nouvelles liaisons maritimes en Arctique
seront possibles au printemps et en
automne lorsque les détroits seront
libres de glace. Ces nouvelles routes
commerciales permettront aux
transporteurs de gagner près de deux
semaines de temps par rapport aux
voies utilisées habituellement (Canal de
Suez, Canal de Panama).
La richesse, que ce territoire possède
attise déjà la convoitise de nombreux
pays, notamment ceux proches du
cercle polaire tels que les États-Unis, le
Canada, la Russie, la Suède, le
Danemark, l’Islande, la Norvège et la
Finlande. Ces pays sont favorisés dans
l’exploitation des ressources de
l’Arctique du fait de leur position
limitrophe avantageuse.
Malgré une volonté de coopération, un
certain malaise est ressenti quant à leur
entente vis à vis de l’exploitation des
richesses du pôle Nord.
En effet, chaque pays commence à
formuler des revendications afin de
s’approprier une partie de l’Arctique
qu’ils jugent comme un prolongement de
leur propre territoire.
Certains pays, comme la Norvège, le
Canada et les États-Unis commencent
discrètement à déplacer leurs forces
militaires vers les bases de l’extrême
nord de leur pays tandis que la flotte de
sous-marins russes s’installe
progressivement dans les eaux de
l’océan arctique. Il faudra aussi compter
sur la venue de nombreux investisseurs
(principalement asiatiques) qui
souhaiteront négocier avec ces pays afin
d’obtenir des parcelles dans le but
d'acquérir un droit d’exploitation ou
encore de pouvoir extraire des
minéraux.
Un sentiment de déjà vu,...
Cette nouvelle guerre géopolitique a
comme un arrière goût de la
colonisation. Les seuls lésés seront les
autochtones qui verront leurs terres
dépouillées par l’ensemble des grandes
puissances. La nouvelle conscience
dont c’est doté les pays occidentaux
sera mise à l’épreuve quant à la prise en
compte ou pas de cette population qui
représente un facteur important dans le
partage de ces richesses.