CORRIGE DES QUESTIONS LONDRES 1. Pour le pilier économique, les aménagements réalisés sont les écoquartiers et le Thames Gateway (développement d’activités). Pour le pilier écologique, ce sont les écoquartiers encore, les zones de protection de l’environnement (rives de la Tamise). Et pour le pilier social, les villes nouvelles vertes et écoquartiers. 2. Le site olympique de Stratford et Elsenham répondent aux piliers du développement durable car ils favorisent la mixité sociale, une réflexion sur les transports, la mixité fonctionnelle et un faible impact environnemental. 3. Ces aménagements concernent des espaces relativement réduits en taille et un petit nombre d’habitants. Le pilier social est souvent négligé : il n’y a pas de mixité fonctionnelle et sociale à BedZED et dans le cas d’Elsenham, les transports sont peu durables (pas de transports doux par exemple). LAGOS 1 Pour maîtriser l’étalement urbain, on détruit les bidonvilles que l’on remplace par des habitations légales moins dévoreuses d’espaces et on crée des nouveaux quartiers mélangeant activités et habitations. 2. La municipalité cherche à étendre la couverture en eau potable, élargir la gestion des déchets et généraliser l’accessibilité avec les transports. Mais les travaux sont lents, retardés en raison du nombre d’habitants et de l’ampleur de la tâche. 3. Les acteurs qui interviennent sont l’État, la Banque mondiale, des transporteurs. Des solutions innovantes telles que le téléphérique urbain sont avancées en vue de décongestionner la ville mais les réalisations sont insuffisantes. Au niveau économique, Lagos tend à devenir une place financière alors que les aménagements ne sont pas toujours respectueux du pilier environnemental : la lagune est protégée contre l’océan mais on crée une île artificielle qui bouleverse les écosystèmes. Au niveau social, la ségrégation socio-spatiale s’accentue : les nouveaux espaces comme Eko Atlantic sont réservés aux plus riches, les bidonvilles se maintiennent tandis qu’une économie autour des déchets se développe. KUALA LUMPUR 1. Les autorités de Kuala Lumpur tentent de gérer les mobilités en développant une politique de transport axée sur les transports en commun et l’intermodalité. Ainsi, deux lignes de MRT sont en projet pour décongestionner la ville centre et relier les villes du Grand Kuala Lumpur (doc. 2) avec la volonté d’augmenter considérablement la part des usagers. Une seconde plate-forme intermodale devrait aussi voir le jour en périphérie, à Sungai Buloh (doc. 10). 2. La politique de transport devrait permettre de mieux maîtriser l’étalement urbain en fluidifiant la circulation. De plus, des villes nouvelles sont créées ex nihilo pour décongestionner la ville centre (70 000 habitants sont installés à Putrajaya, doc. 8) et appartiennent au Grand Kuala Lumpur. 3. À l’échelle locale, des opérations environnementales sont mises en place : piétonisation des quartiers, aménagement des fronts d’eau, création de « villes vertes » comme celle de Putrajaya recouverte en grande partie de parcs et d’espaces verts et qui privilégie lesmobilités douces (doc. 8). Cependant, ces projets ont leurs limites. Putrajaya semble respecter les piliers environnemental et économique (activités commerciales) mais n’accueille que des populations favorisées des classes moyennes ou aisées, dans les gated communities. Les écarts se creusent avec les quartiers périphériques à tradition industrielle où persistent les poches de pauvreté (doc. 9).