■ Le diamant, ce merveilleux
caillou, revêt pour la Belgique
une importance considérable.
En effet les neuf dixièmes de
tous les diamants bruts au
monde sont négociés et distri-
bués à Anvers en Belgique.
■ La Belgique produit plus
de 500 bières différentes :
des blanches, des blondes,
des ambrées, des brunes, des
fruitées, des légères, des fortes,
des amères… et écoule une
production annuelle de plus
de 10 millions d’hectolitres.
■ “Unie dans la diversité”,
devise européenne, pourrait
également s’appliquer à la
Belgique puisqu’elle est com-
posée de trois communautés
linguistiques : une commu-
nauté francophone, une com-
munauté néerlandaise et une
communauté germanophone.
Super cie : 30 515 km2
Population : 10,2 millions
Capitale : Bruxelles (1,1 million hab.)
Langue(s) of cielle(s) : Néerlandais, Français,
Allemand
Religion principale : Catholique
Monnaie : Euro
Régime politique :
Monarchie constitutionnelle
Chef d’État : le Roi Albert II
(DEPUIS 1993)
Chef de gouvernement : Guy Verhofstadt
(DEPUIS 1999, RENOUVELÉ EN 2003)
Belgique (België - Belgien)
ANNÉE D’ADHÉSION : MEMBRE FONDATEUR 1957
L’économie de la Belgique est
tournée presque exclusivement
vers les échanges. La petite surface
de son territoire donne aux
importations et aux exportations
une place de premier ordre.
La région flamande est la plus
dynamique. Depuis 2000,
la croissance belge
connaît un certain
ralentissement,
entraînant une
hausse du chômage.
En 2004, la Belgique
compte 8,6 %
de demandeurs
d’emploi. Ce
chômage concerne
davantage les femmes et est
plus important en Wallonie et à
Bruxelles qu’en Flandre.
Le secteur secondaire occupe une
place importante dans l’économie
du pays. Les industries sont
anciennes et majoritairement de
petite taille. Elles sont spécialisées
dans la sidérurgie, le textile, les
métaux ou les produits chimiques.
L’économie belge s’est récemment
diversifiée, le secteur des services
représente désormais 72 % du PIB
aux dépens du secteur primaire
qui ne représente
que 2 % du PIB.
L’agriculture couvre
80 % des besoins
de la Belgique. Les
propriétés sont
de petite taille :
moins de 10 ha
en moyenne, elles
produisent du
blé, de la betterave à sucre, de
l’orge, de la pomme de terre et
de nombreux autres fruits et
légumes. L’élevage bovin, porcin et
l’industrie laitière sont aussi des
secteurs très importants.
Économie
■ 1831 Léopold Ier de Saxe-Cobourg devient le premier
souverain.
■ 1865-1909 Règne de Léopold II marqué par les
conquêtes coloniales en Afrique.
■ 1914 En dépit de sa neutralité, la Belgique est envahie
par l’Allemagne.
■ 1925 Accords de Locarno : la Belgique voit ses fron-
tières avec l’Allemagne garanties.
■ 1940-1945 Nouvelle occupation du territoire par les
troupes allemandes.
■ 1944 Union douanière signée avec le Luxembourg et
les Pays-Bas.
■ 1949 La Belgique adhère à l’OTAN.
■ 1951 Très critiqué pour sa capitulation rapide face
aux Allemands, Léopold III abdique en faveur de son fils
Baudouin Ier.
■ 1957 La Belgique est membre fondateur de la CEE.
■ 1977 Le pacte d’Egmont découpe la Belgique en trois
régions relativement indépendantes.
■ 1993 La nouvelle Constitution institue officiellement
un pays fédéral composé de trois régions : la Région
flamande, la Région wallonne et Bruxelles-Capitale.
■ 1993 Mort de Baudouin Ier. Son frère Albert lui
succède.
■ 1999 Le président des Libéraux
et Démocrates Flamands (VLD),
Guy Verhofstadt, est le nouveau
Premier ministre belge,
poste qu’il conserve après les
élections législatives de 2003.
Pendant des siècles, depuis l’invasion des Francs au Ve siècle, jusqu’à l’installation des Ducs de Bourgogne au XIVe siècle, la Belgique
a été le théâtre de nombreux affrontements. Partagée à de multiples reprises et placée sous diverses influences, ce n’est qu’en
1830 que la Belgique trouve sa propre identité avec la déclaration de son indépendance.
Histoire
Ville plus que millénaire, Bruxelles
est située à la croisée des grandes
voies de communication de
l’Europe occidentale. Avec ses
1,1 million d’habitants et grâce au
grand nombre de commerces et
de services, Bruxelles regroupe
plus de 20 % de la population
active de Belgique. En tant que
capitale, elle attire les plus grands
centres économiques, financiers,
administratifs et autres organisa-
tions privées, publiques ou inter-
nationales. Bruxelles est ainsi le
siège de nombreuses institutions
de l’Union européenne :
elle accueille notamment la
Commission européenne, le
Conseil de l’Union, le Comité des
Régions et le Comité Économique
et Social européen. Elle est
également le siège du Secrétariat
général de l’OTAN.
Bruxelles est aussi une ville d’art
et de culture. Elle regorge de
trésors : sa superbe Grand-Place,
ses Galeries royales Saint-Hubert,
son emblématique Manneken Pis
ou son étrange Atomium.
Bruxelles n’en demeure pas moins
une ville de contrastes. Du marché
aux puces de la Place du Jeu
de Balle au Palais de Justice, en
passant par son étonnant Pavillon
Chinois et sa Tour Japonaise,
Bruxelles marie parfaitement les
genres et sa visite révèle quelques
surprises.
Bruxelles
Tout commence en 1929, quand Georges Rémi (Hergé) gribouille les
premiers traits de Tintin, un petit reporter qui allait faire le tour de la
planète... et même être le premier homme sur la Lune ! En 1938, l’éditeur
belge Dupuis lance l’hebdomadaire “Spirou”. C’est une autre étape impor-
tante dans l’histoire de la bande dessinée, car ce journal devient une véri-
table école pour les dessinateurs belges. L’énorme succès qu’il remporte
fait des émules : Franquin et son “Gaston”, Peyo et “Les Schtroumpfs”,
Morris et “Lucky Luke”. Quant au “Journal de Tintin”, auquel collaborent des
auteurs comme Edgar P. Jacobs, créateur de “Blake et Mortimer”, Jacques
Martin d’“Alix”, Greg d’“Achille Talon”, Tibet et André-Paul Duchâteau
de “Ric Hochet”, ou encore Jean Roba auteur de “Boule et Bill”, il est créé
en 1946 par Raymond Leblanc.
Aujourd’hui, la BD belge reste toujours aussi palpitante et variée. Parmi les
dessinateurs et les scénaristes talentueux, relevons : Jean Van Hamme et
Philippe Francq avec “Largo Winch”, Tome et Janry “Le petit Spirou”, Yves
Swolfs
avec “Durango” ainsi que Philippe Geluck et son inénarrable “Chat”.
Bruxelles est sans conteste la capitale de la BD avec également son centre
belge de la bande dessinée et ses nombreuses fresques murales réparties
dans toute la ville.
Bande dessinée
Vers 1850, Jean Neuhaus
quitte sa terre natale de
Neuchâtel pour s’installer à
Bruxelles et fonder avec son
beau-frère pharmacien une
“confiserie pharmaceutique”
au n° 23 de la Galerie de
la Reine. Neuhaus fait déjà
largement appel au chocolat
pour la fabrication de ses
produits. Adorant travailler
le chocolat et voyant sa
popularité monter, il fonde la
“Confiserie et Chocolaterie
Neuhaus-Perrin” en 1895 avec
son fils Frédéric.
A la mort de Frédéric,
son petit-fils, également
prénommé Jean, reprend la
confiserie et en 1912, grâce
à une technique qu’il a lui-
même inventée, il arrive enfin
à commercialiser la première
bouchée fourrée au chocolat
et la baptise “praline”. En 1915,
il développe, avec son épouse
Louise Agostini, une autre
nouveauté : la boîte de
pralines, c’est-à-dire le célèbre
“ballotin” qui révolutionne la
façon d’emballer les pralines,
en évitant avantageusement
les cornets qui écrasaient les
friandises. Aujourd’hui encore
on ne peut pas se promener
à Bruxelles sans admirer les
vitrines des célèbres chocola-
tiers tels que Neuhaus, Godiva,
Léonidas, Côte d’Or, Galler
ou Marcolini, qui ont tous
participé chacun à leur
manière, à écrire l’histoire du
chocolat.
Praline belge
L’Union à 25, une nouvelle dimension européenne
Grand Place, Bruxelles
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