
Correspondances en Métabolismes Hormones Diabètes et Nutrition - Vol. XVII - n° 4 - avril 2013
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Cas clinique
Nouvelles de l’industrie pharmaceutique
Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique
Traitement des épisodes dépressifs majeurs
(c’est-à-dire caractérisés)
La force d’agir
...préparer l’avenir.
Réparer
le présent...
- SLEX/12/212/AP - Janvier 2013 - (Visa 12/09/60958897/PM/001)
SEROPLEX® 5 mg, comprimé pelliculé : escitalopram : 5,00 mg (sous forme d’oxalate)* ; SEROPLEX® 10 mg, comprimé pelliculé sécable : escitalopram : 10,00 mg (sous forme d’oxalate)* ; SEROPLEX® 15 mg, comprimé pelliculé sécable : escitalopram : 15,00 mg (sous forme d’oxalate)* ; SEROPLEX® 20 mg,
comprimé pelliculé sécable : escitalopram : 20,00 mg (sous forme d’oxalate)* ; SEROPLEX® 20 mg/ml, solution buvable en gouttes : escitalopram : 20 mg (sous forme d’oxalate)* pour 1 ml de solution. Chaque goutte contient 1 mg d’escitalopram. Excipient : chaque goutte contient 4,7 mg d’éthanol. Indications
thérapeutiques : traitement des épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) ; traitement du trouble panique avec ou sans agoraphobie ; traitement du trouble « anxiété sociale » (phobie sociale) ; traitement du trouble anxiété généralisée ; traitement des troubles obsessionnels compulsifs. Posologie et mode d’administration* :
posologie usuelle de 10 mg/j chez l’adulte, posologie initiale de 5 mg/j recommandée dans le trouble panique.
Personnes âgées de plus de 65 ans
: posologie initiale de 5 mg/j. posologie maximale de 10 mg/j.
Insufsance rénale
: prudence en cas d’insufsance rénale sévère.
Insufsance hépatique légère à modérée et métaboliseurs lents CYP2C19
: posologie initiale de 5 mg/j pendant les deux premières semaines de traitement.
Insufsance hépatique sévère
: vigilance et augmentation posologique particulièrement prudente.
Symptômes observés lors de l’arrêt du traitement
: arrêt brutal à éviter. Réduire progressivement la posologie sur au moins une à deux semaines. Contre-indications :
hypersensibilité à l’escitalopram ou à l’un des excipients. L’association à un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) non sélectif et irréversible est contre-indiquée en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec agitation, tremblements, hyperthermie, etc… L’association de l’escitalopram à des inhibiteurs de la MAO-A réversibles (ex. :
moclobémide) ou à un inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible, le linézolide, est contre-indiquée du fait du risque de survenue d’un syndrome sérotoninergique. L’escitalopram est contre-indiqué chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT. L’escitalopram est contre-indiqué en association avec d’autres
médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* : ces mises en garde et précautions d’emploi s’appliquent à la classe thérapeutique des ISRS. Médicament déconseillé chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans (comportements de type suicidaire et de
type hostile observés au cours des études cliniques). Si la décision de traiter est néanmoins prise, surveiller attentivement le patient pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. Certains patients souffrant de trouble panique peuvent présenter une exacerbation des symptômes anxieux en début de traitement par antidépresseur : débuter le
traitement à faible dose. Le traitement doit être utilisé avec prudence chez les patients épileptiques ou qui présentent des convulsions, chez les patients présentant des antécédents d’épisodes maniaques ou d’hypomanie, chez les patients diabétiques, chez les patients traités par ECT, par millepertuis, par des anticoagulants oraux ou des médicaments
connus pour altérer la fonction plaquettaire, chez les patients dont la tendance aux hémorragies est connue, chez les patients présentant une coronaropathie, une bradycardie signicative, un infarctus aigu du myocarde récent ou souffrant d’insufsance cardiaque non équilibrée. Du fait d’un risque accru de pensées suicidaires, d’auto-agressivité et de
suicide jusqu’à l’apparition d’une rémission signicative (risque pouvant augmenter au cours des premières périodes du rétablissement), surveiller étroitement les patients et les avertir (ainsi que leur entourage) de la nécessité de prendre un avis médical en cas d’aggravation clinique et/ou d’apparition d’idées/comportements suicidaires. Une méta-
analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. L’utilisation des ISRS/IRSNa a
été associée au développement d’une akathisie, une augmentation de posologie peut dans ce cas être préjudiciable. De rares cas d’hyponatrémie ont été décrits avec les ISRS, prudence chez les patients à risque. Prudence si l’escitalopram est associé à des médicaments sérotoninergiques. Des cas d’allongement de l’intervalle QT (dose-dépendant)
et d’arythmie ventriculaire incluant des torsades de pointes, ont été rapportés, en particulier chez les femmes et les patients présentant une hypokaliémie, un allongement de l’intervalle QT préexistant ou d’autres pathologies cardiaques. Des anomalies électrolytiques ( hypokaliémie, hypomagnésémie…) augmentent le risque d’arythmie et doivent être
corrigées avant de débuter le traitement. Si un patient présentant une pathologie cardiaque stabilisée est traité, envisager un contrôle de l’électrocardiogramme (ECG) avant de débuter le traitement. Si des signes d’arythmie cardiaque apparaissent pendant le traitement, arrêter l’escitalopram et effectuer un ECG. Interactions avec d’autres
médicaments et autres formes d’interactions* :
associations contre-indiquées
: IMAO non sélectifs et irréversibles, inhibiteur de la MAO-A sélectif et réversible (moclobémide), inhibiteur de la MAO non sélectif et réversible (linézolide), traitements allongeant l’intervalle QT, tels que les anti-arythmiques de classe IA et III, les antipsychotiques
(ex : dérivés de phénotiazine, pimozide, halopéridol), les antidépresseurs tricycliques, certains agents anti-microbiens (ex : sparoxacine, moxioxacine, erythromycine IV, pentamidine, traitements anti-paludiques en particulier l’halofantrine), certains anti-histaminiques (astemizole, mizolastine),.
Associations faisant l’objet de précautions d’emploi
:
inhibiteur de la MAO-B sélectif et irréversible (sélégiline), médicaments sérotoninergiques, médicaments abaissant le seuil épileptogène, lithium, tryptophane, millepertuis, anticoagulants oraux, alcool.
Effets des autres médicaments sur la pharmacocinétique de l’escitalopram
: prudence en cas d’association avec des inhibiteurs du CYP2C19 ou la
cimétidine. Effets de l’escitalopram sur la pharmacocinétique des autres médicaments : prudence en cas d’association avec des médicaments métabolisés par le CYP2D6 ou le CYP2C19. Fécondité, grossesse et allaitement*. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines*. Effets
indésirables* : surtout notés durant la première ou la seconde semaine du traitement, ils s’estompent ensuite ; les plus fréquents sont : prise de poids, insomnie, somnolence, sensations vertigineuses, paresthésies, tremblements, sinusite, bâillements, nausées, diarrhées, constipation, vomissements, bouche sèche, hypersudation, arthralgies,
myalgies, perte ou augmentation de l’appétit, fatigue, èvre, troubles de l’éjaculation et impuissance chez l’homme, anxiété, impatiences, rêves anormaux, baisse de la libido chez l’homme et la femme, anorgasmie chez la femme. Surdosage*. Propriétés pharmacodynamiques* : ANTIDEPRESSEUR / INHIBITEUR SELECTIF DE LA
RECAPTURE DE LA SEROTONINE. Propriétés pharmacocinétiques* : l’absorption est presque totale et indépendante de la prise alimentaire. La demi-vie d’élimination (t½β) après des doses répétées est d’environ 30 heures ; l’escitalopram et ses métabolites majeurs semblent être éliminés par voie hépatique et par voie rénale. Données
de sécurité préclinique*. Excipients*. Incompatibilités*. Durée de conservation : 3 ans. Après ouverture, la solution buvable doit être utilisée dans les 8 semaines. Précautions particulières de conservation :
comprimés
: aucune.
Solution buvable
: après ouverture, le acon doit être conservé à une température ne
dépassant pas + 25°C. Titulaire de l’AMM : H. Lundbeck A/S, Ottiliavej 9, 2500 Copenhague - Valby, Danemark. Nature et contenu de l’emballage extérieur*, numéros d’AMM : 34009
3642897
3 : 14 cps à 5 mg ; 34009
3599351
9 : 28 cps à 5 mg ; 34009
5709507
9 : (98 x 1) cps à 5 mg ; 34009
3599374
8 : 28 cps à 10 mg ;
34009
5709513
0 : (98 x 1) cps à 10 mg ; 34009
3599397
7 : 28 cps à 15 mg ;34009
5709536
9 : (98 x 1) cps à 15 mg ; 34009
3599411
0 : 28 cps à 20 mg ; 34009
5709542
0 : (98 x 1) cps à 20 mg ; 34009
3820459
9 : 1 acon de 15 ml à 20 mg/ml. Classication en matière de délivrance et prix : liste I.
Comprimés
: prix : 5 mg (14 cps) : 7,46 € ; 5
mg (28 cps) : 14,37 € ; 10 mg (28 cps) : 20,73 € ; 15 mg (28 cps) : 23, 32 € ; 20 mg (28 cps) : 29,01 €. C.T.J. : 0,53 à 1,03 €. Agréés aux collectivités et Remb. Séc. Soc. 65 %. 5 mg, 10 mg, 15 mg et 20 mg (98 x 1 cps) : agréés aux collectivités.
Solution buvable
: 20 mg/ml (acon de 15 ml) : prix : 20,85 €. C.T.J : 0,70 €. Agréée aux collectivités et Remb. Séc.
Soc. 65 %. Laboratoires Lundbeck SAS 37-45, quai du Président Roosevelt, 92445 Issy-les-Moulineaux Cedex. Tél. : 01 79 41 29 00. Information pharmaceutique et remontée d’informations quant à la qualité de l’information et la déontologie de la visite médicale, e-mail :
[email protected] - Information médicale et Pharmacovigilance, tél. : 01 79 41 29 79.
V10.2012. * Pour une information plus complète, se reporter au Résumé des Caractéristiques du Produit (disponible sur le site internet de l’Ansm : www.ansm.sante.fr).
AP SEROPLEX ML V10 2012 (210x297) SLEX12212AP.indd 1 18/01/2013 10:52:50
Ainsi, la PPT surviendrait chez des sujets généti-
quement prédisposés (par exemple, par une muta-
tion de Kir 2.6) et serait favorisée par un contexte
d’hyperthyroïdie et par certains facteurs environ-
nementaux.
La thérapeutique de la PPT s’appuie sur la supplémen-
tation potassique, qui permet de réduire la durée des
crises paralytiques.
En pratique, l’apport potassique ne doit pas dépasser
les 10 mmol/h, du fait du risque d’hyperkaliémie par
phénomène de rebond.
Un traitement par les bêtabloquants a été proposé
pour diminuer la stimulation adrénergique de la pompe
Na+/ K+-ATPase, mais il n’est pas encore bien évalué.
Le traitement de fond reste celui de la thyrotoxicose,
qui permet la disparition définitive des crises paraly-
tiques. ■
Tresiba® : AMM en Europe
La Commission européenne a délivré une
autorisation de mise sur le marché (AMM)
dans l’ensemble des 27 pays de l’Union euro-
péenne pour Tresiba® (insuline dégludec,
laboratoire Novo Nordisk) en une injection
quotidienne dans le traitement du diabète
de l’adulte.
Tresiba® est une insuline basale de nouvelle
génération dont la durée d’action ultra-
longue et l’absorption lente lui procurent
un profil d’action plat et stable.
Les résultats des études “treat to target” du
programme clinique BEGIN™ ont montré un
risque significativement plus bas d’hypogly-
cémies totales et nocturnes avec Tresiba® en
comparaison avec l’insuline glargine, mais la
même efficacité sur la réduction de l’HbA1c.
En outre, la durée d’action de Tresiba®, supé-
rieure à 42 heures, permet au patient d’adap-
ter, si besoin, l’heure de l’injection quotidienne.
Tresiba® sera disponible avec FlexTouch®,
dernier stylo injecteur pré-rempli conçu
par Novo Nordisk pour faciliter l’injection.
Tresiba® devrait être commercialisée au
Royaume-Uni et au Danemark au cours
du 1er semestre 2013, puis dans les autres
pays d’Europe en cours d’année et en 2014.
La Commission européenne a également déli-
vré, dans le traitement du diabète de l’adulte,
une AMM pour Ryzodeg®, qui associe Tresiba®,
insuline basale, et NovoRapid®, analogue rapide.
Cette association originale d’une insuline déglu-
dec et d’une insuline asparte permet d’obtenir un
contrôle glycémique à jeun et en post-prandial.
Barbara Coquard Schmidt
D’après le communiqué de presse Novo Nordisk
du 24 janvier 2013
1. Burtey S, Vacher-Coponat H, Berland Y, Dussol B. À propos
de deux cas de paralysie périodique hypokaliémique. Nephrol
Ther 2006;2(6):379-86.
2. Ryan DP, da Silva MR, Soong TW et al. Mutations in potas-
sium channel Kir 2,6 cause susceptibility to thyrotoxic hypo-
kalemic periodic paralysis.Cell 2010;140(1):88-98.
3.
Cheng CJ, Lin SH, Lo YF, Yang SS, Hsu YJ, Cannon SC, Huang
CL. Identification and functional characterization of Kir 2,6
mutations associated with non-familial hypokalemic periodic
paralysis. J Biol Chem 2011;286(31):27425-35.
Références