L Roche : 50 ans d’innovations en oncologie C’est vraiment la faute

Éditorial
Les cancers restent la première
cause de mortalité dans le
monde. Mais, aujourd’hui,
lorsquun cancer est diagnostiqué,
le patient a une espérance de vie
six fois plus longue qu’il y a 40 ans.
Roche est engagé dans le
développement de nouveaux
médicaments contre le cancer
depuis 50 ans. Roche a ouvert de
nombreuses voies de recherche
originales qui ont mené au
développement de traitements
ayant profondément modié
la prise en charge de certains cancers.
Depuis une vingtaine d’années,
les connaissances sur la cellule
cancéreuse et son environnement ont
explosé. Forts de ces acquis,
les chercheurs Roche ont développé
dans les années 90 des molécules
capables de bloquer les cascades
dévènements permettant aux cellules
cancéreuses de proliférer :
les premiers anticorps monoclonaux,
Mabera et Herceptin.
En 2005, Roche mettait sur le marc
la première molécule agissant sur
lenvironnement de la tumeur :
Avastin, anti-angiogénique bloquant
la vascularisation tumorale.
Aujourd’hui, notre objectif est de
mieux combattre la maladie en
mettant au point des traitements de
médecine personnalisée et
leur test compagnon. Roche continue
donc à investir massivement dans
la recherche en sappuyant sur les
expertises combinées de
ses deux divisions pharmaceutique
et diagnostique.
Focus sur les hémopathies malignes
Roche : 50 ans d’innovations en oncologie
Communiqué
Quelles ont été les avancées réalisées ces dernières années ?
Ces quinze dernières années larrivée de nouvelles molécules qui sassocient avec les
chimiothérapies classiques a profondément modié la prise en charge des patients atteints
dhémopathies lymphoïdes. Pour illustration, la survie globale des patients atteints de
lymphomes à la n des années 90 étaient d’environ 3 ans, elle dépasse aujourd’hui 8 ans.
De même, le traitement de la leucémie myéloïde chronique a été radicalement modié par
larrivée des inhibiteurs de BCR-ABL.
Peut-on encore parler de besoins médicaux non satisfaits ?
Oui bien sûr, parce qu’il y a encore des patients qui rechutent. Roche concentre sa recherche
sur des traitements encore plus ecaces, mieux tolérés ou dédiés à ces patients qui
échappent aux traitements actuels.
Quelles seront les innovations thérapeutiques qui vont marquer les
années à venir ?
Trois pistes sont explorées par Roche : la poursuite des recherches sur la mécanistique
de ces maladies pour l’identication de nouvelles cibles thérapeutiques ; la mise au
point de nouveaux anticorps ayant un eet immunologique renforcé et loptimisation de
ladministration des traitements en développant de nouvelles formes pharmaceutiques
permettant daméliorer la qualité de vie des patients en réduisant notamment les temps
dadministration à l’hôpital.
Rencontre avec le Dr Jérôme Garnier, Directeur médical Oncologie - Hématologie, Roche France
02716/CIEI/1112 – Etabli le 22/11/12
copyrigth : Frédéric Atlan
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Correspondances en Onco-Hématologie - Vol. VIII - n° 4-5 - juillet-octobre 2013
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C’est vraiment la faute
à pas de chance… ?
germinal de certaines mutations, prouvant ainsi l’origine
génétique de l’hémopathie.
On peut maintenant penser que le mouvement est
lancé, et que les facteurs génétiques associés à la sur-
venue d’une hémopathie maligne vont être de plus en
plus nombreux, permettant ainsi de répondre enfin au
“pourquoi moi ?” de nos patients. Dans notre pratique
quotidienne, les analyses cliniques et biologiques systé-
matiques des cas d’hémopathie maligne vont désormais
comporter la recherche d’un facteur étiologique. Les
défis qui vont découler de cette approche sont impor-
tants et multiples. Comment utiliser ces informations
pour mieux prendre en charge le patient ? Jusqu’où aller
dans l’étude des apparentés − éventuellement donneurs
potentiels −, et que leur proposer ? Faut-il envisager des
diagnostics prédictifs et mettre en place des mesures
préventives ? Si oui, comment et lesquelles ?
C’est tout un champ de la médecine hématologique
qui est en train de s’ouvrir à nous, champ dont l’explo-
ration va impliquer une collaboration étroite entre les
hématologues, cliniciens et biologistes, généticiens
et éthiciens.
T. Leblanc
Service d’hématologie pédiatrique, hôpital Robert-Debré, Paris.
La recherche d’une étiologie à une hémopathie
maligne ne fait pas partie de la pratique hémato-
logique courante.
En dehors des quelques syndromes génétiques évidents
(comme la trisomie 21 chez l’enfant) ou d’expositions
professionnelles fortement suspectes (radiations ioni-
santes, benzène chez l’adulte), le clinicien, et le patient,
acceptait facilement l’idée d’un événement accidentel.
Le premier était pourtant conscient quil y avait pro-
bablement des facteurs étiologiques à identifier et, en
particulier, des facteurs génétiques.
Les progrès dans ce domaine sont venus de 2 approches.
L’une purement clinique : la constitution de cohortes
de patients atteints soit de maladies rares, connues
comme exposant à un risque augmenté d’hémopathies
malignes, soit de formes les plus rares d’hémopathies
malignes et en particulier, bien sûr, des formes fami-
liales. La seconde approche, biologique, est liée aux
progrès impressionnants de la biologie moléculaire
et de la génétique qui ont permis à la fois l’analyse de
plus en plus précise des caractéristiques biologiques
des cellules leucémiques, mais aussi l’analyse exhaustive
du génome des patients. Cela a permis d’identifier de
nouveaux gènes mais aussi de démontrer le caractère
L’auteur déclare ne pas
avoir de liens
d’intérêts.
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