Chez nous au Sénégal, ce que l'on appelle "exégèse" (Tafsir) ne
serait donc qu'un l'exposition d'une traduction des mots arabes par
des synonymes wolofs ou d'autres langues.
Si l'exposition de la traduction des mots synonymes aux mots
arabes était une exégèse en tant que telle, alors les différentes
exégèses du Coran ne seraient pas écrites en Arabes.
Partant de là, nous sommes contraints de pénétrer au cœur des
sens, en sachant que la pénétration ici, signifie l'accès à des
sciences totalement indépendantes des terminologies initiales du
Coran.
Il y a des préambules à la Charia et à la législation islamique, et le
désaccord sur la législation qui résulte de ces sens, et duquel ont
découlé les écoles, que ce soit les quatre grandes écoles les plus
connues chez les sunnites, à savoir, les Malikites, les Hanbalites,
les Chafi'ites et les Hanafites, ou bien les écoles chiites telles que
les Jafarites, les imamites, les Mou'alihites etc... A savoir aussi
que ces écoles chiites préconisent communément le choix de
l'interprétation au détriment de l'exégèse. Ces écoles ont des
interprétations étranges, certaines distractives, et d'autres vraiment
dégoutantes, comme l'interprétation de la Parole du Très-Haut
"Allah vous ordonne d'immoler une vache", en affirmant que la
vache qu'Allah a ordonnée d'immoler, est la mère des croyants,
Aïcha. C'est pour cela que nous aborderons de ces dimensions
comme suit:
Second centre d'intérêt: la dimension canonique
La dimension canonique se distingue par son absence totale du
Coran de l'étape mecquoise; c.à.d. que durant les treize premières
années de la Révélation, il n'y avait pas de versets législatifs.
Malgré cela, la dimension canonique dans le Livre d'Allah est
considérée comme un prolongement des législations qui lui sont
historiquement antérieures, ou qui remontent même à un passé
bien lointain. En effet, il fait allusion à Caen et Abel, à Abraham,
à Ismaël, à Moïse, à Aaron, à David et à Salomon, en accord avec