du préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris
Avril
2016
N° 198
DOSSIER
SOMMAIRE
En un an, l’État territorial et ses
partenaires ont fait avancer de
nombreux chantiers stratégiques
indispensables au développement et au
rayonnement de l’Île-de-France.
Dans un contexte économique toujours
difcile, nous avons accéléré et accentué
ensemble nos actions en faveur de l’emploi et
du développement économique. Aujourd’hui,
notre engagement s’intensie.
Un plan d’urgence pour l’emploi a été
annoncé le 18 janvier dernier par le Président de la République avec
notamment, parmi les mesures annoncées, la mise en place de l’aide
Embauche PME pour accompagner le développement des TPE/PME.
Plus de 315 000 entreprises sont potentiellement concernées dans
notre région. Près de 2 600 entreprises franciliennes en ont d’ores et
déjà fait la demande.
En écho à ce plan d’urgence, j’ai réuni le 16 mars dernier, au Conseil
économique social et environnemental, de nombreux acteurs de
l’économie francilienne pour les appeler à se mobiliser pour l’emploi et
l’économie et leur présenter les différents dispositifs existants pour les
accompagner et les soutenir dans leurs projets d’embaucher, de former
et d’investir en Île-de-France.
D’ici 2030, le Grand Paris c’est plus de 100 milliards d’euros d’inves-
tissement pour notre région, et donc de formidables opportunités de
croissance et de développement pour les entreprises franciliennes !
C’est donc maintenant qu’il faut agir !
Renforcer la cohésion sociale républicaine et apporter à nos conci-
toyens les plus en souffrance des réponses efcaces et concrètes aux
difcultés économique et sociale qu’ils rencontrent fait également
partie de nos priorités, ne l’oublions pas.
Cette ambition, j’ai souhaité la traduire par un plan d’actions concrètes en
faveur des trois zones de sécurité prioritaires de Paris, dont les six orien-
tations principales vous sont présentées dans le dossier de cette Lettre.
L’avenir de la République se joue dans ces quartiers, comme il se joue
dans une centaine d’autres quartiers de diverses villes et banlieues en
France, pour lesquels le gouvernement a décidé, en octobre dernier, de
déployer des moyens spéciques, dont le Pacte de la deuxième chance.
Ensemble, soyons les acteurs de notre avenir, poursuivons nos efforts
pour améliorer notre capacité de vivre ensemble au sein de notre
modèle républicain auquel nous sommes si attachés.
Jean-François CARENCO
Préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris
RISQUE INONDATION
LAÏCITÉ
EMPLOI ET ENTREPRISES
ÉTUDE
EU Sequana : un exercice unique
Mobilisation pour l’économie et pour l’emploi
Former à la laïcité
Ligne 16 : les gares, lieux de vie économique
p. 2
p. 3
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RENFORCER LA COHÉSION
SOCIALE RÉPUBLICAINE
EU Sequana : un exercice unique
RISQUE INONDATION
NOMINATION
Marie-Christine Parent,
diplômée de l’École natio-
nale de la statistique et de
l’administration économique
(Ensae), a été nommée direc-
trice régionale de l’Insee Île-de-France. Elle
a pris ses fonctions le 15 février 2016.
SANTÉ
VIRUS ZIKA
Vous souhaitez vous rendre dans les pays
concernés par lépidémie du virus zika ?
Avant de partir, consultez les «Conseils aux
voyageurs» et le dossier «Maladie à virus
Zika» sur les sites web des ministères des
Aaires étrangères et de la Santé.
> Conseils aux voyageurs :
www.diplomatie.gouv.fr
> Dossier «Maladie à virus Zika» :
www.social-sante.gouv.fr
Première cause de mortalité, le cancer
représente chaque année environ 21 500
décès en Île-de-France. De nombreuses
disparités infra-régionales existent. LORS
publie un diagnostic mené à échelle ne,
réalisé à partir des données de mortalité et
d’aection de longue durée (ALD).
Les couvertures vaccinales des enfants
franciliens sont globalement supérieures
aux valeurs nationales mais des progrès
sont encore possibles pour les vaccinations
RRO, hépatite B, méningocoque C.
En savoir plus: www.ors-idf.org
AMÉNAGEMENT
D’ici 2030, de Paris à l’aéroport Charles-de-
Gaulle, les forts besoins en déplacements
engendreront une congestion généralisée du
réseau routier. L’étude sur laménagement et
les déplacements du Nord francilien, pilotée par
la DRIEA*, propose de modier profondément
les pratiques de déplacement, en complément
des actions de développement des transports
collectifs déjà prévues.
En savoir plus : www.driea.ile-de-france.
developpement-durable.gouv.fr
*Direction régionale et interdépartementale de
l’équipement et de laménagement d’Île-de-France.
BRÈVES Ce premier exercice* zonal européen
de gestion de crise simulant une crue
centennale de la Seine en Île-de-France
fut un franc succès. L’ensemble des 90
participants franciliens, opérateurs publics
et privés mais également européens
(Espagne, Belgique, Italie, République
Tchèque) a joué le jeu tout comme des
milliers de Franciliens. Cet exercice gran-
deur nature, coordonné par le Secrétariat
général de la Zone de Défense et de sé-
curité de Paris, et nancé en grande partie
par la Commission européenne, a mis en
lumière le remarquable travail accompli
depuis des mois et a permis de procéder
à des ajustements de méthode en cas de
crise réelle.
Les enjeux pour la préfecture
de région
La préfecture de la région d’Île-de-France,
préfecture de Paris est particulièrement
concernée par le risque d’inondation
puisque son bâtiment est directement
situé en zone inondable.
En écho à l’exercice EU Sequana 2016,
les services de la préfecture de région ont
donc participé jeudi 10 mars à un exer-
cice de simulation pour tester le Plan de
continuité d’activité des services (PCA)
et le Plan de protection contre les inon-
dations (PPCI) de la préfecture. Ce fut
également l’occasion de tester les plans
d’évacuation d’un centre d’hébergement
en lien avec la Direction régionale et
interdépartementale de l’hébergement
et du logement (DRIHL).
* Cet exercice s’inscrit dans le cadre d’une prise de conscience collective, à l’échelle euro-
péenne, notamment à la suite des inondations exceptionnelles à Prague en 2002 et à Londres
en 2007. Avec l’entrée en vigueur de la directive européenne relative à l’évaluation et à la ges-
tion des risques d’inondation en novembre 2007, des avancées signicatives ont été réalisées
en Île-de-France. Une stratégie locale, déclinant la directive européenne et la loi d’application, a
donné lieu à la mise en place d’une gouvernance du risque inondation, co-pilotée par le préfet
de région et le préfet de police.
Le risque d’inondation est le
premier risque naturel majeur
en Île-de-France. Si les crues
sont des phénomènes naturels des cours
d’eaux, leur impact sur la vie quotidienne
des habitants, sur l’activité économique
ou sur l’organisation sociale peut être
considérable, notamment dans la ré-
gion francilienne qui héberge 12 millions
d’habitants, 1/3 de l’activité économique
nationale et les principaux lieux de
décision économique et politique.
830 000 Franciliens, plus de 55 000
entreprises et 620 000 emplois se
trouvent en zone inondable. Aujourd’hui,
une crue de type 1910 (crue centen-
nale de référence) causerait jusqu’à 30
milliards d’euros de dommages directs
et jusqu’à 60 milliards sur cinq ans, selon
une étude de l’OCDE. Cinq millions de
personnes seraient impactées dans leur
vie quotidienne et 1,5 million d’entre
elles se retrouveraient sans électricité.
L’État mobilisé
Si une crue est inéluctable, les pouvoirs
publics, les entreprises et les parti-
culiers sont néanmoins en mesure
d’adopter des mesures de protection
et d’anticipation.
Organisé par la préfecture de police, du
7 au 18 mars derniers, l’exercice EU
Sequana 2016 s’est inscrit dans cette
optique. Il visait tout à la fois à
tester la gestion de crise qu’à
sensibiliser la population au risque
d’inondation.
Cellule de crise de la préfecture de région à l’occasion de l’exercice de simulation
EU Sequana - Jeudi 10 mars 2016.
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Mobilisation pour l’économie et pour l’emploi
EU Sequana : un exercice unique
EMPLOI / ENTREPRISES
Dans les prochaines années, les
projets liés au Grand Paris
vont représenter un investis-
sement sans précédent. Entre la créa-
tion de quatre lignes de métro express
et le développement de l’actuel réseau
de transport, l’aménagement de nou-
veaux quartiers autour des futures gares,
la construction de 70 000 logements
par an, les travaux liés aux transitions
énergétique et numérique pour faire de
la région capitale une « Smart City », la
Chambre de commerce et d’industrie
de Paris - Île-de-France estime à 100
milliards d’euros les investissements
supplémentaires injectés dans l’écono-
mie francilienne. Les études prospec-
tives évaluent, par ailleurs, à plus de
165 000 les besoins en recrutement du
BTP pour répondre aux seuls besoins
liés au développement du réseau de
transport et à la transition énergétique.
Chaque jour, l’État mobilise tous les
acteurs de l’économie francilienne an
que cette formidable opportunité béné-
cie aux entreprises de la région et contri-
bue à l’emploi de tous les Franciliens. Une
grande rencontre a également été organi-
sée mercredi 16 mars dernier, au Conseil
économique, social et environnemental
(CESE), avec les organisations patronales
et professionnelles pour faire connaître
les nouvelles mesures instaurées pour
faciliter l’embauche, notamment dans les
TPE-PME, et l’investissement.
An que ces formidables opportunités
bénécient aux entreprises, les services
de l’État* sont mobilisés pour mettre en
œuvre toutes les mesures gouvernemen-
tales (prime embauche PME, Pacte de res-
ponsabilité et de solidarité, Crédit d’impôt
Des mesures phares pour les
entreprises
pour la compétitivité et l’emploi (CICE),
amortissement supplémentaire sur les
investissements industriels, crédit d’im-
pôt recherche…) qui permettront à la
France de renouer avec la croissance,
d’améliorer la compétitivité et de déve-
lopper l’emploi.
Avec la Région et en lien avec les parte-
naires sociaux, ils élaborent
un vaste plan de formation
des demandeurs d’emploi
en fonction des besoins
de main d’œuvre selon les
bassins d’activités.
En Île-de-France, le Crédit
d’impôt pour la compéti-
tivité et l’emploi (CICE),
instauré en 2013, a béné-
cié à 269 276 entreprises
(2014) pour investir, embaucher, accroître
les salaires ou améliorer leur compétivité
face à la concurence.
En matière d’investissement, les en-
treprises franciliennes bénécient du
soutien fort de Bpifrance qui leur offre
des solutions de nancement pour
donner vie à leurs projets, innover, se
développer, exporter ou conquérir de
nouveaux marchés. En 2014, en Île-de-
France, Bpifrance a ainsi accompagné
14 581 entreprises investies dans des
secteurs d’avenir comme les écotech-
nologies, les biotechnologies et le nu-
mérique, mais aussi dans l’ensemble des
lières industrielles et de services.
Par ailleurs, l’amortissement supplémen-
taire sur les investissements industriels
permettra aux entreprises, qui réalisent
des investissements entre le 15 avril 2015
et le 14 avril 2016, un suramortissement
de 40 %.
D’autres mesures phares
sont en préparation pour
permettre, notamment aux
entreprises engagées dans
des dépenses de recherche
fondamentale et de déve-
loppement expérimental,
de bénécier du crédit
d’impôt recherche (CIR).
Ce soutien actif de l’État doit permettre
aux quelques 313 000 TPE et PME fran-
ciliennes d’asseoir leur dynamisme
pour conforter le rang international de
la région francilienne, déjà à la 2e place
européenne pour les investissements
étrangers, et son rôle de locomotive de
l’économie française.
* La Direction régionale des entreprises, de la concurrence,
de la consommation, du travail et de l’emploi, avec ses
correspondants PME et ses chargés du développement de
l’emploi, et Pôle emploi, avec ses 600 conseillers entreprises.
©PRIF
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Pour en savoir plus :
http://www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france
Jean-François Carenco, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris conclut les
Rencontres pour l’emploi et l’économie – 16 mars 2016.
Rencontres pour l’économie et l’emploi -
CESE, 16 mars 2016.
Le Grand Paris,
c’est plus de
100 milliards
d’euros
d’investissement
d’ici 2030.
ÉTUDE
Ligne 16 : les gares, lieux de vie économique
Directeur de la publication : Jean-Sébastien Lamontagne, directeur du cabinet du préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris
Directrice de la rédaction : Sandrine Khemici - Rédactrice en chef : Sylvie Marin-Lamellet
5, rue Leblanc - 75911 Paris Cedex 15 - Tél. : 01 82 52 40 00 - Site Internet : www.prefectures-regions.gouv.fr/ile-de-france
Commission paritaire : 0609 B 07472 - ISSN : 2103-3862 - Conception : Agence-École LVB2
Exécution graphique et impression : Préfecture de la région d’Île-de-France, préfecture de Paris
LAÏCITÉ
PRÉFET
DE LA RÉGION
D’ÎLE-DE-FRANCE
Former à la laïcité
Patrick Kanner, ministre de la Ville,
de la Jeunesse et des Sports, a
coné au Commissariat général
à l’égalité des territoires (CGET) la mis-
sion de piloter et coordonner le plan
national de formation « Valeurs de la
République et Laïcité », destiné aux acteurs
de terrain en contact avec les publics.
Objectif national de ce plan : former
10 000 personnes par an au cours des
deux prochaines années, via la diffusion
d’un kit pédagogique qui se déploie en
trois temps :
niveau 1 : formation nationale des
« formateurs de formateurs » ;
niveau 2 : formation régionale des
« formateurs » d’acteurs de terrain ;
niveau 3 : formation locale des
acteurs de terrain.
La ligne 16 du Grand Paris Express
desservira dix gares au nord-est
de Paris, de Saint-Denis Pleyel
à Noisy-Champs. L’étude réalisée par
l’Insee Île-de-France et l’Atelier parisien
d’urbanisme (APUR), dans le cadre des
travaux de l’Observatoire des quar-
tiers de gare du Grand Paris, offre un
portrait du tissu économique actuel
an de mesurer l’impact de ce nouveau
réseau de transport dans les quartiers qui
accueilleront ces gares.
Fin 2012, les dix quartiers de gare de
la ligne 16 regroupent 68 600 emplois
salariés, dont la moitié à Saint-Denis Pleyel.
Parmi eux, trois types de quartiers se dis-
tinguent de par leur activité économique.
Trois types de quartiers
Six quartiers, plutôt résidentiels, forte-
ment orientés vers les services publics :
La Courneuve « Six Routes », Le
Blanc-Mesnil, Sevran-Beaudottes, Se-
Au niveau francilien
Au niveau régional, le déploiement
de ces formations est assuré par la
Direction régionale de la jeunesse, des
sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).
Il mobilise les services de l’État, les têtes
de réseaux de la jeunesse, de l’éducation
populaire, les associations, le mouvement
sportif ainsi que les centres de ressources
pour la politique de la ville.
Les 10, 11, 12 février et 14, 15, 16 mars
derniers, la DRJSCS a organisé ses
premières sessions de formation de
formateurs d’acteurs de terrain.
À cette occasion, deux formatrices de la
DRJSCS, habilitées « laïcité » par le CGET,
ont formé une trentaine de candidats :
des représentants des têtes de réseaux
vran-Livry, Chelles, Noisy-Champs.
À Sevran-Beaudottes, les activités liées à la
santé prédominent, grâce au Centre hos-
pitalier intercommunal Robert Ballanger.
À Noisy-Champs, c’est l’enseignement,
d’où une présence importante de cadres.
Les quatre autres quartiers correspondent
à un centre-ville où se situent les mairies,
qui constituent les premiers employeurs.
Trois quartiers avec de nombreux
emplois d’ouvriers et d’employés : le
Bourget RER, Aulnay, Clichy-Montfermeil.
Dans ces trois quartiers, la majorité des
emplois relèvent des fonctions indus-
trielles et support (commerce de gros,
industrie et travaux de construction
spécialisés) et des fonctions commer-
ciales et de services de proximité.
Saint-Denis Pleyel, un quartier de gare
atypique.
Ce quartier se distingue des autres par
son poids économique et son caractère
associatives (Ligue de l’Enseignement,
CEMEA, foyers de jeunes travailleurs,
centres sociaux...), les centres de res-
source politique de la ville, des représen-
tants du réseau sport (CREPS, INSEP...)
et des agents de l’État (dont des délégués
du préfet et des agents des DDCS ).
Ces partenaires de la DRJSCS ont
désormais pour mission de démultiplier le
plan auprès de leur réseau en organisant
des sessions de formation d’acteurs de
terrain (éducateurs, informateurs jeunesse,
animateurs, conseillers et éducateurs
sportifs, bénévoles des petites associa-
tions de quartiers...) qui leurs permettront
d’adopter un discours clair et univoque
sur la laïcité et un positionnement adapté
à leurs situations professionnelles.
professionnel (huit emplois salariés pour
un actif occupé résident).
C’est aussi le seul à offrir de nombreux
emplois dans les activités tertiaires
supérieures, notamment dans le
secteur des assurances, au sein d’un
tissu économique diversié. Les cadres
représentent quatre emplois sur dix,
soit la plus forte proportion parmi les
dix quartiers de la ligne.
Le contraste entre Saint-Denis Pleyel et
les autres quartiers de la future ligne 16
s’accentue sous l’effet de la dynamique
immobilière du secteur de Saint-Denis.
Source : Insee, Clap 2012, traitement Apur.
Pour en savoir plus
Céline Calvier, Karl Pancarte (Insee), Stépha-
nie Jankel, Sophie Renouvel (Apur).
« Le tissu économique des quartiers de gare
de la ligne 16 du métro du Grand Paris. »
« Une présence importante des services
publics », Insee Île-de-France, Analyses n°28,
février 2016.
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RENFORCER LA COHÉSION
SOCIALE RÉPUBLICAINE
Jean-François Carenco, préfet de la région
d’Île-de-France, préfet de Paris a présenté en
janvier dernier, à la Philarmonie de Paris, un
plan d’actions en faveur des territoires les plus
en souffrance de la capitale parisienne.
Parmi ces territoires, qui cumulent des dif-
cultés d’ordre économique et social avec des
difcultés liées à l’impact de faits de délin-
quance réitérés, une attention particulière est
portée aux trois zones de sécurité prioritaires
(ZSP) de Paris :
Barbès - Château rouge – Goutte d’Or
dans le 18e arrondissement ;
Curial, Stalingrad, Cambrai dans le 19e ;
Orteaux Saint-Blaise Réunion dans le 20e.
L’objectif de ce plan, axé autour de six orien-
tations majeures, est de renforcer la cohésion
sociale républicaine au prot des habitants de
ces quartiers prioritaires.
« L’avenir de la République se joue dans ces quar-
tiers ! Pour que tous nos concitoyens partagent
ces valeurs républicaines, il est indispensable que
l’État renforce la cohésion sociale au prot de la
population » rappelle Jean-François Carenco.
Au-delà des mesures de sécurité, qui relèvent
de l’action du préfet de police de Paris, l’État
s’engage, via ce plan d’actions, à améliorer
le quotidien des Parisiens qui vivent dans
ces quartiers prioritaires et à redoubler ses
efforts au prot de :
l’emploi et du développement de l’activité ;
du logement et de la mixité sociale ;
de l’accès à la culture ;
de la réduction des tensions dans l’espace
public.
L’État agit en partenariat avec la ville de
Paris, co-responsable du contrat de ville
2015-2020 signé au printemps 2015, les
associations et tous les citoyens qui
s’engagent pour une communauté de destin,
fraternelle et solidaire.
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Avril 2016
du préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris
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