Le Rock-Eval : un outil pour identifier l’origine des agrégats du sol

Sujet de travail de Master
Le Rock-Eval : un outil pour identifier l’origine des agrégats du sol.
Contexte
L’objectif de ce travail s’inscrit dans un projet de recherche financé par le FNS sur la stabilité des
agrégats du sol : « Ecosystem engineers' contribution to soil structure formation in floodplains ».
Les agrégats organo-minéraux, au cœur de la fertilité et de la stabilité structurale des sols, sont la
plupart du temps d’origine biologique. À ce jour, il reste toutefois difficile de discriminer la part
respective de la contribution des ingénieurs de l’écosystème tels que les plantes et/ou les
lombriciens.
Les résultats récents obtenus par Schomburg et al. (in prep.) ont permis de démontrer que la
pyrolyse Rock-Eval est un outil pertinent permettant d’obtenir des informations sur l’abondance et
la qualité de la matière organique. Appliquée aux déjections de vers de terre et aux agrégats issus
des racines des plantes, cette méthode d’analyse promet un bel avenir à la compréhension des
processus fondamentaux de ce type pédogenèse.
But de l’étude
Discriminer et identifier les types de matière organique présents au sein d’agrégats de sol d’origine
biologique. Il s’agira de compléter une base de données contenant déjà plus de 1'000 échantillons
tests, en se focalisant plus spécifiquement sur les agrégats organo-minéraux d’origine biologique.
Une comparaison notamment entre différentes espèces et catégories écologiques de lombriciens
sur la mise en place d’agrégats sera l’objectif majeur de ce travail, combinée à l’implication de
différentes plantes présentant des réseaux racinaires différenciés.
Connaissances nécessaire et méthode(s) de travail :
Intérêt pour les sciences du sol, goût pour le travail expérimental et les analyses en laboratoire.
Apprentissage en profondeur de la technique Rock-Eval.
Mots-clés : agrégats, matière organique, Rock-Eval, ingénieurs de l’écosystème.
Place de travail : UniNE/UniL, à définir.
Collaboration et encadrement : Claire Le Bayon / Andreas Schomburg / David Sebag / Eric
Verrecchia/ év. Mickaël Hedde.
Contacts :
Andreas Schomburg, Université de Neuchâtel, [email protected]
Claire Le Bayon, Université de Neuchâtel, [email protected]
Eric Verrecchia, UniL, [email protected]
Faculté des géosciences et de l’environnement
Secrétariat du master en biogéosciences
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