44% des anglais 56% des allemands

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 Paris, le 23 novembre 2015
IDINVEST PARTNERS PRESENTE LES NOUVEAUX RESULTATS DE SON INDICE
« ENVIE D’ENTREPRENDRE »
En partenariat avec Le Figaro, réalisé par Viavoice
30% des français ont envie d’entreprendre
contre
44% des anglais
et
56% des allemands
Pour la nouvelle édition de son baromètre « Envie d’Entreprendre », Idinvest Partners présente – en parallèle de
son indice semestriel qui repose sur l’envie d’entreprendre et le projet concret d’entreprise en France - une
étude comparative afin de mesurer les différences existantes dans l’« envie d’entreprendre » entre la France et
ses voisins Allemands et Britanniques.
Une baisse du désir d’entreprendre en France sur les 6 derniers mois (de 37% à 30%) L’indice Idinvest Partners de « l’Envie d’Entreprendre » s’établit à
300
Cet indice conjugue les deux composantes suivantes :
30 % des Français déclarent avoir « envie d’entreprendre »
10 % des Français déclarent avoir un « projet concret d’entreprise »
Une envie d’entreprendre en baisse en France, avec 30% des Français déclarant ce mois-ci avoir envie de créer
leur propre entreprise, contre 34% en avril dernier (indice 340) et 37% en novembre 2014 (indice 370). Voir
annexe pour le détail des différents facteurs qui ralentissent cet indice.
Un entrepreneuriat français moins dynamique que ses voisins allemands et britanniques
La troisième vague du Baromètre « Envie d’entreprendre » Idinvest Partners, n’est a priori pas optimiste pour
notre pays : confrontée à une baisse conjoncturelle des aspirants à l’entrepreneuriat, distancée par l’Allemagne
et le Royaume-Uni sur ces indicateurs, la France semblerait en retard et reléguée pour longtemps loin derrière ses
voisins en temps que terre d’élection pour la création d’entreprise.
Avec 30 % des Français déclarant ce mois-ci avoir envie de créer leur propre entreprise, contre 34 % en avril
dernier et 37 % en novembre 2014, la volonté d’entreprendre enregistre une baisse notable en cette fin d’année.
De leur côté, nos voisins d’outre-rhin et d’outre- manche sont mieux lotis : Près d’un habitant du Royaume-Uni sur
deux (44 %) envisage ainsi de créer sa propre entreprise, et cette « envie d’entreprendre » concerne même une
majorité d’Allemands (56 %). « Le constat est rude » analyse Christophe Bavière, Président du directoire
d’Idinvest Partners, frappé par l’importance de l’écart entre la France et l’Allemagne. « L’envie d’entreprendre
en Allemagne atteint presque le double de celle enregistrée dans l’Hexagone. »
L’ « envie d’entreprendre », entre déterminants économiques et déterminants culturels
En réalité, il apparaît que l’aspiration à l’entrepreneuriat et les différences obtenues par pays soient le résultat
d’un ensemble de facteurs complémentaires, à la fois économiques, sociaux et culturels favorisant ou freinant
cette envie d’entreprendre :
-
Des perceptions économiques de long terme :
Si la croissance britannique est aujourd’hui la plus forte, les Allemands sont les plus confiants sur la conjoncture
économique de leur pays : 57 % pensent que celle-ci est un atout pour créer son entreprise, contre 29 % au
Royaume-Uni et seulement 13 % en France. Quant à la politique actuelle du gouvernement, 73% des français la
considère comme un frein : « Les entrepreneurs français sont comme des nageurs qui participent aux compétitions
lestés d’un poids aux pieds. L’entrepreneuriat de notre pays souffre d’un manque de réformes poursuit Christophe
Bavière. La France prend du retard sur ses voisins en l’absence de mesures fortes dans des domaines clés tels que
le droit du travail, les retraites ou encore la fiscalité»
-
Des perceptions financières liées à la capacité de financement des banques :
Sur ce point, 34 % des aspirants à l’entrepreneuriat en Allemagne sont confiants sur la capacité des banques
allemandes à financer des projets, contre 22 % au Royaume-Uni et 18 % en France.
-
Des déterminants culturels :
Au-delà de la solidité de son économie, l’économie allemande bénéficie de valeurs fortes liées à l’esprit de «
liberté et d’indépendance ». 51 % des aspirants à l’entrepreneuriat en Allemagne mettant en avant cette valeur,
contre 43 % au Royaume-Uni et 38 % en France. Une autre valeur forte est la « confiance en soi » : en effet, plus
qu’ailleurs, ce qui conditionne en Allemagne la décision finale de créer son entreprise est « la certitude de
réussir, un moment de grande confiance en soi » (45 % contre 37 % au Royaume-Uni et 31 % en France).
Le « modèle français » d’entrepreneuriat bénéficie d’autres atouts, liés à l’innovation et aux opportunités
sectorielles
Très pessimistes sur la situation économique globale de leur pays, les aspirants à l’entrepreneuriat en France le
sont beaucoup moins dès lors qu’il s’agit de leur propre secteur d’activité : 60 % d’entre eux considèrent ainsi
l’activité de leur secteur comme « un atout » pour créer son entreprise, contre 54 % en Allemagne et 40 % au
Royaume-Uni. « L’envie d’entreprendre en France bénéficie d’une vague de confiance des entrepreneurs pour les
secteurs innovants, notamment dans le digital, la biotech ou le cleantech. Cela reflète l'importance du potentiel
entrepreneurial qui caractérise notre pays, et les grandes réussites françaises en témoignent parfaitement. »
commente Benoist Grossmann, Membre du directoire d’Idinvest Partner.
Une croyance également plus forte dans les opportunités offertes par l’évolution des modes de vie et de
consommation : considérées comme un atout par 63 % des personnes portées vers la création d’entreprise en
France, contre 45 % au Royaume-Uni et 40 % en Allemagne. Enfin, puisque la dimension culturelle apparaît
essentielle dans la volonté d’entreprendre, les Français sont plus animés que leurs voisins d’une valeur forte pour
demain : l’effort et le courage (cité 35 % des Français, 20 % des Allemands et 14 % des Britanniques).
« Il ne faut pas négliger le véritable potentiel d’entrepreneuriat de notre pays. La France est pleine de
ressources, c’est une richesse puisque cet entrepreneuriat nous permet de créer des emplois. Les réussites de ces
dernières années doivent servir d’exemple : Il est essentiel de libérer ce potentiel de croissance, de lui laisser
prendre l'ampleur qu'il est capable d'avoir en terme d'emploi et d'innovation. » analyse Christophe Bavière.
A propos d’Idinvest Partners
Idinvest Partners est un acteur reconnu du Private Equity mid-market en Europe. Avec plus de 6 milliards d’euros
sous gestion, Idinvest Partners a développé plusieurs expertises : opérations de capital croissance à destination
d’entreprises européennes jeunes et innovantes ; investissements primaires, secondaires, «private debt» ou
activité de conseil en Private Equity. Créée en 1997 sous le nom d’AGF Private Equity, Idinvest Partners était une
filiale d’Allianz jusqu’en 2010, date à laquelle la société s’est adossée au Groupe IDI pour devenir indépendante.
Idinvest Partners 117, avenue des Champs-­‐Elysées 75008 Paris Tel +33 1 58 18 56 56 www.idinvest.com Contacts Presse Idinvest Partners Marie-­‐Claire Martin Tel +33 1 58 18 56 69 [email protected] Steele & Holt Claire Guermond Tel +33 1 79 74 80 13 [email protected] 
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