'UE de la Troïka et l'infâme traité transatlantique. Ne nous trompons pas comme d’habitude, beaucoup de politiques mentent sur leurs véritables intentions ! Ou sinon il ne restera plus que la révolution avec tous les dangers que cela comporte. Changeons totalement ce 2 système pourrit basé sur la corruption, l’égoïsme, la consommation à outrance, le capitalisme et l'ultra-libéralisme forcené. Changeons cette constitution qui fait du président un monarque, et des ministres, des députés et des sénateurs des seigneurs. Pendant que les populations ne sont que des cerfs ! Unissons-nous contre ceux qui veulent nous diviser pour mieux régner et qui développent la haine de l'autre et la montée des extrêmes et du fascisme. Unissons-nous pour créer un monde du toujours MIEUX et non pas du toujours PLUS ou la croissance est un leurre. Un monde de partage, d'ouverture d'esprit et de paix. Il y a du boulot! N'ayons plus peur pour que VIVE LA LIBERTÉ ! José Dos Santos SOCIETE Femen et féminisme « Une imposture photogénique » P5 La nouvelle devise française P18 HISTOIRE Le génocide de Vendéen, un tabou français P11 La révolution française, P13 De l'absolutisme monarchique à l'avènement de l'absolutisme monétaire POLITIQUE La Constitution de 1958 P16 De la volonté du peuple à celle des gouvernants européistes La firme qui domine le monde 3 P19 Femen et féminisme « Une imposture photogénique » 4 SOCIETE T oi jeune Femme employée du tertiaire à 850 euros par mois, tu n'éprouves aucun épanouissement dans ta profession au quotidien. Nous les Femen te proposons sous couvert de slogans bien ficelés par nos sponsors bling bling et Oligarques, une lutte acharnée contre tes oppresseurs authentiques, que notre patron New-yorkais Monsieur Soros magnat de la spéculation financière a eu l'amabilité d'identifier pour nous merci à lui. Car s’il est vrai que si nous avons des nichons en exposition permanente, la réflexion elle n'a guère suivie. Donc fort de ce constat Monsieur Soros nous a indiqué dans notre cahier des charges de suffragettes atrophiées de l'encéphale, les ennemis à abattre. Mais ce évidemment pour le plus grand profit " mais on est trop bécasses pour l'avoir deviné " oligarchique du hedge fund. Premièrement depuis que l'on nous a mentionné que la Loi de 1905 " on ne lit jamais rien, on fait confiance", était la proclamation de la toutepuissance législative du catholicisme sur la France le prêtre de le basilique voisine vivant de la charité de ses paroissiens, et sa cabane à superstition sont devenues des cibles légitimes il est donc parfaitement naturel, d'agresser des prêtres dans la rue et de mettre à sac les 5 églises. En effet il ne se passe pas une semaine sans qu'une homélie télévisée " Il est de notoriété publique, que la télévision française est entre les mains de la curie romaine et que les programmes sont présentés sur toutes les chaînes par des prêtres en soutane, assermentés à Rome ou par des nonnes en cornettes ". Le dernier discours du ministre du travail un évêque tout de pourpre vêtu astreint, encore plus les femmes dans l'inégalité salariale. Sans parler des onctions papales qui incitent les catholiques et les chrétiens à encourager la prostitution, le proxénétisme, et les violences conjugales non décidément l'ennemi est parfaitement identifié et il va morfler. Mais nous avons poussé plus loin nos investigations intellectuelles, et si par notre bel ouvrage, il est désormais démontré la toute-puissance médiatico-politique du christianisme patriarcal sur la France. Nous les Femen sommes fermement résolues à dénoncer sans précaution son acolyte qui outrage tout autant par le pouvoir qu'il fait régner sur la police et l'appareil d'état et le MEDEF français, la liberté des femmes. Nous avons nommé l'Islam. Pas une de nos démonstration de force sans que nous n'ayons vu intervenir des pandores en Djellabas et barbes afghanes pour nous saisir violemment au col, sans parler du ministère de la culture régi avec l'aval sournois des catholiques, par une ministre musulmane portant Burka et Coran qu'elle brandit à tout bout de champs. Il est dont tout autant utile et indispensable que nous brûlions des Corans devant des lieux de culte, ou des drapeaux attestant de leur Foi entre deux tentatives de saccage de mosquées pour lutter contre l'oppression dont nous sommes l'objet par le clergé Islamique " Ah.......merde, on nous apprend que l'Islam n'a pas de clergé on nous aurait menti ? " . Faces, à ce constat terrible mais si réaliste de la tragique situation de notre beau pays, même si nos deux patronnes Olga et Inna, tripoteuses, et palpeuses de nichons cheftaines " faut bien vérifier le matos dans une agence de Com avant manif " sont pas plus françaises, qu'une vache ukrainienne nous nous devions de réagir. Propos tenus, entre deux séances photos, avant d'aller dîner chez Bilderberg en compagnie d'autres victimes du mondialisme financier nos amis actionnaires de la Banque Morgan. C'est la pute finale groupons nous et demain l'hôtel intercontinental sera le genre humain. Sélim Al Shabb La nouvelle devise française 6 SOCIETE L a France est outragée, la France est brisée, la France est martyrisée, mais la France doit se relever ! Outragée par des individus dont la valeur de liberté importe peu, brisée par des individus dont la valeur vichyste de la famille compte plus que celle de la fraternité, martyrisée par des individus dont la valeur d’égalité est assimilée à de l’assistanat. La France doit se relever et lutter contre la facilité des idées et contre la rhétorique que l’extrême droite propose. Au fur et à mesure que ses idéaux pénètrent la foule, les français se radicalisent, divorcent, et se méprisent. Je n’apporterai ici que mon seul point de vue quant à la radicalisation des individus, et en particulier, de ceux que l’on nomme « immigrés » car on se refuse à les considérer comme français, ainsi que ceux que l’on nomme « français de souche », pour les rassurer à tort, qu’ils sont effectivement français pur-sang et surtout blanc, détail qui tend à devenir la norme nouvelle pour appartenir à la nation Française. La France, parlons-en. Territoire comptant aujourd’hui près de 65 millions d’individus, la France qu’on le veuille ou non, est un pays 7 composé d’individus nés d’un brassage de peuples barbares, tels que les Huns, les Ostrogoths, les Normands. Aussi peut-on prendre pour exemple le comté de Nice qui fut jadis italien (territoire annexé en 1793 par la Première République française), alors que dans le même temps, certaines villes du Sénégal étaient françaises depuis la Révolution ! La théorie du français de souche apparait alors comme profondément débile. Pourtant, les médias aujourd’hui qui sont censés nous offrir une information réfléchie, mettent très souvent à découvert les origines de la personne si cette dernière n’est pas française, sous-entendu « de souche », donc pas française du tout. Ce non-dit affecte inconsciemment les individus qui alors se retrouvent, ou non dans cette conception fantasmée de la France. Finalement, on observe une population française divisée selon des critères ethniques et religieux, d’un côté les français de souche, de l’autre, le reste, que certains aiment à qualifier de "racaille", "d’assistés" ou de "français de papier". Il convient alors d’établir les conséquences d’une telle scission de la société, tout en se demandant quelles en sont les causes, afin de réfléchir à des solutions, et ce, pour ne pas sombrer dans les discours profondément démagogiques de la droite et de l’extrême droite qui tendent à la facilité. "Vérifions bien les faits avant de nous inquiéter de la cause" On s’accorde tous à dire, à gauche, comme à droite, surtout à droite, qu’il y a en France, un sérieux problème d’intégration. Qu’est-ce que l’intégration d’ailleurs ? L’intégration c’est devenir membre d’un pays, par l’adoption de ses valeurs et des normes de son système social. Deux conditions sont nécessaires pour être intégré: il faut tout d’abord une volonté de la personne de s’insérer, et de s’adapter au pays. La deuxième condition est la capacité intégratrice de la société, celle-ci doit accepter les différences et les particularités des individus qui souhaitent s’insérer. La réalité que traverse la France est tout autre malencontreusement. On constate effectivement qu’une partie des français ne veulent plus coexister, et ces derniers s’enferment dans une bulle, c’est ce que l’on nomme en sociologie, le repli identitaire. Il semble qu’il se caractérise par deux SOCIETE comportements que l’individu adopte. Il y a tout d’abord une expression que l’on pourrait qualifier de "visuelle", de l’identité de la personne puis une expression "physique", due à la dualité des différentes identités. L’expression visuelle est marquée par le port, par exemple, de symboles religieux chez une personne qui auparavant n’était pas croyante (port d’une croix, du voile), ou par le dénigrement du drapeau français et en n’en arborant un autre, porteur d’autres valeurs. L’exemple flagrant est la mobilisation des bonnets rouges, où l’agitation du drapeau breton symbolise un certain repli identitaire dû au mécontentement des manifestants qui pensent être trahis par le gouvernement actuel. De même, l’agitation du drapeau algérien à la place du drapeau français signifie que les gens qui l’agitent sont bouleversés par une France qui ne les considère pas. L’expression physique quant à elle est le deuxième degré de conséquence du repli identitaire. C’est l’action. Les individus n’étant plus rassemblés autour de valeurs communes, de normes communes qui sont celles de la République, il se forme des groupes communautaires ethniques, culturels, religieux principalement, tous voulant 8 défendre et protéger leurs principes qui ne s’apparentent pas à ceux de la République. Ces groupes entre en collision, au sens propre du terme. Ainsi la droite parle de racisme "anti-français", "anti-blanc", toujours sousentendu "de souche", pour dénoncer les dérives, qui peuvent être violentes, des immigrés, pour ne pas dire français. La gauche quant à elle justifiera ces dérives en avançant que ce problème est avant tout social et non ethnique (pour le pas dire racial), ou religieuse, comme la droite le pense. conséquent, comprendre que ce sont des causes sociales et économiques qui ont emmené certaines personnes à réaliser tels ou tels actes. Il faut alors chercher à comprendre quelles sont ces causes, les définir, afin que chacun puisse trouver et proposer une démarche pour résoudre leurs conséquences. Le fait étant le repli identitaire, quelle en est la cause ? Le fait est, que ce problème est d’ordre social, économique, et non d’origine ethnique ou religieux. Considérer que le problème est ethnique, c’est tout simplement dire par exemple, qu’une personne, parce qu’elle est noire de peau, a commis tel ou tel acte, qu’une autre non-noire n’aurait pas commis. C’est ici toute l’absurdité du discours stéréotypé de la droite qui négocie encore avec la vision raciale des siècles derniers, qui apparaît, et qui plus est en désaccord avec les principes républicains. À contrario, considérer que le problème est d’ordre social, c’est faire impasse sur le particularisme des personnes et par La principale cause de ce repli identitaire, et le double langage que tiennent certains politiques. Ces derniers effectivement, on fait croire aux gens que pour être considéré comme français il suffisait d’être intégré. Cependant le mot intégration utilisé par ces SOCIETE politiques a une autre signification. En effet derrière le mot "intégration" se cache un autre mot beaucoup plus prégnant, il s’agit de l’assimilation. Rares sont les politiciens qui utilisent un tel mot, car ce dernier n’entre pas en adéquation avec les principes de la République. Selon le site toupie.org, l’assimilation en sociologie est "le processus qui permet à un étranger ou à une minorité de s’intégrer à un groupe social plus large en adoptant ses caractéristiques culturelles. L’assimilation culturelle s’accompagne en général de l’adoption de la langue, de l’adhésion au système de valeurs du groupe dominant et de l’abandon de son ancienne façon de vivre. L’assimilation peut être choisie ou être le résultat d’une politique volontariste, comme dans le cas d’un pays colonisateur désirant assimiler un peuple colonisé". En d’autres termes, les politiques essayent depuis longtemps, de façonner un modèle d’Homme français. J’irai même jusqu’à dire qu’ils veulent lisser les différences et fabriquer des clones, similairement aux nazis qui ont tenté de le faire avec le modèle aryen. C’est tellement plus simple de gouverner des individus identiques! En fin de compte, la différence inquiète certaines personnes et pour certains plus extrémistes, c’est le maux de la société. 9 Il n’empêche que l’assimilation ne peut se faire. Peut-on obliger quelqu’un á être ce qu’il n’est pas ? Peut-on obliger un français ayant une culture sénégalaise, à manger des pâtes sous prétexte que ses sauces sont africaines et que l’odeur qu’elles dégagent, dérangent les bons français d’à côté qui mangent leur saucisson ? Peut-on obliger un français de culture bretonne, à se conformer à un modèle français, une culture française fantasmée et à renoncer à l’histoire qui l’a façonné? En poussant cette idée à son paroxysme, peut-on même obliger un noir à devenir blanc ? Tout cela est impossible, absurde, et les défenseurs de l’assimilation l’ont bien compris. Par conséquent, afin de résoudre ce problème qui n’en est pas un, ils mènent depuis des années la politique de l’exclusion. Effectivement, puisqu’on ne peut pas les assimiler, il faut exclure ces tâches indélébiles. On comprend alors mieux l’exaspération de ces français exclus de la société, habitant les ghettos insalubres, et à qui on ne propose aucune perspective. Que peuvent-ils faire contre un Etat qui les exclut du fait de leur « non-conformité ». Comment peuvent-ils contre une société à qui l’on fait croire que la France est chrétienne, et qu’elle est donc incompatible avec certaines personnes ? La révolte. On comprend alors aussi l’exaspération des français « de souche », qui voient dans cette révolte, la fin de la France : leur mépris s’installe, ils ne parleront plus de LA France mais de LEUR France, construite à leur image. Révolte, Mépris, Violence, voilà la nouvelle devise française. N’Gotta Antonin Le génocide de Vendéen, Un tabou français 10 HISTOIRE E n effet, je ne suis ni monarchiste, ni catholique, et le fait que je sois de confession musulmane me range plutôt bien évidemment à tort dans l'esprit des nostalgiques des bourbons, comme un ennemi du trône et de l'autel ! Deuxièmement je refuse au nom de la nécessaire recherche historique de faire miennes, les négations ou les amnésies volontaires de la république on ne peut occulter des crimes contre l'humanité ou un génocide ? Comme celui qui a peut-être été commis en Vendée sur ce point je m'interroge avec précision sur le qualificatif, j'hésite entre les termes de Crachus Babeuf qui parle de " populicide ou plébéicide", et celui contemporain " de génocide J'opte de plus en plus pour ce dernier quelques éléments d'histoire parlons de Machecoul du 11 mars 1793 où les soldats républicains ouvrirent le feu sur la masse paysanne vendéenne, qui au départ n'avait pas l'intention de leur faire un mauvais partie !. Et les chiffres les plus sérieux concernant les dramatiques événements de Machecoul font état aux dires même de l'historien Stéphane Courtois farouche républicain, qu'on ne peut accuser d'une quelconque sympathie vendéenne de 80 à 150 victimes. Et ce drame sera le seul avec celui de Bressuires où l'on pourra imputer aux vendéens des crimes collectifs sur des adversaires désarmés. Et quel mot pour décrire le pardon de Bonchamps général vendéen de l'armée catholique et royale, qui libéra 5000 soldats républicains en leur faisant jurer sur l'honneur et devant Dieu de ne plus combattre en Vendée serment qu'ils s'empresseront tous de trahir, en doublant leur félonie par un mensonge collectif, sur le fait qu'ils furent maltraités et libérés par les troupes de la convention on peut faire difficilement plus infâme. Et pourquoi faire silence sur les admirables gestes d'humanité de d'Elbée général de l'armée catholique, ou de Lescure. Mais ne faisons pas l'apologie de Danton aussi vénale et faux que 11 Mirabeau, mais dont la république imposa l'image mesurée pour faire contrepoids à la folie montagnarde mais sincère du Comité de salut public de Robespierre et de Saint Just. Comment nommer les colonnes infernales de Tureau, Westerman, de Kléber, ou les fours crématoires du général Amey que dénonceront, avant moi des républicains " bon teint" comme Collot d'Herbois et le général Marceau qui préfigureront les pratiques criminelles de la division Das Reïch. C’est même étonnant que la remise en cause des imageries d’Epinal sur cette période folle, outrancière, arrogante, désastreuse par ses excès, ne soit pas punie par une loi mémorielle de plus … Que faisaient Taubira, Gayssot et autres censeurs pourquoi ne pas légiférer et interdire les points de vue « encenseurs » sur la « naissance » de la République ne tombe-t- on pas dans l'apologie de crimes contre de masse, en allant guincher en cocardes tricolores le 14 juillet festive préfiguration de crimes contre l'humanité ?. A propos de la méthode employée en Vendée " Exterminez cette race infâme " Billaud Varennes, qui ne se distinguera pas fondamentalement de la politique menée par Robespierre, malgré quelques nuances. Il approuvera ainsi l'impitoyable élimination des Hébertistes puis des Indulgents et et que dire du triumvirat Robespierre, Saint-Just, Couthon qui ont inventé trois termes funestes qui participent à la déshumanisation de l'ennemi d'hier et d'aujourd'hui" les brigands et rebelles pour tout contre révolutionnaire et pour les catholiques vendéens " et l'actuel " terroristes " Le mot « terrorisme » est attesté pour la première fois en novembre 1794, il désigne alors avec fierté la doctrine des partisans de la Terreur, de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les contreRévolutionnaires. Sélim Al Shabbaz La révolution française, De l'absolutisme monarchique à l'avènement de l'absolutisme monétaire 12 HISTOIRE A lors que la France est plongée dans une période de révolution débuté dès 1789 l'objectif recherché par les protagonistes de cette dernière, est un idéal où les Hommes naissent libres et égaux en droit. Ainsi la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen qui sera le préambule de la constitution de la Ve République que nous connaissons, " inscrit dans le marbre" les idées de l'époque des lumières. L'une de ces idées est la liberté de posséder une propriété afin de l'utiliser (usus), d'en percevoir les fruits (fructus) est de pouvoir en faire ce que l'on veut, même la détruire (abusus), c'est le concept de propriété à la mode romaine. Ces mêmes protagonistes à l'origine du suffrage censitaire, qui tiennent les rênes de la révolution; ces bourgeois, riches propriétaires, issus du tiers-état, prônent au nom de la liberté, celle d'entreprendre. L'Edit de Versailles de février 1776, ainsi que le décret d'Allarde du 2 et 17 mars 1791, affichent clairement la volonté de nuire aux corporations de l'époque (métiers rassemblés en un corps, en communauté), qui sont un frein à la liberté d'entreprendre. Turgot en 1776 peu avant la révolution avait déjà essayé 13 de nuire au système corporatiste et avait échoué. Néanmoins cette volonté de mettre un terme à ces corporations, même si l'idée paraît juste puisqu'elle permet de rompre avec l'héritage de la monarchie absolue, cause des problèmes évidents aux hommes de l'époque et pour nous citoyens français qui en subissons encore les effets. La révolution n'est-elle pas l'avènement du libéralisme qui s'exacerbe au cours du XXème siècle ? Ne fêtons-nous pas le 14 juillet le triomphe de l'iniquité sociale et économique ? Pour les Hommes de l'époque, les corporations étaient le summum de l'iniquité ainsi qu'un frein au principe fondamental de la liberté. Elles sont avant la révolution de 1789 la réunion en communautés, de métiers et arts. Dans ce système corporatiste, seuls les hommes des corporations devenus maîtres, pouvaient fabriquer et vendre des objets, fabriqués selon des règles coutumières très strictes. Ce système peut être alors perçu comme un système de privilégiés. Les physiocrates dès 1776, très axés sur le principe de l'innovation, ont dénigré ce système coutumier, barrière à l'innovation. Ainsi Turgot à cette même date essaye de les supprimer. Il n'y arrivera pas et il faudra attendre le décret d'Allarde ainsi que la loi Le Chapelier de juin 1791 pour y parvenir. Ces deux textes mettrons fin aux corporations. La suppression des corporations semble être justifiée. Dans une période où la liberté doit pour certain guider le peuple, il était normal de le faire car elles empêchaient l'entreprenariat: liberté d'entreprendre. Dès le XVIIIème siècle effectivement, on remarque que les corporations possèdent un système que l'on pourrait qualifier de "mafieux". On ne pouvait à l'époque, exercer un métier sans intégrer une corporation et bien que cette dernière délivrait une formation nécessaire à l'exercice du métier, il était impossible pour un apprenti de monter sa propre "entreprise" et concurrencer ses collègues une fois sa formation achevée, s'il y parvenait.... En effet, le compagnon qui souhaite devenir maître à l'époque est souvent jugé arbitrairement lors de la présentation du chef-d'œuvre (objet réalisé, fruit de son apprentissage). Bien que les corporations furent un frein évident au progrès technique, leur HISTOIRE suppression sera un frein au progrès social et humain. Deux conséquences peuvent être citées: il sera plus difficile pour les pauvres d'être ce qu'ils souhaitent être, d'autre part, ces derniers ne pourront pas contester cette situation car il en découle, l'impossibilité de fonder des syndicats. La conséquence directe de l'impossibilité de constituer des syndicats et le développement d'une concurrence au sein des citoyens qui souhaitent travailler, ce qui déstabilise quelque part le principe de fraternité. C'est par ailleurs une aubaine pour les employeurs de payer le plus faiblement possible ses employés pour obtenir un maximum de rendement.... Finalement cette période de l'histoire nous permet de dire que 200 ans après la révolution française, les politiciens de droite, de la gauche socialiste, en passant par le front national, obscur au syndicalisme, sont aujourd'hui les héritiers des thermidoriens de l'époque, qui ont mis en place ce système quasiment ultra-libéral, injuste, et qui, poussé à son paroxysme, a pour seul objectif la création d'un nouvel ordre mondial, sans frontières dont les États Unis veulent être les dirigeants. L'Europe semble être l'essai à 14 petite échelle de ce qui adviendra, peut-être un jour, à l'échelle planétaire. R.Reagan disait "L'État n'est pas la solution à nos problèmes, c'est le problème". N’Gotta Antonin La Constitution de 1958 De la volonté du peuple à celle des gouvernants européistes 15 POLITIQUE C onstitution, l’expression d’une philosophie politique partiale Dans la vie, politique ou non, l’impartialité et un fantasme, et n’existe pas. Ainsi une Constitution peut-elle être neutre ? Evidemment non, celle-ci est nécessairement porteuse d’une vision de la société, un projet politique. Dire par exemple que la République est laïque, une et indivisible n’est pas neutre politiquement. Maurice Hauriou distingue cependant constitution politique et constitution social, la première concerne l'organisation du pouvoir tandis que l'autre concerne les principes essentiels régissant l'ordre social (droit des citoyens). Toujours selon HAURIOU, la philosophie politique ne peut être qu'implicite dans le texte constitutionnel. Ainsi la philosophie d’un régime politique est décelable dans les déclarations des droits. Dans celles-ci effectivement, est définie la place de l’Homme dans la société politique. La déclaration des droits de l’Hommes et du 16 citoyen de 1789 en France par exemple exprimait une philosophie individualiste qui visait à protéger les individus contre les interventions de l’Etat. gouvernement et le président de la République. Ainsi la fonction de la Constitution de déterminer le statut des gouvernants est aussi fondatrice de l’Etat. La Constitution gouvernants Le contrôle de constitutionnalité des lois comme la consécration de l’autorité de la Constitution et le statut des En déterminant le statut des gouvernants, la Constitution place ainsi la base de la fondation de l’Etat. Ce sont en effet les gouvernants qui sont chargés de veiller à la bonne application de la philosophie politique de la Constitution. Les gouvernants se caractérisent notamment par le gouvernement, c’est-à-dire l’organe collégial et solidaire composé de ministres placés sous l’autorité du Premier ministre. Selon l’article 20 de la Constitution de 1958, le gouvernement « détermine et conduit la politique de la Nation ». Néanmoins, cela est un peu faux, puisqu’en pratique, en France notamment, le pouvoir exécutif se partage entre le Si l’on accepte l’idée de la suprématie de la Constitution, les Etats qui adhérant à cette idée peuvent-ils se prévaloir d’un contrôle de constitutionalité ? Le contrôle de constitutionalité en effet permet le contrôle de la conformité des lois à la Constitution. C’est donc la garantie de la suprématie de la Constitution. Il est aujourd’hui l’un des traits caractéristiques de de l’Etat de droit. Ce contrôle de constitutionalité est né aux Etats Unis et est apparu en Europe grâce au juriste autrichien Hans Kelsen en 1920. Le contrôle de constitutionalité en France n’apparaît qu’en 1958 avec la Vème POLITIQUE république. Le refus d’un tel contrôle peut-il être considéré comme légitime ? Si l’on définit la loi et la Constitution comme l’expression de la volonté générale, on peut contester la création de juridiction pour juger la loi. En effet, cette juridiction est composée de membres non-élus par le peuple, de fait, la volonté du peuple peut se retrouver menacer. D’autre part, l’absence d’un contrôle de constitutionnalité permet aux législateurs de violer sans sanction, la Constitution. L’autorité de la Constitution compromise par le droit communautaire L’autorité de la Constitution française peut être remise en question par le droit 17 communautaire. En effet, la volonté des Etats membres d’une union, de construire un marché commun par exemple, implique l’application de règles communes. Cette uniformité impose alors qu’il y ait un droit communautaire qui prime sur le droit interne des Etats. Ainsi, la Constitution française par exemple, est remise en question, d’une part car cette suprématie du droit communautaire implique que le législateur a l’obligation d’abroger la norme nationale, contraire, l’administration ne doit pas l’appliquer. Toute norme nationale contraire est alors considérée comme inopposable. Cela implique parfois la nécessité de réviser la Constitution pour qu’elle soit en phase avec les normes communautaires ! Ne peut-on pas y voir là la fin du modèle Kelsenien ? N’Gotta Antonin La firme qui domine le monde Comment l'Empire vous fait croire à la crise financière qui est aussi fictive que le pouvoir politique De qui détient de pouvoir authentique, des états et de la Firme Goldman Sachs ! 18 POLITIQUE L es États-Unis sont la première puissance économique mondiale . Si l'on ne prend pas en compte l’Union européenne. Avec un produit intérieur brut (PIB) de 16 266 milliards de dollars en 2009, représentant environ un cinquième du PIB de la planète " 83 765 milliards en 2013 ". Pourtant une banque, et son grand manitou disposent d'un pouvoir financier quasiment quadruplé, à celui, de la première puissance mondiale. Cet homme c'est Lloyd Blankfein, le P.D.G. de Goldman Sachs ! Vous connaissez ? Surement. Vous deviez aussi connaître, la fameuse banque d'assurance britannique Lloyd joli homonyme. La LLoyd, a en toute simplicité, mis au point, l'assurance moderne par actions. Ce qui représente, des centaines de milliards de rentabilité. La Banque Goldman Sachs, dispose quant à elle, de 76 700 milliards de dollars de fonds propre et actifs en 2013. Sachs encore une étrange similitude homonymique, avec le nom dynastique, de famille royale de Grande Bretagne. La maison de Windsor (en anglais, la House of Windsor), est aussi, appelée maison de Saxe-Cobourg-Gotha, un nom, originaire d'un état allemand la Saxe. Sachen- Cobourg, ou Sachs-Cobourg, ou Saxe-Cobourg la crème du Gotha. Ce sont de fortunes des dynasties royales dont, nous parlons les seules qui ne 19 figurent pas dans Forbes ou dans les bottins mondains. Similitude ou hasard de la sémantique au sujet d'une éventualité, sur certains liens, de proximité. La question peut se poser en effet, entre l'arrivée en provenance de Saxe des Cobourg en 1690 en Angleterre. Et la création de la banque privée centrale d'Angleterre en 1694 ?. Histoire d'un Empire qui règne sur le monde, la Firme ou Goldman Sachs Marcus Goldman naquit, le 9 décembre 1821 à Trappstadt petite ville bavaroise de l'Allemagne actuelle, il décéda, le 20 juillet 1904, homme d'affaires germano-américain, il émigre aux États-Unis en 1848 et fonde la société Goldman Sachs en 1869. Histoire de la Goldman Sachs une banque d’Empire oligarchique et du pouvoir authentique Marcus Goldman est le fils de Ella et Wolf Goldman, une famille juive ashkénaze de Trappstadt petite ville du royaume de Bavière où les Goldman sont installé depuis 4 générations. Rappelons que nous évoquons une situation historique d'avant Bismarck et l'unité Allemande. Marcus se décida à immigrer aux États-Unis en disant adieu à Francfort-sur-le-Main où la famille pourtant heureuse, s'était installée. Il se joint, à la première vague d'immigration massive de juifs vers l'Amérique, eu égard à l'instabilité de l'Allemagne pendant la période trouble de la révolution de Mars. La Révolution de Mars (Märzrevolution en allemand). Fût, une sorte de révolution des nationalismes, contre la première tentative moderne de restauration de l'idée européenne. Elle eut lieu entre mars 1848 et la fin de l'été 1849 au sein de la Confédération germanique. Des troubles violents, vont aussi toucher, les provinces et pays sous domination de l'Empire d'Autriche ou du Royaume de Prusse. Comme la Hongrie, l'Italie du Nord ou la Posnanie. La Révolution de Mars s'est associée à des soulèvements d'unité et d'indépendance nationalistes et bourgeois-démocratiques contre les tentatives de restauration des membres de la SainteAlliance en Europe centrale ( ce que les historiens, nomment le Printemps des peuples). Dès janvier 1848, année où Marcus Goldman va quitter l'Allemagne, les révolutionnaires italiens à Venise, se soulèvent, contre la domination autrichienne des Habsbourg au nord de la péninsule Apennine et face à la domination espagnole POLITIQUE des Bourbons au sud. Après le début de la Révolution française de 1848, les Länder allemands rejoignirent ce soulèvement contre les puissances dominantes de Restauration du Saint Empire. C'est dans ce Contexte, que Marcus Goldman arrive sur le sol américain. Il travaille tout d'abord, comme marchand ambulant en fruits et légumes, puis ouvre une boutique à Philadelphie. Goldman rencontre et épouse alors Bertha Goldman en 1853, une Allemande homonymique issue de la même communauté et ayant émigré la même année que lui. La guerre et les conflits passés comme ceux actuels générateurs de très grands Profits trans-frontaliers pour Goldman Sachs. Le très entreprenant Marcus Goldman fit la plus grosse partie de sa fortune et des fonds financiers qui vont lui permettre 8 ans plus tard de fonder la Goldman Sachs. Lors de la guerre de sécession " 1861-1865 " en fournissant de l'armement aux deux camps antagonistes, on est jamais trop prévoyant. Marcus fit aussi du commerce spéculatif sur l'industrie du coton des états confédérés. Ce qui s'apparente à une haute trahison qui aurait dû le rendre passible avec la suspension 20 en Juin 1861 de l'Habeas Corpus, des tribunaux militaires et de la cours martiale. Néanmoins il poursuit, dans la plus parfaite tranquillité, de très bénéfiques opérations financières, par le truchement de l'achat d'armement auprès de pays européens dont la France, l'Angleterre et La Prusse à destination des Etats confédérés et des états nordistes vivant pourtant depuis 13 ans à Philadelphie il était, non seulement citoyen américain mais dans ce contexte de guerre de sécession, aussi nordiste. Quelques années plus tard naît le société spéculative la banque Goldman Sachs, à l'initiative de Marcus Goldman elle s'appelle alors Marcus Goldman & Co. Avant de créer de bâtir son empire financier sous le nom de Goldman Sachs. En 1869 la société est initialement spécialisée en gestion d'effets de commerce et gère jusqu'à cinq millions de dollars américain par an en papier commercial et en bons divers. En 1882, Goldman, qui a un sens inégalé de la famille. Fait entrer, aussitôt, son gendre Samuel Sachs dans l'entreprise et la rebaptise M. Goldman and Sachs. La société croît de façon exponentielle en cette période d'euphorie industrielle, et de reconstructions, d'après-guerre. Les années 1880 voient l'émergence des premières grandes opérations spéculatives, elle gère un capital croissant. En 1885, Goldman recrute son fils Henry et son beau-fils Ludwig Dreyfuss dans l'affaire et rebaptise l'entreprise Goldman Sachs & Co. La société se bâtie, une solide réputation, au fur et à mesure du succès des succursales ouvrent, à New York, Los Angeles et Philadelphie ville porte bonheur, qui l'a vu naître la Goldman Sachs se forge la réputation qu'on lui connaît aujourd'hui. En devenant une pionnière dans l'utilisation des papiers commerciaux pour les entrepreneurs ce qui lui permettra d'augmenter un joli carnet d'adresses ainsi que dans les conseils de placements. Sélim Al Shabba 21