Pour faire démarrer un moteur à combustion interne, il faut, pendant un temps plus ou moins long,
imprimer un mouvement de rotation au vilebrequin dans le sens normal de rotation.
Le démarreur doit vaincre des résistances dues ;
- au collage des pièces mécanique par l'huile, l'effort est d'autant plus important que l'huile est
visqueuse et que la température est basse.
- à l'inertie des masses en mouvement, celle de l'équipage mobile du moteur mais également tous les
accessoires et équipements liés au moteur, ventilateur, pompes hydrauliques et éléments de la chaîne
cinématique de transmission.
- aux efforts consécutifs à la compression, 2ème temps moteur.
Le processus de démarrage commence alors à une vitesse relativement faible.
Durant le lancement, la résistance au démarrage diminue.
Les premières combustions, faibles et irrégulières se manifestent et provoque par échauffement une
réduction progressive de la résistance au frottement.
Le démarreur continue à faire tourner le moteur, il soutient ses impulsions de démarrage jusqu'à ce qu'il
tourne par ces propres moyens.
Exemple des moteurs 3408 / 3412, l'électronique interrompt le fonctionnement du démarreur lorsque le
moteur atteint un régime de 300 tr/mn.
Pour que le lancement du moteur thermique s'effectue dans de bonnes conditions, il est important que
le démarreur dispose d'un couple moteur important et d'une vitesse de rotation élevée.
L'énergie nécessaire au lancement du moteur thermique est prélevée dans les batteries, il est donc
important que les batteries soient correctement chargées.
Lorsque la résistance opposée par le moteur thermique est grande, le couple à fournir est élevé, le
démarreur demande une forte intensité.
Simultanément, la tension de la batterie baisse.
La remise à niveau de la tension de la batterie est effectuée par le circuit de charge.