
Agonie d u  t A r A t A t A
Rev Med Liège 2008; 63 : 11 : 684-687 687
Les échelles structurées sont à éviter car elles 
tendent à déformer le jugement en favorisant les 
valeurs  proches  des  graduations  et  en  influen-
çant  la  personne  concernée  par  la  valeur  pro-
posée.  En  revanche,  il  est  souhaitable  que  les 
opérateurs connaissent les limites  (le  zéro et le 
10) de l’échelle, afin d’encadrer la mesure et de 
diminuer nettement sa variabilité.  Celle-ci  peut 
également être réduite en remplaçant la mesure 
absolue par  une mesure comparative,  les situa-
tions à comparer étant rapprochées dans le temps 
et dans l’espace de façon à être perçues presque 
simultanément, ce qui augmente la précision de 
la mesure. L’éducation et l’entraînement préala-
bles des scrutateurs afin d’affiner leur expertise 
est un facteur important d’amélioration supplé-
mentaire.
c
onclusIon
Au temps de nos Anciens, la précision linguis-
tique  de  la  description  clinique  et  histologique 
était  le  meilleur  de  ce  qui pouvait  être  apporté 
dans  la  connaissance  des  maladies  de  la  peau. 
La photographie, d’abord en noir et blanc, puis 
en  couleurs  a  éclipsé  ce  mode  de  transmission 
de  l’information.  Puis  est  venu  le  temps  de  la 
bioingénierie  cutanée  et  de  l’imagerie  numéri-
sée de l’aspect microscopique. Ces outils et ces 
méthodes  ne  cessent  de  se  perfectionner  pour 
déceler  l’invisible,  percevoir  l’infraclinique  et 
mesurer les structures et les phénomènes. Toutes 
ces avancées regardant vers le futur sont un enri-
chissement  pour  le  diagnostic  et  le  traitement 
des pathologies cutanées. Mais bien plus encore, 
elles font partie de l’armamentum moderne qui 
peut bénéficier directement au malade.
B
IBlIographIe
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Les  demandes  de  tirés  à  part  sont  à  adresser  au  
Pr. G.E. Piérard, Service de Dermatopathologie, CHU 
de Liège, 4000 Liège, Belgique.