Fragments d`Olympe

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Création jeune public à partir de 6 ans
Fragments d’Olympe
CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE NANTES
CLAUDE BRUMACHON - BENJAMIN LAMARCHE
Studio Jacques Garnier - 23 rue Noire - 44000 Nantes
Tél : [phone] - Fax : [phone]
Email : [email protected]
Site : www.ccnn-brumachonlamarche.com
N° Licences entrepreneur de spectacles
cat. 1 : 141601 - cat. 2 : 141602 - cat. 3 : 141603
Centre Chorégraphique
National de Nantes
Fragments
d’Olympe
Claude Brumachon
Benjamin Lamarche
Création jeune public à partir de 6 ans
Dossier pédagogique

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Création jeune public à partir de 6 ans
Fragments d’Olympe
Création les 1er et 2 avril 2015 dans le cadre du Festival
“Petits et Grands”
Chorégraphie et scénographie : Claude Brumachon
Musique : Christophe Zuruh
Assistant à la chorégraphie : Benjamin Lamarche
Geste collectif : Benjamin Lamarche, Steven Chotard,
Elisabetta Gareri, Barbara Sallier-Vasquez, Julien Grosvalet,
Martin Mauriès, Arthur Orblin, Valérie Soulard
Responsable pédagogique : Vincent Blanc
Création lumières : Olivier Tessier
Costumes : Jacqueline Brochet et Claude Brumachon
Masques : Francis Debeyre et Patrick Smith
Décor - réalisation : Jean-Jacques Brumachon et l’atelier
technique du Grand T (Théâtre de Loire-Atlantique)
Graphisme des rideaux : collectif des danseurs et
chorégraphe
Régie générale : Jean-Jacques Brumachon
Production : CCN de Nantes
Durée : 1h
Le Centre Chorégraphique National de Nantes est
subventionné par l’État - Préfet de la région Pays de la
Loire - Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Ville
de Nantes, le Conseil Régional des Pays de La Loire et le
Conseil Général de Loire-Atlantique.
Il reçoit l’aide de l’Institut Français pour certaines tounées
à l’étranger.
Photos des masques de Pégase, Acteon (cerf), Tirésias, Soldats grecs,
Minotaure, Cyclope, Méduse : Benjamin Lamarche

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Création jeune public à partir de 6 ans
Fragments d’Olympe
Résumé du spectacle
“Fragments d’Olympe” est un voyage imaginaire dans la
Grèce antique.
Cette nouvelle création explore les grands mythes grecs. Ils
nous révèlent l’existence d’autres mondes et mettent en
scène des personnages merveilleux : dieux, animaux chimé-
riques ou savants, créatures mi-homme/mi-animal...
A travers les grandes gures mythologiques (Ulysse, Jason,
Aphrodite, Zeus…) points de départ de cette création, Claude
Brumachon nous interroge sur les fondements de notre civi-
lisation.
Construite sous forme de tableaux comme “ autant d’éclats,
d’instants, surgis de la boîte de Pandore ”, la danse se décline
en duos, trios, quatuors pour livrer des moments épiques,
héroïques et divins.
“Ni réinventer, ni raconter, suggérer dans l’alternance des
tableaux la jouissance des dieux, la colère des héros, la
hargne du destin, la souffrance et l’amour, la naissance des
uns la divination des autres, la course des chars et le combat
des centaures, les muses […]”
Les masques de Francis Debeyre soulignent les traits de
caractères de ces personnages fantastiques incarnés par les
huit danseurs.
Entre animalité et passion d’un côté, grâce, équilibre,
délicatesse de l’autre, la danse exprime des corps en proie à
de profondes aspirations.
En renouant avec ces sujets antiques “Fragments d’Olympe”
nous propose une conception de l’univers où l’instinct
primitif et la nature s’exprimeraient pour ne faire qu’un

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Création jeune public à partir de 6 ans
Fragments d’Olympe
Écrire la danse pour un public sans limite d’âge
Parce que la danse s’adresse à nous au-delà du langage,
en passant par l’image des danseurs qui dessinent
sur scène ce que l’œil interprète en chacun de nous.
Parce que le mythe porte une innité de sens que l’enfant
a en lui : le sentiment du vivant, le sens de la divinité,
l’idée du héros porteur d’une destinée hors norme.
Écrire la danse pour les enfants, c’est mettre à leur
portée l’idée même que le corps est réservoir de
nos aspirations ; de nos désirs à nos peurs, de nos
amours à nos échecs, de nos luttes à nos succès.
C’est donner des éléments de réponse — non explicatifs —
aux questions intimes qu’ils n’osent poser qu’à eux-mêmes.
Le mythe est plus qu’un conte, il est fondamental
dans la construction de notre civilisation et donc de
notre mode de vie. L’enfant le réclame et le comprend
immédiatement ; il aime ce dépassement que les péripéties
d’une épopée inigent au groupe. Il frissonne à la vue de
ces créatures qu’il s’est déjà inventées dans ses rêves.
La création de “Fragments d’Olympe” n’est pas une
vulgarisation de la mythologie, elle est la mise en scène
— entre les corps, entre les masques et les costumes,
la musique et la danse — de ce que veut dire Humanité.
L’idée des sentiments incarnés par les dieux, l’idée du destin
vécu par le héros et de la fatalité prédite par l’oracle.
L’idée primordiale du social qui se construit dans une
quête, dans la recherche d’un trésor, d’une paternité
perdue, d’un combat entre le mal et le bien, d’une
maternité au sort incertain et néanmoins immense.
Chorégraphier pour les adultes et les enfants,
réunis dans un même public, c’est penser une pièce
rebondissante, un temps qui emporte l’esprit dans
un courant puissant et incessant d’images et de
personnages. Courant dans lequel l’enfant s’intègre,
se projette comme enjeu du dé ou porteur du secret.

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Création jeune public à partir de 6 ans
Fragments d’Olympe
Notes d’intention
Emporter le public dans le ot de ces mythes qui eux-mêmes
racontent explorations fantastiques et expéditions déli-
rantes, voyages mêlés de luttes et de batailles, traversés
d’énigmes et d’oracles, bercés de rêves et de cauchemars.
La mythologie grecque nous accompagne depuis toujours.
Chaque épopée, chaque histoire, chaque tragédie ou
chaque voyage initiatique est connu, fait partie du paysage
imaginaire de notre enfance, et bien au-delà, il est un des
fondements de notre civilisation.
Un dieu nous accompagne, une déesse nous fait mille
douceurs. Enfant, nous avons suivi de très près les voyages
d’Ulysse, le déchirement d’Icare, les rivalités d’Athéna et
d’Héra, les navigations des Argonautes. L’énigme du Sphinx
nous a hantés, comme la tragédie des Atrides, les combats
d’Hercule, les péripéties d’Ulysse pour ne citer que les plus
fameuses.
Monstres mi-animaux mi-humains, animaux doués de
possibilités fabuleuses, dieux se métamorphosant à volonté
pour satisfaire leurs désirs, tout événement semblant
parfaitement intégré dans la course du temps, Chronos.
Ils concrétisent nos aspirations, nos questions, nos
sentiments, nos destins.
La naissance du monde, la création des animaux, des
montagnes, la séparation du Ciel et de la Terre, tout prend
sens et forme dans un conte qui nous semblait magique et qui
sous l’intitulé de mythologie nous racontait notre humanité,
le monde qui nous entoure, nos faiblesses humaines, notre
caractère d’hommes et de femmes amoureux, belliqueux,
suspicieux, honnête ou véreux. L’histoire devient l’Histoire,
brille de mille périls et fait des protagonistes des héros.
J’aimerais travailler sur des séries de tableaux comme
autant d’éclats d’instants surgis de la Boîte de Pandore.
Une Boîte de Pandore s’ouvrant sur des ls chorégraphiques
qui s’enchevêtrent de manière illogique : les faits et gestes
insensés des douze dieux de l’Olympe, les fameux Olympiens.
Leurs actes de bravoure et de lâchetés. Leurs pactes,
leurs amours, leurs préférences pour tel ou tel humain,
leurs petites et grandes histoires. Leurs métamorphoses
incessantes et hypnotiques.