Centre d’Information sur les Institutions Européennes
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internet : http://www.strasbourg-europe.fr
LUnion à 25, une nouvelle dimension
européenne
Brochure éditée en janvier 2005
Brochurealisée avec le soutien financier des Communaus européennes.
“Cette publication n’engage que son auteur et la Commission euroenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations contenues dans cette brochure. CENTRE D’INFORMATION SUR LES INSTITUTIONS EUROPÉENNES
LES PAYS DE LUNION
Allemagne p. 4-5
Autriche p. 6-7
Belgique p. 8-9
Chypre p. 10-11
Danemark p. 12-13
Espagne p. 14-15
Estonie p. 16-17
Finlande p. 18-19
France p. 20-21
Grèce p. 22-23
Hongrie p. 24-25
Irlande p. 26-27
Italie p. 28-29
Lettonie p. 30-31
Lituanie p. 32-33
Luxembourg p. 34-35
Malte p. 36-37
Pays-Bas p. 38-39
Pologne p. 40-41
Portugal p. 42-43
République tchèque p. 44-45
Royaume-Uni p. 46-47
Slovaquie p. 48-49
Slovénie p. 50-51
Suède p. 52-53
LES PAYS CANDIDATS
Bulgarie, Croatie,
Roumanie, Turquie p. 54-55
LUNION EUROPÉENNE :
UN CADRE DE VIE ÉLARGI p. 56-57
LUNION EUROPÉENNE
EN QUELQUES DATES p. 58
Sommaire
Le 1er mai 2004, l’Union européenne a donné un nouveau cours à son histoire. En accueillant dix nouveaux
États membres, l’Europe a renoué avec son passé et retrouvé sa géographie : elle associe désormais à ses
objectifs et à ses réalisations des pays que les guerres et les divisions du passé avaient séparés de nous et
qui aspiraient à nous rejoindre.
Ce cinquième élargissement de l’Union ouvre de nouveaux horizons à chacun des États qui la compose
et à chacun de ses citoyens : il enracine la paix et la démocratie, gage de liberet de stabilité sur notre
continent ; il ouvre des perspectives formidables d’échanges entre les hommes, entre les idées et entre les
cultures ; il fait de notre Union, avec plus de 450 millions d’habitants, représentant le quart de la richesse
mondiale, une puissance économique de premier rang ; il rend enfin l’Europe plus forte pour peser sur les
affaires du monde.
Cette Europe élargie, composée de vingt-cinq et bientôt vingt-sept membres, est la poursuite de la grande
et belle aventure européenne, engagée par les pères fondateurs dès la fin de la dernière guerre. Une
Europe fondée sur une communauté de valeurs et de principes ; un espace unique de croissance au service
du développement économique, de l’emploi, de la justice et de la solidarité ; un pôle enfin, de stabilité et de
démocratie, qui exprime sur la scène internationale un message de paix, de dialogue et de tolérance.
Ce développement historique nous concerne tous. Parce qu’aujourd’hui, l’avenir de la France et l’avenir de
l’Europe sont intimement liés. Parce que l’appartenance à cette Union élargie constitue pour notre pays un
changement d’échelle à l’heure de la mondialisation. Parce que l’Union européenne donne à nos projets la
dimension d’un continent.
Le 29 octobre, les vingt-cinq États membres, en présence des pays candidats à l’adhésion, ont signé à Rome
le traité établissant une Constitution pour l’Europe, un nouveau traité fondateur, adapté à la nouvelle
dimension de l’Europe. Pour entrer en vigueur à la date prévue, en novembre 2006, ce traité doit à présent
recevoir le suffrage de tous les citoyens de l’Europe, par voie directe ou parlementaire. La période qui
s’ouvre va être cruciale pour faire émerger un débat véritablement européen sur la Constitution. Il importe
que tous, nous y participions. L’Europe se construit par les hommes et les femmes qui la composent, la
connaissance qu’ils ont les uns des autres d’un pays à l’autre et la compréhension réciproque qu’ils se
manifestent. Notre diversité est une richesse, ce pourrait être l’une des devises de l’Europe.
Claudie HAIGNERÉ
Ministre délégué aux affaires européenne
Le 1er mai 2004, l’Union européenne s’est élargie à dix nouveaux membres.
Cetteunification historique du continent européen est un gage de paix
et de prospérité à long terme pour tous les citoyens européens.
Avec plus de 450 millions d’habitants et une constitution signée le 29
octobre 2004 à Rome par les 25 États membres, l’Union européenne élargie constitue la
plus étroite union d’États mocratiques et solidaires dans le monde. Le territoire euro-
en est aujourd’hui un espace de partage de valeurs et d’objectifs communs : la liberté, la
mocratie et la prospéripour tous.
Cette nouvelle dimension rend plus urgente la nécessité de faire de l’Europe une ali
concrète, proche de la vie quotidienne des citoyens. Les collectivités locales doivent être
des artisans de la construction de cette Europe de proximité. C’est dans cette perspective
que le Conseil néral du Bas-Rhin a veloppé une politique volontariste de coopération
transfrontalière avec nos voisins allemands depuis maintenant plus de 15 ans, et mis en
œuvre depuis plusieurs anes un partage de ses savoir-faire avec de nouveaux États
membres de l’Union européenne, tels que la Pologne, par exemple.
L’élargissement implique que les institutions soient réformées, que les textes soient sim-
plifiés et que les droits fondamentaux soient affirmés. Ce sont pcisément les objectifs de
la Constitution pour l’Europe. L’année 2005 verra émerger un bat pluraliste sur la cons-
truction européenne. Je souhaite qu’il permette de faire avancer cette nouvelle Europe à
25, vers encore plus de démocratie et de solidarité.
Philippe Richert
Président du Conseil Général du Bas-Rhin
Riche de son exceptionnel patrimoine architectural et culturel, deuxième
ville diplomatique de France, Strasbourg entretient des relations ts
étroites avec l’Europe en accueillant le siège de nombreuses institutions
et organismes de coopération internationale - notamment le Conseil de
l’Europe, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, le Parlement Européen et le -
diateur de l’Union Européenne.
La présence conjointe à Strasbourg du Conseil de l’Europe et du Parlement Européen
a sans nul doute contribué à faciliter l’adhésion puis l’intégration des dix nouveaux États
Membres en mai 2004.
Nous nous réjouissons que l’ « Europe de Strasbourg » soit celle du symbole fort rep-
senté par la réconciliation et la coexistence tout à la fois harmonieuse et solidaire des peu-
ples qui la composent. Se souvenir du passé pour mieux préparer l’avenir : telle pourrait
être la devise de cette nouvelle Europe - une Europe du ur et de la culture, une Europe
de la tolérance, au sein de laquelle tous les citoyens trouveront leur place.
Il nous semble important, alors me que l’Europe en construction s’est élargie à dix
nouveaux États et s’apprête à accueillir d’ici 2007 d’autres membres, que tous les pays
et les peuples qui composent l’Union Européenne soient mieux connus à travers leurs
richesses et leurs diversités.
Nous nous licitons que le Centre d’Information sur les Institutions Européennes de
Strasbourg y contribue de façon dynamique et innovante.
Robert Grossmann Fabienne Keller
Président de la CommunauUrbaine de Strasbourg Maire de Strasbourg
gion pionnière, région laboratoire de la construction européenne,
l’Alsace se devait de sensibiliser ses habitants à l’Europe pour qu’elle
devienne une cause collective.
Aujourd’hui, il est plus que jamais cessaire de porter à la connaissance
des jeunes générations les enjeux européens qui sont à notre porte.
L’Europe est au cœur des grands bats actuels de notre société ; la fense, le ve-
loppement économique, la politique étrangère commune, le traité constitutionnel sont
des sujets quotidiens d’information ; il est indispensable que les jeunes possèdent cette
connaissance des réformes européennes dont dépendra leur avenir.
L’élargissement à 25 et la future Constitution organiseront demain la vie de tous les
Européens.
Il s’agit également de comprendre comment est construite la pyramide institutionnelle,
allant du sommet, l’Europe, à la base, la commune, en passant par les autres collectivités
que sont, en France, les Régions et les Départements.
Pour la France, pays très centralisé, le renforcement de l’échelon européen doit aussi se
traduire par un renforcement des pouvoirs locaux afin de rapprocher les programmes
communautaires, comme Interreg ou Erasmus, du terrain, ils se traduisent par des
actions concrètes, au service du plus grand nombre.
Le C.I.I.E. est un vecteur important de cette connaissance, il vous présente ici un document
destiné aux jeunes dont l’avenir s’inscrira obligatoirement dans le double cadre gional
et européen.
Qu’il en soit fait bon usage.
Adrien Zeller
Président du Conseil Régional d’Alsace
L’Ode à la Joie, tirée de la
9e symphonie du compositeur
allemand Beethoven, a été
choisie comme hymne euro-
en en 1985 par les chefs
d’État et de gouvernement
de l’Union. Cet hymne sans
parole évoque, grâce au lan-
gage universel de la musique,
les idéaux de liberté, de paix
et de solidariincarnés par
l’Europe.
Le second long métrage du
cinéaste allemand Wolfgang
Becker, “Good bye Lenin”,
couvert lors du festival du
film de Berlin 2003, a rem-
porté le prix de “l’ange bleu”
attribué au meilleur film euro-
en (ainsi que le César du
meilleur film étranger). L’his-
toire poignante d’une Berli-
noise de l’Est qui se réveille du
coma aps la chute du mur
de Berlin, a
touché plus de
neuf millions
de spectateurs
européens
dont six mil-
lions en Alle-
magne.
La célèbre Coccinelle du
constructeur allemand Volk-
swagen,tient le record des
ventes automobiles. Produite
pour la première fois en 1936,
cette “voiture du peuple” a
été vendue à plus de vingt
millions d’exemplaires dans le
monde.
Super cie : 357 020 km2
Population : 82,6 millions
Capitale : Berlin (3,3 millions hab.)
Langue(s) of cielle(s) : Allemand
Religion(s) principale(s) : Protestante
Catholique
Monnaie : Euro
Régime politique : République
Chef dÉtat : Horst Köhler
(DEPUIS 2004 - MANDAT 5 ANS)
Chef de gouvernement : Gerhard Schröder
(DEPUIS 1998, RENOUVELÉ EN 2002)
Allemagne (Deutschland)
ANNÉE DADHÉSION : MEMBRE FONDATEUR 1957
Le coût de la
unification a
pelourdement
sur l’économie
allemande. La
balance des
paiements
et le chômage
ont éles pre-
miers touchés. Ce dernier atteint
dans les années 1990 un niveau
très éle. En 2004, il touche près
de 9,8 % de la population active.
Malgré ces difficultés, l’Allemagne
reste un géant économique. Avec
un PIB éle et un fort taux de
croissance, l’Allemagne occupe
aujourd’hui le troisième rang des
puissances économiques mondiales.
L’industrie constitue le moteur de
son économie. Elle représente 31 %
du PIB, grâce à la performance de
grands constructeurs automobiles
parmi lesquels Volkswagen, basé à
Wolfsburg, Mercedes-Benz à
Stuttgart et BMW à Munich et à
une importante exportation.
L’industrie minière, très forte par
le passé grâce à la région de la
Ruhr, ne représente aujourd’hui
que 1 % du PIB.
Le secteur agricole occupe, lui
aussi, une place importante dans
l’économie allemande, il possède
une bonne mécanisation et des
rendements élevés. L’élevage
fournit 70 % des revenus agricoles,
la production repose principale-
ment sur la culture de betteraves
à sucre, de pommes de terre et de
réales.
Économie
Histoire
Fondée en 1237, Berlin devient
rapidement une grandetropole
européenne. Avec l’accession
au trône de Frédéric III en 1701,
couronné roi de Prusse sous le
nom de Frédéric Ier, Berlin devient
ville desidence royale. Sous le
gne de Frédéric II (1740-1786),
Berlin connaît quelques modifica-
tions architecturales qui se pour-
suivent les années suivantes avec la
construction d’édifices classiques
dessinés par de grands architectes
comme Knobelsdorff ou Schinkel.
Dans les années 1920, Berlin
est plongée dans une euphorie
culturelle avec la représentation
de nombreux films et pièces de
théâtrelèbres qui marquent les
“années folles”. Berlin est aussi une
ville d’histoire. La dictature natio-
nale-socialiste, la Seconde Guerre
mondiale, la construction du Mur
de Berlin en 1961 et sa chute en
1989 ont fait de Berlin un lieu du
souvenir.
Reconnue dans le monde entier
pour son festival du film, pour ses
nombreux monuments comme le
somptueux château de Charlot-
tenbourg, la porte de Brandebourg
ou letiment du Reichstag, pour
ses musées, comme le musée ber-
linois ou le musée juif, Berlin est
une ville passionnante sans cesse
en mouvement.
Berlin
La Banque centrale européenne (BCE), banque chargée de la politique
monétaire des pays de la zone euro a son siège à Francfort-sur-le-Main.
Fondée en 1998 pour introduire et gérer cette nouvelle monnaie, elle joue
unle-clé dans la politique économique et monétaire de l’Union euro-
enne. Avec pour mission de maintenir la stabilité des prix dans la zone
euro, elle surveille étroitement l’inflation annuelle et contrôle l’offre des
monnaies (fixation des taux d’intérêts dans l’ensemble de la zone euro).
L’organisation de la BCE s’articule autour de trois instances de décisions :
le Conseil des gouverneurs, organe décisionnel qui arte la politique
monétaire, le Directoire qui met en œuvre cette politique et adresse
les instructions aux banques centrales nationales et le Conseil Général
qui contribue aux travaux de
consultations, decisions et
de coordination de la BCE et
prépare le futur élargissement
de la zone euro. Depuis le 1er
novembre 2003 et pour huit
ans, Jean Claude Trichet, ancien
gouverneur de la Banque de
France, préside la BCE.
Banque centrale européenne
Le carnaval constitue une
des grandes festivités de
l’Allemagne.butant
officiellement le 11 novembre
à 11 heures 11 précises,
il est orchestré par un grand
nombre de défilés costumés,
de parades décorées et de
fanfares colorées. Des chars
somptueux serpentent à
travers les rues des villes,
notamment à Cologne,
sseldorf et Mayence
la tradition du carnaval est
restée profondément ancrée.
Les “Jecke” ou fous costumés
assurent les festivités en jetant
bonbons et confettis sur une
foule déchaînée. La saison
du carnaval dure jusqu’au
mercredi des Cendres, date
dubut du Carême, les
rues retrouvent alors leur
ambiance habituelle.
Carnaval
45
1815 Le Congrès de Vienne crée la Confédération
Germanique, ensemble territorial de 39 États souverains
sous la direction de l’Autriche.
1870 Guerre franco-allemande : l’Allemagne conquiert
l’Alsace et la Lorraine.
1871 Bismarck proclame la naissance du IIe Reich qui
marque launification de l’Allemagne.
1918 L’Allemagne sort vaincue du premier conflit
mondial et signe le traité de Versailles.
1919 Début de la République de Weimar (1919-1933).
1933 Le Président Hindenburg nomme Adolf Hitler
au poste de Chancelier : naissance du IIIe Reich.
1939 Larmée allemande pénètre en Pologne. Déclen-
chement de la Seconde Guerre mondiale. La mise en
place de l’Holocauste conduit au massacre de millions
de Juifs.
1945 L’Allemagne capitule, c’est la fin de la Seconde
Guerre mondiale. Les Alliés divisent l’Allemagne et
Berlin en quatre zones d’occupation.
1949 Naissance de la RFA (République Fédérale
d’Allemagne) et de la RDA (République Démocratique
Allemande).
1955 La RFA rejoint l’OTAN.
1957 La RFA est membre fondateur de la
Communauté économique européenne (CEE).
1961 Construction du mur de Berlin.
1973 Admission des deux États allemands à l’ONU.
1989 La chute du mur de Berlin scelle les retrouvailles
entre Berlinois de l’Est et de l’Ouest.
1990 La réunification politique de l’Allemagne est
officiellement réalisée.
Les “Länder” de
l’ancienne Allemagne de
l’Est intègrent l’Union
européenne.
1991 La ville de Berlin
est choisie pour capitale.
1998 Arrivée au
pouvoir des socio-
mocrates (SPD),
Gerhard Schröder
est élu Chancelier.
Son mandat est
renouveen 2002.
Créé en 962 par Otton Ier Le Grand, le Saint-Empire-Romain Germanique est diripendant des siècles par la puissante dynastie
des Habsbourg. Au XVIe siècle, l’affichage des thèses de Luther contre la Papauentraîne le début de la Réforme protestante.
LUnion à 25, une nouvelle dimension européenne
Porte de Brandebourg, Berlin
Les amateurs de croissants
vont sans doute être surpris
d’apprendre l’origine de cette
viennoiserie. En 1683, une
nuit, alors qu’ils travaillaient
dans leur fournil, les boulan-
gers autrichiens entendirent
l’ennemi turc approcher.
Donnant l’alerte, ils permirent
de repousser l’ennemi hors
de Vienne. Pour symboliser
leur victoire, ils créèrent cette
viennoiserie dont la forme
rappelle le croissant du dra-
peau ottoman.
Le célèbre acteur de
Terminator et actuel Gouver-
neur de Californie, Arnold
Schwarzenegger, est originaire
d’Autriche. Il est à Graz,
en Styrie, le 30 juillet 1947,
s l’âge de quinze ans, il
pratique son sport favori : le
body-building.
L’Autriche a l’avantage de
posséder des frontières com-
munes avec huit pays : l’Alle-
magne, lapublique tchèque,
la Slovaquie, la Hongrie, la
Slovénie, l’Italie, la Suisse et le
Liechtenstein.
Super cie : 83 858 km2
Population : 8,1millions
Capitale : Vienne (2,2 millions hab.)
Langue(s) of cielle(s) : Allemand
Religion principale : Catholique
Monnaie : Euro
Régime politique : République
Chef dÉtat : Heinz Fischer
(DEPUIS 2004 - MANDAT 6 ANS)
Chef de gouvernement : Wolfgang Schüssel
(DEPUIS 2000, RENOUVELÉ EN 2003)
Autriche (Österreich)
ANNÉE DADHÉSION : 1995
En matière d’économie, l’Autriche
a souvent été considérée comme
un modèle en raison de sa stabi-
lité, qui a permis d’entretenir un
niveau de vie élevé. L’agriculture
représente seulement 3 % du PIB
et n’emploie que 6 % de la popula-
tion active. Les rendements res-
tent assez faibles et l’Autriche doit
faire appel aux importations de
réales, de farines et de fruits et
gumes pour couvrir ses besoins
intérieurs. Les principales cultures
autrichiennes sont : le blé, l’orge,
le maïs, le seigle, l’avoine, la pomme
de terre et la betterave à sucre. La
caractéristique du paysage autri-
chien est la présence d’un grand
nombre de forêts. Celles-ci cou-
vrent près de 39 % du territoire
et fournissent aux industries du
bois les ressources suffisantes à la
production de papier et de carton.
L’industrie hydraulique, l’extraction
detrole et de gaz naturel cons-
tituent les autres grandes richesses
de l’Autriche.
Le secteur industriel est cons-
titué essentiellement de petites
et moyennes entreprises. Elles
produisent des machines et autres
produits manufacturés, du matériel
électrique, du textile ou des pro-
duits chimiques. Enfin, l’Autriche
peut compter sur le dynamisme
touristique qui constitue aussi un
secteur-clé de son économie.
Économie
L’histoire de l’Autriche est marqe par le règne presque ininterrompu de la dynastie des Habsbourg. Rodolphe Ier, le premier
d’entre eux monte sur le trône du Saint-Empire-Romain Germanique en 1273.
Histoire
Située au débouché des Alpes
dans la plaine pannonienne, sur
la rive droite du Danube, Vienne
est aujourd’hui un important
carrefour industriel et commercial.
Longtemps centre du pouvoir du
Saint-Empire-Romain Germanique
etsidence des Habsbourg,
Vienne déborde de témoignages
architecturaux de l’époque
diévale (comme la cathédrale
gothique Saint-Étienne) et de
longues promenades bores
de palais et d’édifices baroques,
ogothiques ouoclassiques
(Opéra, Parlement,tel de ville,
Musée d’histoire de l’Art,
Burgtheater).
À la croisée des mondes latins,
germaniques, magyars et slaves,
Vienne aveloptrès tôt une
effervescence culturelle. Lieu de
vie des plus grands penseurs et
écrivains (Freud, Wittgenstein,
Zweig) ou compositeurs (Mozart,
Strauss), elle reste aujourd’hui
associée à ces grands personnages.
Vienne
Le territoire autrichien est recouvert aux trois-quarts par des montagnes.
La pratique du ski fait en conséquence partie intégrante de la tradition
autrichienne. Bien plus qu’un sport, il s’apparente à un véritable style de
vie. Les Alpes autrichiennes représentent environ 60 % de la superficie du
pays. Grâce à ses conditions climatiques propices, l’Autriche compte plus
d’un millier de stations hivernales sur tout son territoire avec quelque
22.000 km de pistes de ski alpin et 16.000 km de pistes de ski de fond.
Eté comme hiver, elles proposent les plus belles pistes de ski et les plus
agréables sentiers de randonnée. Pour débutants ou confirmés, ils font le
bonheur des passionnés. Cet univers de la poudreuse a fait de l’Autriche
le berceau de grands champions comme Toni Sailer, Karl Schranz,
Annemarie Moser-Pröll, Franz Klammer, Petra Kronberger, sans oublier
Hermann Maier aussi appeHerminator.
Ski
Autriche et musique sont
presque indissociables. La
tradition musicale autrichienne
est vieille de plusieurs
siècles. Les premiers signes
de cet intérêt remontent
aux chants des troubadours,
les “Minnesänger”, poètes
et musiciens de la cour.
Elle se prolonge ensuite
par la présence de grands
compositeurs comme
Wolfgang Amadeus Mozart,
Franz Schubert, Josef Haydn,
Johannes Brahms, sans oublier
la dynastie Strauss, dont est
issu l’auteur de la célèbre
valse. Aujourd’hui encore,
l’Autriche perpétue cette
grande culture musicale.
Le concert du nouvel an,
la Chorale des Petits
Chanteurs et l’Orchestre
Philharmonique de Vienne
sont la parfaite illustration
de son rayonnement musical
mondial.
En Autriche, la musique est
plus qu’ailleurs un invi
privilégié.
Musique
7
LUnion à 25, une nouvelle dimension européenne
1815 Le Congrès de Vienne, qui voit la création de la
Confédération Germanique, consacre la domination de
l’Autriche.
1867 La défaite de l’Autriche devant la Prusse en 1866
conduit à la formation de l’Empire austro-hongrois
sous la direction de l’empereur François-Joseph.
1908 Annexion de la Bosnie-Herzégovine par la
monarchie austro-hongroise.
1914 Assassinat en juin à Sarajevo de l’archiduc
François-Ferdinand, neveu de l’empereur. Un mois plus
tard, l’Autriche-Hongrieclare la guerre à la Serbie :
la Première Guerre mondiale est déclenchée.
1918 À la fin de la guerre, l’Autriche doitder les
trois-quarts de son territoire.
1919 Le traité de Saint-Germain-en-Laye interdit à
l’Autriche de s’intégrer dans l’État national allemand.
1920 Le vote de la Constitution marque la
naissance de la nation autrichienne.
1933 Le chancelier Dollfuss exerce un pouvoir
dictatorial.
1938 Entrée des troupes allemandes. Sous le nom
d’ “Ostmark” (marche orientale), l’Autriche n’est plus
qu’une province du Reich allemand.
1945 Avec la fin de la Seconde Guerre mondiale,
l’Autriche retrouve ses frontières de 1937 mais son
territoire est divien quatre zones d’occupation.
1955 Le traité d’État garantit la neutralide l’Autriche,
celle-ci devient membre de l’ONU.
1995 l’Autriche adhère à l’Union européenne.
2000 Le parti d’extrême droite, FPÖ, diripar
rg Haider, entre dans la coalition gouvernementale,
de Wolfgang Schüssel, provoquant l’indignation de
l’Union européenne.
Château du Belvédère, Vienne
6
Le diamant, ce merveilleux
caillou, ret pour la Belgique
une importance considérable.
En effet les neuf dixièmes de
tous les diamants bruts au
monde sont négocs et distri-
bués à Anvers en Belgique.
La Belgique produit plus
de 500 bières différentes :
des blanches, des blondes,
des ambrées, des brunes, des
fruitées, des légères, des fortes,
des amères… et écoule une
production annuelle de plus
de 10 millions d’hectolitres.
“Unie dans la diversité”,
devise européenne, pourrait
également s’appliquer à la
Belgique puisqu’elle est com-
posée de trois communautés
linguistiques : une commu-
nauté francophone, une com-
munauté néerlandaise et une
communauté germanophone.
Super cie : 30 515 km2
Population : 10,2 millions
Capitale : Bruxelles (1,1 million hab.)
Langue(s) of cielle(s) : Néerlandais, Français,
Allemand
Religion principale : Catholique
Monnaie : Euro
Régime politique :
Monarchie constitutionnelle
Chef dÉtat : le Roi Albert II
(DEPUIS 1993)
Chef de gouvernement : Guy Verhofstadt
(DEPUIS 1999, RENOUVELÉ EN 2003)
Belgique (België - Belgien)
ANNÉE DADHÉSION : MEMBRE FONDATEUR 1957
L’économie de la Belgique est
tournée presque exclusivement
vers les échanges. La petite surface
de son territoire donne aux
importations et aux exportations
une place de premier ordre.
Lagion flamande est la plus
dynamique. Depuis 2000,
la croissance belge
connaît un certain
ralentissement,
entraînant une
hausse du chômage.
En 2004, la Belgique
compte 8,6 %
de demandeurs
d’emploi. Ce
chômage concerne
davantage les femmes et est
plus important en Wallonie et à
Bruxelles qu’en Flandre.
Le secteur secondaire occupe une
place importante dans l’économie
du pays. Les industries sont
anciennes et majoritairement de
petite taille. Elles sont spécialisées
dans la sidérurgie, le textile, les
taux ou les produits chimiques.
L’économie belge s’estcemment
diversifiée, le secteur des services
représentesormais 72 % du PIB
aux dépens du secteur primaire
qui ne représente
que 2 % du PIB.
L’agriculture couvre
80 % des besoins
de la Belgique. Les
propriétés sont
de petite taille :
moins de 10 ha
en moyenne, elles
produisent du
blé, de la betterave à sucre, de
l’orge, de la pomme de terre et
de nombreux autres fruits et
gumes. L’élevage bovin, porcin et
l’industrie laitière sont aussi des
secteurs très importants.
Économie
1831 Léopold Ier de Saxe-Cobourg devient le premier
souverain.
1865-1909 Règne de Léopold II marqpar les
conquêtes coloniales en Afrique.
1914 En dépit de sa neutralité, la Belgique est envahie
par l’Allemagne.
1925 Accords de Locarno : la Belgique voit ses fron-
tières avec l’Allemagne garanties.
1940-1945 Nouvelle occupation du territoire par les
troupes allemandes.
1944 Union douanière signée avec le Luxembourg et
les Pays-Bas.
1949 La Belgique adhère à l’OTAN.
1951 Très critiqué pour sa capitulation rapide face
aux Allemands, Léopold III abdique en faveur de son fils
Baudouin Ier.
1957 La Belgique est membre fondateur de la CEE.
1977 Le pacte d’Egmont découpe la Belgique en trois
gions relativement indépendantes.
1993 La nouvelle Constitution institue officiellement
un paysdéral composé de trois régions : la Région
flamande, lagion wallonne et Bruxelles-Capitale.
1993 Mort de Baudouin Ier. Son frère Albert lui
succède.
1999 Le président des Libéraux
et Démocrates Flamands (VLD),
Guy Verhofstadt, est le nouveau
Premier ministre belge,
poste qu’il conserve aps les
élections législatives de 2003.
Pendant des siècles, depuis l’invasion des Francs au Ve siècle, jusqu’à l’installation des Ducs de Bourgogne au XIVe scle, la Belgique
a été le théâtre de nombreux affrontements. Partae à de multiples reprises et placée sous diverses influences, ce n’est qu’en
1830 que la Belgique trouve sa propre identité avec laclaration de son indépendance.
Histoire
Ville plus que millénaire, Bruxelles
est située à la croisée des grandes
voies de communication de
l’Europe occidentale. Avec ses
1,1 million d’habitants et grâce au
grand nombre de commerces et
de services, Bruxelles regroupe
plus de 20 % de la population
active de Belgique. En tant que
capitale, elle attire les plus grands
centres économiques, financiers,
administratifs et autres organisa-
tions privées, publiques ou inter-
nationales. Bruxelles est ainsi le
siège de nombreuses institutions
de l’Union européenne :
elle accueille notamment la
Commission européenne, le
Conseil de l’Union, le Comides
gions et le Comité Économique
et Social européen. Elle est
également le siège du Secrétariat
néral de l’OTAN.
Bruxelles est aussi une ville d’art
et de culture. Elle regorge de
trésors : sa superbe Grand-Place,
ses Galeries royales Saint-Hubert,
son emblématique Manneken Pis
ou son étrange Atomium.
Bruxelles n’en demeure pas moins
une ville de contrastes. Du marché
aux puces de la Place du Jeu
de Balle au Palais de Justice, en
passant par son étonnant Pavillon
Chinois et sa Tour Japonaise,
Bruxelles marie parfaitement les
genres et sa visitevèle quelques
surprises.
Bruxelles
Tout commence en 1929, quand Georges Rémi (Hergé) gribouille les
premiers traits de Tintin, un petit reporter qui allait faire le tour de la
planète... etme être le premier homme sur la Lune ! En 1938, l’éditeur
belge Dupuis lance l’hebdomadaire “Spirou. C’est une autre étape impor-
tante dans l’histoire de la bande dessinée, car ce journal devient uneri-
table école pour les dessinateurs belges. L’énorme succès qu’il remporte
fait des émules : Franquin et son “Gaston”, Peyo et Les Schtroumpfs”,
Morris et “Lucky Luke”. Quant au “Journal de Tintin”, auquel collaborent des
auteurs comme Edgar P. Jacobs, créateur de Blake et Mortimer”, Jacques
Martin d’“Alix”, Greg d’Achille Talon”, Tibet et André-Paul Duchâteau
de “Ric Hochet”, ou encore Jean Roba auteur de “Boule et Bill”, il est créé
en 1946 par Raymond Leblanc.
Aujourd’hui, la BD belge reste toujours aussi palpitante et variée. Parmi les
dessinateurs et les scénaristes talentueux, relevons : Jean Van Hamme et
Philippe Francq avec “Largo Winch”, Tome et Janry Le petit Spirou”, Yves
Swolfs
avec “Durangoainsi que Philippe Geluck et son inénarrable Chat”.
Bruxelles est sans conteste la capitale de la BD avec également son centre
belge de la bande dessinée et ses nombreuses fresques murales réparties
dans toute la ville.
Bande dessinée
Vers 1850, Jean Neuhaus
quitte sa terre natale de
Neuchâtel pour s’installer à
Bruxelles et fonder avec son
beau-frère pharmacien une
“confiserie pharmaceutique
au 23 de la Galerie de
la Reine. Neuhaus fait déjà
largement appel au chocolat
pour la fabrication de ses
produits. Adorant travailler
le chocolat et voyant sa
popularimonter, il fonde la
“Confiserie et Chocolaterie
Neuhaus-Perrin” en 1895 avec
son fils Frédéric.
A la mort de Frédéric,
son petit-fils, également
prénommé Jean, reprend la
confiserie et en 1912, grâce
à une technique qu’il a lui-
me inventée, il arrive enfin
à commercialiser la première
bouchée foure au chocolat
et la baptise “praline”. En 1915,
ilveloppe, avec son épouse
Louise Agostini, une autre
nouveau: la boîte de
pralines, c’est-à-dire le célèbre
“ballotin” quivolutionne la
façon d’emballer les pralines,
en évitant avantageusement
les cornets qui écrasaient les
friandises. Aujourd’hui encore
on ne peut pas se promener
à Bruxelles sans admirer les
vitrines des célèbres chocola-
tiers tels que Neuhaus, Godiva,
onidas,te d’Or, Galler
ou Marcolini, qui ont tous
participé chacun à leur
manière, à écrire l’histoire du
chocolat.
Praline belge
LUnion à 25, une nouvelle dimension européenne
Grand Place, Bruxelles
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