• Initiative «Villes et Changement Climatique» ONU-Habitat et ARD Saint Louis Sénégal

Atelier de formation sur la participation des jeunes
dans les réponses aux changements climatiques
Initiative «Villes et Changement Climatique»
par ONU-Habitat et ARD Saint Louis Sénégal
Les risques liés aux changements climatiques:
le cas de la ville de Saint Louis du Sénégal
le cas de la ville de Saint Louis du Sénégal
Par
M. Boubou Aldiouma SY
Maître de Conférences, Laboratoire Leïdi UGB
Saint Louis, le 26 septembre 2011
Plan sommaire
1. Esquisse de l’importance du domaine côtier du Sénégal
2. Le littoral concentre une forte densité humaine
3. Effets des Changements climatiques sur les côtes de Saint Louis
4. Configuration des quartiers de Saint Louis
5. Dynamique érosive sur la Langue de Barbarie (LB)
6. Le concept de changement climatique (CC)
6. Le concept de changement climatique (CC)
7. Les activités humaines
8. Risques associés à la dégradation de l’environnement
9. La vulnérabilité du site de Saint Louis
10. La contrainte topographique
11. La vulnérabilité des plages de Saint Louis
12. Le mécanisme de l’érosion du cordon
13. Recommandations
Esquisse de l’importance du domaine côtier du Sénégal
Le domaine côtier du Sénégal concentre une part importante de l’économie
du pays: tourisme, activités maraichères, pêche, l’industrie, parcs, etc.
Au Sénégal, les Parcs et Réserves naturels dans les zones littorales, qui
constituent des poches de biodiversité et des attraits écotouristiques, se
composent de 10 entités couvrant plus de 100 000 ha:
-Parc National du Djoudj (16 000 ha);
-
Parc
National
de
la
Langue
de
(
2
000
ha)
;
-
Parc
National
de
la
Langue
de
(
2
000
ha)
;
-la Réserve de Faune de Gueumbeul (720 ha);
- Parc National du Delta du Saloum (76 000 ha);
- Parc National de Basse-Casamance (5 000 ha);
- la Réserve ornithologique de Kalissaye/Kassel (16 ha);
- la Réserve spéciale de Popenguine (1 009 ha);
- Parc National des Iles de la Madeleine (450 ha);
- la Réserve spéciale de faune du Ndiael (46 000 ha);
- la Réserve botanique de Noflaye (17 ha).
Le tourisme
Le Sénégal se classe parmi les premiers en Afrique après l’Egypte, le
Maroc et le Kenyan, occupant la première destination en Afrique noire
francophone.
Le tourisme est très développé notamment le long de la Petite Côte et en
Casamance. Pour les populations côtières, le tourisme est une source de
revenus
supplémentaires
.
revenus
supplémentaires
.
Le tourisme balnéaire et des affaires génèrent 75 % des recettes pour un
nombre d’établissements d’hébergement estimé à 600 unités, soit une
offre d’environ 33 687 lits.
En 2007, quelques 1 250 000 entrées de touristes ont été enregistrées au
Sénégal, apportant plus de 300 milliards de francs CFA de recettes
fiscales; le secteur du tourisme crée 75 000 emplois directs et 25 000
emplois indirects. Le tourisme est le deuxième secteur des exportations
après la pêche, soit 7 % du Produit Intérieur Brut (PIB) national.
Les activités maraichères
Deux activités agricoles sont caractéristiques de la zone côtière: le
maraîchage le long du littoral Nord et la riziculture plutôt étendue
au sud en Casamance.
Le maraîchage est une activité très ancienne au Sénégal; l’apparition
des premiers jardins remonte vers 1837 dans la région du Cap Vert.
Il
occupe
actuellement
d’importantes
superficies
de
Saint
Louis
à
Il
occupe
actuellement
d’importantes
superficies
de
Saint
Louis
à
Dakar (région des Niayes).
Par exemple, la consommation nationale en oignons est de 36 000 t, le
Sénégal en produit 35 000 et importe environ 15 000 t. C’est un
manque à gagner important pour les producteurs (les productions
sont souvent vendues à des prix très faibles ou perdues au regard des
conditions de conservation poste récoltes).
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