Les premiers philosophes politiques en occident, ce qui on réfléchit sur le gouvernement idéal n'ont pas travaillés
uniquement dans l'abstrait, ils se sont appuyait dans l'analyse des institutions concrètes existant dans les cités de
leurs époques PLATON (les Lois et la République) s'est appuyé sur des comparaisons existants dans les cités de son
époque.
ARISTOTE (les politiques) a lui aussi utilisé l'étude des droits étrangers à la suite de sa théorie du bon
gouvernement. On dit qu'ARISTOTE est le père de la méthode comparative car c'est le premier qui a étudié tous les
droits politiques de son époque. Il s'est intéressait aux lois politiques des barbares.
L'étude des droits étrangers remonte à l'antiquité grecque, mais a été interrompu a plusieurs reprises. (Sous
l'empire romain, aucun effort de comparaison. De même au Moyen Age car les structures étaient instables et que le
modèle du bon gouvernement n'était pas recherché, mais plutôt dans un modèle idéal tiré des évangiles des pères
de l'Eglise).
L'Europe a renoué avec la pratique de la comparaison en matière constitutionnelle à partir des XV et XVIème
siècles. C'est une période ou la conception moderne de l'Etat commence à être cohérente et détaillé. Des auteurs
dont J. Bodin dans La République et son correspondant J. Fortescue (anglais), ont en commun à quelques années
d'intervalle de chercher à mieux comprendre les institutions de leurs pays en le comparant à ce qui existe à
l'étranger. Il y a aussi des propositions de réformes.
Ce mouvement va s'amplifier petit à petit avec parfois des difficultés et déboucher sur une version plus particulière
de la comparaison constitutionnelle (Montesquieu), puisqu'il cherche à construire une théorie complète des modes
de gouvernements nationaux en liant la technique juridique a son contexte historique, politique.
Cette manière particulière est typique du siècle des lumières (cosmopolitisme juridique), cette théorie n'est plus en
vigueur aujourd'hui, elle était basés sur l'idée que la nature humaine et identique quel que soit les régions du
monde et que l'on peut utiliser des exemples tirés du monde entier à l'appui d'analyse constitutionnelle ou
politique. Le problème de la méthode et qu'elle n'est pas assez vigoureuse.
Au XIXème siècle, apparition du droit comparé moderne, mais quand il apparait, c'est dans le droit privé (civil, des
affaires). Il y a une concurrence croissante entre les économies des Etats. En revanche, ont estimé que la
comparaison des institutions politiques n'avait pas d'intérêt, car le XIXème siècle est le moment de l'essor de la
théorie des nationalités (théorie selon laquelle a chaque nationalité doit correspondre un état spécifique, mais
cette théorie a un aspect qui permet de dire que l'organisation politique d'un Etat donné est le reflet t des
caractéristiques et des besoins de sa population. Les institutions politiques d'un pays reflété le génie propre de son
peuple.
L'organisation politique des Etats est jugé trop singulière. Cette conception va être remise en question sous
l'influence de l'ouverture du Japon à l'étranger.
L'Asie fait l'objet d’entreprise de colonisation tardive et à la fin du XIXème, La Chine fait l'objet d'une pression
importante de la part de l'occident. Le Japon a expulsé tous les étrangers de son territoire. A la fin du XIXème les
Américains ont déployés des bateaux de guerres au large du Japon pour faire pression. Cette situation coïncide avec
une crise intérieure au Japon avec un nouvel empereur qui renverse le régime actuel et récupère le pouvoir, il s'agit
du MEIJI. La position de l'empereur concernant les pressions étrangères est claire, il la refuse, il va donc mettre en
place un système au sein de son pays similaire au modèle occidental.
Ils vont solliciter des spécialistes de droit privés venant de France, Allemagne, USA, envoyer des étudiants dans des
universités occidentales. Cela permettra au Japon d'échapper au contrôle us.