Question 1 : Quels sont les objectifs politiques clés au Burkina?

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET
DE L’HYDRAULIQUE
BURKINA FASO
Unité – Progrès – Justice
-=-=-=-=-=--=-=-=SECRETARIAT GENERAL
-=-=-=-=-=--=-=-=DIRECTION GENERALE DE LA
PROMOTION DE L’ECONOMIE
RURALE (DGPER)
-=-=-=-=-=-=-=-=DIRECTION DE LA PROSPECTIVE ET
DES STATISTIQUES AGRICOLES ET
ALIMENTAIRES (DPSAA)
Rapport de formation sur la méthodologie du projet suivi des
politiques agricoles et alimentaires (SPAAA)
Septembre 2011
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................ 3
I.
Ouverture .................................................................................................................................... 3
1.1.
Mot du directeur de la promotion l’économie rurale ............................................................... 3
1.2.
Mot du coordonnateur général .................................................................................................. 3
II.
Présentation du projet ............................................................................................................... 5
2.1.
Rédaction du contexte................................................................................................................ 5
2.2.
Travaux de groupe ...................................................................................................................... 6
III.
Mesures d’incitation et de pénalisation par le prix................................................................... 6
3.1.
La sélection des produits ............................................................................................................ 6
3.2.
Méthodologie de l’analyse ......................................................................................................... 7
3.3.
Analyse et interprétation des indicateurs ................................................................................. 8
IV.
Mesure des dépenses publiques ................................................................................................ 9
4.1.
Présentation de la méthodologie............................................................................................... 9
4.2.
Les Termes de références sur l’analyse des dépenses publiques ........................................... 10
Conclusion ............................................................................................................................................. 10
Annexe .................................................................................................................................................. 12
Les groupes thématiques .................................................................................................................. 12
Planning des activités ........................................................................................................................ 13
Liste de présence ............................................................................................................................... 14
Travaux groupe 1 : ............................................................................................................................. 15
Travaux groupe 2 : ............................................................................................................................. 16
Travaux groupe 3 ............................................................................................................................... 16
Travaux groupe 4 : ............................................................................................................................. 18
Introduction
Du mardi 04 au vendredi 07 octobre, s’est tenu dans la salle de conférence du Centre
d’Enseignement à Distance de Ouagadougou (CEDO), un atelier de formation sur la méthodologie du
projet de Suivi des Politiques Agricoles et Alimentaires en Afrique (SPAAA). Organisé par le
secrétariat technique du projet, il a regroupé les membres du secrétariat technique, les personnes
ressources du projet, les points focaux du projet dans certaines structures (voir la liste de présence
en annexe) œuvrant dans le secteur rural. Cet atelier fait suite au lancement officiel des activités du
projet le 03 octobre, par Monsieur le Ministre délégué à l’Agriculture.
L’atelier avait pour objectif d’outiller les participants afin de leur permettre non seulement de
former l’ensemble des points focaux mais aussi de mener à bien les analyses qui devront être
réalisées dans le cadre du projet. Il s’est agit plus spécifiquement de :
-
Former les participants sur les incitations et pénalisations par les prix
-
Former les participants sur l’analyse des dépenses publiques
La formation a été assurée par la coordination générale du projet représentée par Jean Balié
(Coordonnateur général du projet SPAAA), Joanna Komorowska (Analyste à l’OCDE) et Jésus Barreiro
Hurlé (Economiste à la FAO).
I.
Ouverture
L’ouverture a été ponctuée par deux interventions :
1.1.
Mot du directeur général de la promotion l’économie rurale
Après avoir souhaité la bienvenue aux participants, le Directeur Général de la Promotion de
l’Economie rurale a rappelé l’importance de la présente formation pour la suite du processus. Il a
aussi rappelé que cette formation est une formation des formateurs et devra permettre dans un bref
délai de former l’ensemble des parties prenantes sur la méthodologie. Pour finir il a exhorté les
participants à être assidus et à s’approprier de la méthodologie du projet.
1.2.
Mot du coordonnateur général
Dans son mot introductif le coordonnateur général du projet Monsieur jean Balié, après avoir
remercié les participants pour leur disponibilité, a insisté sur le niveau de la formation qui nécessite
l’attention soutenue des participants surtout ceux qui n’ont pas de notion en économie. Il a aussi
souligné la nécessité que la méthodologie qui sera présenté soit respectée pour permettre la mise en
commun des rapports des cinq pays pilotes (le Mali, la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda et le Burkina
Faso). Le coordonnateur a également souligné les synergies existantes et à développer entre les
projets CountrySTAT et SPAAA qui sont l’un comme l’autre financés par la fondation Bill et Mélinda
Gates et visent à améliorer une prise de décision éclairée. Le projet SPAAA a besoin pour ses analyses
des données que le projet CountrySTAT sera capable de mobilier.
Après ces formalités les participants ont pu assister à la première présentation sur le contexte du
projet.
II.
Présentation du projet
2.1.
Rédaction du contexte
Lors de sa présentation le Coordonateur général est revenu sur les grandes lignes du contexte
politico économique à mettre en évidence dans les rapports pays. Il s’est surtout appesanti sur les
objectifs des politiques publiques et l’analyse des politiques économiques. Il a présenté les objectifs
des politiques gouvernementales qui sont entre autre d’accélérer la croissance économique, de
corriger les imperfections du marché et de réduire les impacts des externalités. Il a également
abordé dans cette première partie la politique des prix de produits agricoles, des subventions et
impôts et leur impact sur les politiques publiques. L’autre point de la présentation concernait les
politiques macro-économiques que sont les politiques monétaires, les politiques fiscales et les
politiques de taux de change. Sur ce point, il a été décrit l’effet de ces politiques sur le secteur
agricole.
La deuxième présentation du coordonateur portait essentiellement sur la grande ligne du rapport
pays dont le contenu doit comporter les points suivants :
•
•
Partie 1: Historique et explication du contexte:
–
Description de l’économie et de l’économie agricole;
–
Politiques alimentaires et agricoles (F&A) et économie politique.
–
Analyse des indicateurs de développement et de performance et liens.
Partie 2: Conclusions basées sur des analyses approfondies des politiques alimentaires et
agricoles et de l’investissement public dans l’agriculture:
–
Analyse des incitations et des pénalisations par les prix dans l’agriculture et degré de
développement des marchés;
–
Analyse des dépenses publiques et de l’aide pour l’agriculture;
•
Partie 3: Questions spécifiques sur les politiques intéressant le pays:
•
Conclusions
–
Conséquences de ces politiques et éléments pour un dialogue approfondi;
–
Enseignements à tirer et perspectives futures.
Le contenu de chaque point du rapport pays a été décrit par le présentateur.
La présentation était ponctuée de séance de travaux en groupe.
2.2.
Travaux de groupe
Les participants ont été repartis en quatre groupes et chaque groupe a pu traiter trois thèmes.
Le tableau suivant présente par groupe les thèmes traités
Question 1: Quels sont les objectifs politiques clés au Burkina?
Groupe 1
Question 2: Quelle information et source d’information sur les soutiens aux
intrants?
Question 3: Quelles sont les politiques et les mesures de politique AA à considérer
au plan national? au plan régional?
Question 1: Quelles sont les principales contraintes à la production agricole au
Burkina ?
Groupe 2
Question 2: Quels sont les investissements publics pour la recherche et le
développement agricoles et pour l’accès aux technologies?
Question 3: Quels projets et programmes, passés et en cours, d’analyse des filières
et des politiques de filière considérer?
Question 1: Quelles sont les récentes initiatives clés en matière de politiques
agricoles au Burkina?
Groupe 3
Question 2: Quels sont les soutiens aux investissements en réseaux d’irrigation?
Question 3:Quelles sont les sources d’information et de données pour les IDP au
plan national et sous régional ?
Question 1: Quels sont les principales politiques commerciales? Principaux
arbitrages producteurs / consommateurs?
Groupe 4
Question 2: Quels sont les investissements en capital humain (service de
vulgarisation, éducation, santé)?
Question 1:Quelles sont les sources d’information et de données pour les IDP au
plan national et sous régional ?
Les travaux des différents groupes sont annexés au présent rapport. Les groupe ont été invité à
approfondir ces thématiques en vu d’enrichir les documents sur seront produit à la fin du projet.
Cette phase introductive à laissé place le deuxième jour de la formation à la présentation sur les
mesures d’incitation et de pénalisation par les prix
III.
Mesures d’incitation et de pénalisation par le prix
La présentation sur les mesures d’incitation et de pénalisation par le prix a été assurée par Monsieur
Jésus Barreiro Hurlé et comportait trois points.
3.1.
La sélection des produits
Il s’agissait de présenter les critères de sélection des produits et partant de ces critères obtenir en
utilisant les données de FAOSTAT une liste définitive des produits qui seront analysé au Burkina Faso.
Ces critères ont été définis dans l’optique de permettre un regroupement et une comparabilité des
analyses aussi bien sur les incitations et pénalisations par les prix que sur les dépenses publiques.
Ces critères sont les suivants :
1er critère: couvre un pourcentage important de la production agricole totale (objectif: 70% en
valeur);
2ème critère: couvre les principaux éléments des factures d’importation alimentaire;
3ème critère: couvre les principales exportations agricoles;
4ème critère: couvre les principales denrées du régime alimentaire (en quantité, calories et dépenses);
5ème critère : Tout autre produit que le pays souhaiterait voir à l’étude.
Selon les 4 premiers critères, 14 produits ont été identifiés. Il s’agit de :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Viande
coton fibre
coton graine
Sorgho
Mil
Arachide
Niébé
Maïs
Riz
Sucre
Lait
Blé
Huile de palme
Sésame
NB : Avant cet atelier, le Burkina avait identifié des produits à étudier, qui ne figurent pas sur la liste.
Aussi, certains produits de la présente liste n’avaient pas été identifiés (le sucre, le blé et l’huile de
palm). La priorité sera accordée aux produits de la présente liste, sans faire abstraction des autres
produits auparavant identifiés.
3.2.
Méthodologie de l’analyse
De prime abord le présentateur à décrit la base théorique de l’analyse des prix avant de passer au
calcul des indicateurs.
Pour le calcul des indicateurs d’incitation et de pénalisation par les prix, des données observées et
des données alternatives sont nécessaires.
Données observées
Données alternatives
Prix internationaux : prix FOB pour les produits
exportés et prix CAF pour les produits importés
Coûts d’accès alternatifs
Prix domestiques (producteurs et grossistes)
Externalités (données qui tiennent compte des
effets externes positifs ou négatifs reflétant les
prix réels)
Coûts d’accès
Taux de change alternatif
Prix étalon alternatif
Les données alternatives sont celles pour lesquelles les prix s’établissent en l’absence de toute
intervention politique et de toutes distorsions sur les marchés.
Les données observées permettent de calculer les prix de référence observés, tandis que les données
alternatives permettent de calculer les prix de référence de parité.
Les indicateurs :
Ecart observé = prix observé (donnée) – prix de référence observé (calculé)
Cet indicateur donne l’effet de politique commerciale et de soutien des prix
Ecart (calculé à partir des données alternatives) = prix alternatif (donnée alternative) – prix de
référence alternative (calculé à partir des données alternatives)
Cet indicateur donne les effets de l’ensemble des politiques.
Lorsque les prix observés seront considérés efficients, il ne sera pas nécessaire de recourir aux
données alternatives, car celles-ci ont pour rôle de permettre d’identifier les distorsions présentent
sur les marchés.
Comment obtenir les données alternatives ?
Une revue de littérature analysant les coûts de transport dans les pays permet de comparer les coûts
de transports observés à ceux qui s’établiraient en l’absence de disfonctionnement des marchés.
Aussi, les différents coûts peuvent être comparés à ceux qui s’établissent dans les pays où les
marchés ont un fonctionnement similaire. Bien d’autres méthodes peuvent être développées pour
identifier les données alternatives selon le type de produit.
3.3.
Analyse et interprétation des indicateurs
La méthodologie présentée doit permettre de calculer les indicateurs qui seront ensuite analysés. A
titre d’exemple l’analyse des écarts de prix qui seront calculés devra s’interpréter de la façon
suivante :
 Si l’écart de prix est positif
 Les producteurs bénéficient d’un prix plus élevé que celui dont ils
bénéficieraient sur les marchés internationaux
 Le contexte politique général incite à la production
 Si l’écart de prix est négatif
 Les producteurs bénéficient d’un prix moins élevé que celui dont ils
bénéficieraient sur les marchés internationaux
 Le contexte politique général pénalise la production
Pour finir le présentateur a insisté sur les points inscrits dans le tableau suivant :
 Les incitations et pénalisations sont calculées en utilisant les prix internationaux comme prix
étalons
 Les données sont nécessaires dans deux domaines principaux: les prix et les coûts d’accès
 L’utilisation des seules données observées considère que les marchés sont efficients, les
données alternatives cherchent à prendre en compte les effets d’inefficiences potentielles
 Toutes les données doivent être documentées [sources, hypothèses, etc]
 L’analyse est faite après une connaissance précise de la chaîne de valeur à travers une
Analyse de la Chaîne de Valeur.
 Cela fournit l’information nécessaire à la mise en œuvre correcte de la méthodologie.
IV.
Mesure des dépenses publiques
La présentation sur les dépenses publiques était assurée par Joanna Komorowska et s’articulait
autour de deux points :
4.1.
Présentation de la méthodologie
La méthodologie proposée par le projet SPAAA est basée essentiellement sur la classification des
dépenses publiques dans le domaine agricole. Elle vise à mesurer l’ensemble des dépenses publiques
dans les secteurs du développement rural et à suivre leurs compositions.
La classification ne prend en compte que les dépenses publiques qui génèrent un transfert
monétaire au profit des agents du secteur. Il peut s’agir de transfert individuel et/ou collectif d’une
part (dépenses spécifiques à l’agriculture) et ou de transfert vers des agents de tout le secteur rural
d’autre part (dépenses favorable à l’agriculture). Cette classification exclue les politiques générales,
même si elles génèrent des transferts pour le secteur agroalimentaire.
Le tableau suivant donne les grandes catégories de la classification SPAAA des dépenses publiques.
I. Politiques spécifiques à l’agriculture
1.1. Paiements aux agents du secteur agroalimentaire: producteurs, consommateurs, fournisseurs
d’intrants, transformateurs, commerçants, transporteurs
1.2. Soutien général au secteur
II. Politiques favorables à l’agriculture: éducation, santé et infrastructures rurales
Face à certaines difficultés le formateur a prodigué des conseils. A titre d’exemple :


La désagrégation des programmes peut être difficile
 Solution: estimer selon des consultations avec les experts et/ou allouer en utilisant des
variables-clefs
Les catégories de la classification peuvent ne pas être exhaustives
 Solution: utiliser la plus proche catégorie « autres »
 Les catégories seront révisées régulièrement en fonction des mesures existantes dans les
pays SPAAA
Selon le formateur la réponse aux questions recensées dans le tableau suivant devrait faciliter les
travaux sur le volet dépenses publiques du projet.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Quelle part des allocations budgétaires est effectivement dépensée?
Est-ce qu’elles répondent aux besoins d’investissements?
Existe-t-il une correspondance entre les dépenses et les objectifs de gouvernement?
Quels sont les arbitrages et les complémentarités entre différentes catégories des dépenses?
Quel est le rôle de l’aide?
Quelle est l’efficacité des dépenses? (les impacts économiques)
Elle a ensuite présenté la base de données qui servira à l’analyse des dépenses publiques .
4.2.
Les Termes de références sur l’analyse des dépenses publiques
Dans cette partie il a été présenté les attentes du projet à l’issus de l’analyse des dépenses publiques.
 Une vue d’ensemble décrivant les dépenses budgétaires, leurs liens avec la macroéconomie, le contexte fiscal et financier
 L’identification d’un ensemble de budgets et la collecte des données nécessaires
pour l’analyse de qualité
 La base de données ayant servi à l’analyse suivant la méthodologie SPAAA
Des travaux en groupe ont permis aux participants de mieux maitriser l’analyse des dépenses
publiques.
Conclusion
En somme la formation s’est bien déroulée et a permis de rehausser le niveau des participants sur
les analyses des politiques agricoles et alimentaires. Les évaluations conduites on montré un haut
niveau de satisfaction des participants. Ces évaluation seront disponibles prochainement sur le site
du projet MAFA/SPAAA www.fao.org/mafap . Avant la levée de la séance, le coordonateur national
Monsieur Guissou Richard a procédé à l’organisation des groupes de travail. Il a aussi lors des travaux
insisté sur les synergies d’efforts entre le projet MAFAP et le projet Countrystat au Burkina. Presque
tous les membres du projet Countrystat Burkina participent aux travaux du projet MAFAP. Cela
permettra d’assurer un contrôle de cohérence des données et aussi la diffusion des indicateurs du
projet MAFAP sur Countrystat.
En perspective, les groupes de travail qui avaient été constitués pour les études thématiques ont été
invités à se rencontrer dans les plus brefs délais afin de commencer les travaux de collecte. C’est
alors que tous les groupes se rencontreront une première fois le jeudi 13 octobre, chacun dans un
lieu indiqué (voir tableau en annexe).
Après avoir remercié les participants et les formateurs pour la qualité de la formation, Monsieur
Sibiri PARKOUDA au nom du SP/CPSA et du DGPER a levé la séance le vendre 07 octobre à 15h.
Ouagadougou le 11 octobre 2011
Les rapporteurs
ILBOUDO Francine
CISSE Kadari
Annexe
Les groupes thématiques
Groupe de travail
1. Travaux filière bétail viande, lait
(1)
Structures
DGPSE, DEP/MRA,
DGSV, DPFA,
DGEAP, FIAB,
DRCA
DDFA, DPSAA,
DOMPA, DGPV,
SONAGESS, CICB,
IGAE
DDFA, BCEAO,
ONAC, DOMPA,
3. Travaux filière culture de rente(3) SP/Coton, UNPCB,
(soja+coton+sésame+arachide)
Sociétés
cotonnières, COB,
APM/2A, DGCE
DEP/MEDD, Belwet,
4. Travaux filière jatropha, huile de DEP Ministère de
palm, sucre (4)
l’Energie, ANPFNL,
DEP/MAH
2. Travaux filière céréales (Riz,
Maïs, Mil, Sorgho, blé) +niébé(2)
5. Travaux filière produit non
ligneux(5) (gomme arabique)
APFNL, DPSAA,
DEP/MEDD
DGRH, DPSAA,
DSSE
DDFA, DGPV,
7. Travaux filière Légumes+manioc DPSAA, DOMPA,
ONAC
DPSAA, DEPs,
SP/CPSA, DPAM,
8. Performance production végétale DGPSE, DGPV,
INSD, Douane, CCI,
CBC, DGC, IGAE
DPSAA, DEPs,
SP/CPSA, DPAM,
9. Performance production animale DGPSE, DGPV,
et environnement
INSD, Douane, CCI,
CBC, DGC, IGAE,
DGDPA
DPSAA, DEPs,
SP/CPSA, DPAM,
10. Option d’investissement
DGPSE, DGPV,
INSD, Douane, CCI,
CBC, DGC, IGAE
DPSAA, DEPs,
SP/CPSA, DPAM,
11. Evaluation d’impact avec
DGPSE, DGPV,
MEGC
INSD, Douane, CCI,
CBC, DGC, IGAE
DGB, DPSAA,
Douane, DEPSI,
12. Finances publiques
DPFA, INSD, DAFs,
DGCOOP
6. Travaux filière Poissons
Team leader
Consultant
DGPSE,
(SOME
Wièmè)
ZIDOUEMBA Honoré
DEP/MRA
Dagnimwendé (DRCA)
(ZONGO
Paul)
DDFA,
DPSAA
Palé Rémy (PAPSA)
Mne
Compaoré
DATE
13/10
LIEU
DGSV
Hotel
independance
DDFA
Mme
Soulama
GUIENGUERE
Patoinwelgba Alfred (CRA
Centre)
Ouaga 2000
DEP/MEDD
Dera
Ilboudo Francine
Paspanga
Coulbaly Sia (IFN2)
Paspanga,
TAPSOBA
DO Christophe (DGRH)
DGRH
Pouya Thierry (DDFA)
Ouaga 2000
DPSAA,
SP/CPSA
Abdoulaye
Bako Dramane (DGPER)
SP/CPSA
DPSAA,
SP/CPSA
Abdoulaye
Songré Oumarou (DGPER)
SP/CPSA
DPSAA,
SP/CPSA
Sibiri
LOADA Martin
(CONAP/genre)
DPSAA,
SP/CPSA
Sibiri
TONDYANDE Maurice
(RESAKSS/CEDEAO)
APFNL
(DIANDA
Mahmadi)
DGRH mr
Zerbo Henry
DDFA MME
KABORE
Sandrine
DPSAA, DGB
(Mme TOU
KIENOU Amos (DGPER)
Aminata)
DEPSI
Planning des activités
L’ANALYSE DES DÉPENSES PUBLIQUES
Octobre Novembre Décembre Janvier
Février
Mars
A. Vue d’ensemble des dépenses budgétaires
Rapport contextuel livré
30.11.
B. Identification d’un ensemble de budgets
Liste des sources des données livrée
Liste des données manquantes livrée et les besoins de collecte des données
identifiés
28.10.
30.11.
C. Collecte des données
Base de données finale livrée
23.12.
D. Classification des dépenses publiques et calcul des indicateurs
complémentaires
Base de données finale avec classification et indicateurs complémentaires
livrée
27.01.
E. Analyse des dépenses publiques (et contributions au rapport-pays)
Draft d’analyse des dépenses publiques livré
Analyse des dépenses publiques finalisée et les contributions au rapportpays livrées
24.02.
30.03.
Liste de présence
N°
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
Noms et Prénoms
Maiga Moussa
Yélémou P Clément
Bako Dramane
Yaméogo Sibiri Francois
Ibrahim Abdoul Nasser
Somé Wièmè
Guissou S Richard
Ouedraogo W August
Ilboudo Francine Alida
Tapsoba Idrissa
Porgo Issoufou
Soulama Assita
Hamadou Seyni
Mme Zoungrana Marie Rufine
Sawadogo N Thomas
Ouedraogo Abdoulaye
Parkouda Sibiri
Zan Charles Etienne
Compaoré Haoua
Tou/Nana Aminata
Songré Oumarou
Zidouema Honoré D
Pouya Thièry
Cissé Kadari
Guienguere P Alfred
Ouattara Do Christophe
Kienou Amos
Taondyandé Maurice
Zerbo Henri
Loada Martin
Palé Remy
Kaboré Moussa
Koumtoubré Bila
Bakouan Kassoum
Kissou S Simone
Tinto Abdoul Rahim
Travaux groupe 1 :
Question 1 : Quels sont les objectifs politiques clés au Burkina?
L’objectif politique clé au Burkina est d’arriver à une croissance forte et soutenue du secteur rural en
vue de lutter efficacement contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.
Objectifs spécifiques équité et sécurité
Equité :
1. Réaliser une croissance forte à deux chiffres dans le secteur rural sur la période 20112015 ;
2. Augmenter les revenus des populations rurales ;
3. Promouvoir le développement du partenariat entre les acteurs du secteur rural selon les
rôles et responsabilités en renforçant leurs capacités.
Sécurité :
1. Améliorer la sécurité et la souveraineté alimentaires et nutritionnelles ;
2. Promouvoir le développement durable et la gestion des ressources naturelles ;
3. Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous.
En 1994 : Une incidence de pauvreté de 44,5 %, avec une incidence en milieu rural 51% contre 10,4%
en milieu urbain
En 1998 : Une incidence de pauvreté de 45,3 % avec une incidence en milieu rural 51% contre 16,5%
en milieu urbain
En 2003 : Une incidence de pauvreté de 46,4 % avec une incidence en milieu rural 52,3%
contre 19,9% en milieu urbain
En 2009 : une incidence globale de pauvreté de 43,2 % en avec une incidence de 49,5 % en milieu
rural et 23,7 % en milieu urbain.
Question 1: Quelle information et source d’information sur les soutiens aux intrants?
Entre autres, on peut citer :







La subvention sur les engrais (5,3 milliards FCFA en 2008/2009 et 4 milliards en 2009/2010 et
6,2 milliards en 2010/2011)
Les semences améliorées (3 milliards en 2008/2009 et 4 milliards en 2009/2010)
Le matériel post récolte Trente (30) unités de post-récolte (batteuses et de décortiqueuses à
moteur) subventionné au 1/3 du prix d’acquisition soit 46,7 millions de FCFA.
La subvention d’intrant vétérinaire
Les subventions de vaccins vétérinaires (PPCB ; New Castle)
La subvention des SPAI (1,8 milliards pour 2010/2011)
La subvention en semences animales (insémination artificielle)
Travaux groupe 2 :
Question 2 : Quelles sont les principales contraintes à la production agricole au Burkina ?
Les principales contraintes à la production au Burkina Faso sont de divers ordres.










Contraintes climatiques (liées à la situation géographique du pays)
Pauvreté des sols
Cultures non intensives (du au manque de fertilisants)
Questions de politiques de subvention (pourquoi les prix des intrants sont plus élevés au
Burkina par rapport à certains autres pays de la sous région ?)
Faible niveau d’instruction
Faible maîtrise des techniques
Difficultés d’accès au crédit
Taux d’intérêt élevé
Question de sécurisation foncière
Coût de l’énergie élevé
Question 2: Quels sont les investissements publics pour la recherche et le développement agricoles
et pour l’accès aux technologies?
En matière d’investissement publics pour la recherche et le développement agricole en lien avec les
politiques du gouvernement sur les transferts des technologies, on peut citer :





La mise en place de centres de recherches sur le plan agricole (INERA, IRSAT, …)
Les institutions internationales de recherche telles que le SIRDES, l’IRD, le CIRAD, l’IFDC, …
L’université
Le budget annuel de l’Eta alloué à la recherche et au développement agricole
Le projet ASTI soutenu par IFPRI
Travaux groupe 3
Question 3 : Quelles sont les récentes initiatives clés en matière de politiques agricoles au Burkina?
Les initiatives en matière de politiques agricoles au Burkina Faso peuvent être réparties en 4 grands
points :
1. Facteurs et intrants de production (semences, engrais, équipements)

Subvention des intrants (50%), semences (près de 100%) et équipements

Appuis-conseil aux producteurs
PNSR : Action 3 à entreprendre : Pour la promotion des bonnes pratiques agricoles, il s’agira
de (i) capitaliser ces pratiques ; (ii) renforcer les capacités techniques des agents ; (iii)
d’assurer l’appui -conseil aux producteurs, de (iv) concevoir et mettre au point des supports
et outils de vulgarisation et de (v)mettre en place des cadres de concertation des acteurs
impliqués dans l'appui conseil depuis le niveau central à l’échelon local.

Subvention de la SPAI, des inséminations animales
PNSR : 3.1.2. Programme 1.2. « Amélioration de la productivité animale et de la compétitivité
des produits animaux » : A cet effet ce programme mettra l’accent sur la constitution de
réserves fourragères et la mobilisation des sous-produits agro-industriels (SPAI)

Aménagement de terres agricoles (Sourou, Bagré,...)
PNSR : 3.1.4. Programme 1.4. Développement durable de l’hydraulique agricole : Le défi de
ce programme, conformément aux objectifs fixés par la SCADD est de porter la part des
cultures irriguées et de contre-saison à 50% de la production nationale à l’horizon 2015. A
cet effet, l’aménagement complémentaire de 17 0001 ha de périmètres irrigués, de 35 0002
ha de bas-fonds est nécessaire.

Réglementation sur le foncier rural
Loi sur le foncier rural : Titre I: des dispositions générales /chapitre i : de l’objet, du champ
d’application et des définitions/ Section 1 : De l’objet et du champ d’application/ Article 1 : La
présente loi détermine le régime domanial et foncier applicable aux terres rurales ainsi que les
principes de sécurisation foncière de l’ensemble des acteurs du foncier rural.
Cette loi vise à :
 assurer un accès équitable aux terres rurales pour l’ensemble des acteurs ruraux,
personnes physiques et morales de droit public et de droit privé ;
 promouvoir les investissements, accroître la productivité dans le secteur agro-sylvopastoral et favoriser la réduction de la pauvreté en milieu rural ;
 favoriser la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles ;
 contribuer à la préservation et à la consolidation de la paix sociale.
2. Production

La détaxe
3. Mise à marché

Fixation de prix plancher (riz, coton). Limitation des exportations des céréales sèches

Promotion des exportations de sésames, niébé à travers les promotions commerciales

Vente à prix social
4. Mesures d’ordre général
1

Promotion de l’entreprenariat agricole

PNSR
Gap entre les superficies programmées dans la SNDDAI à l’horizon 2015 (55 000 ha) et ce qui est actuellement
réalisé (38 000 ha)
2
Superficies proposées en tenant compte du rythme d’aménagement des cinq (5) dernières années.

Les mesures vie chère

Plan d’urgence sur la sécurité alimentaire
Question 3: Quels sont les soutiens aux investissements en réseaux d’irrigation?
Travaux groupe 4 :
Question 4 : Quels sont les principales politiques commerciales? Principaux arbitrages producteurs
/ consommateurs?
Question 4: Quels sont les investissements en capital humain (service de vulgarisation, éducation,
santé)?
Après les deux séries de questions et discussion les grandes lignes du rapport pays ont été abordées.
Il s’agit de :
1. l’historique et l’explication du contexte économique et agroalimentaire du pays ;
2. les Conclusions basées sur des analyses approfondies des politiques alimentaires et agricoles
et de l’investissement public dans l’agriculture ;
3. questions spécifiques sur les politiques intéressant le pays qui résulteraient d’un dialogue
entre les structures habilités (telles que le SP/CPSA) et les acteurs politiques.
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