© L'Entreprise médicale 2011
Introduction
En tant que proches d’un patient faisant l’objet de soins psychiatriques, vous êtes
confrontés à un ensemble de questions dépassant largement le cadre médical du
traitement qui lui est dispensé.
Votre statut lui-même peut être source d’interrogations, notamment quant à votre
rôle précis dans le cadre de la sollicitation de soins psychiatriques pour votre
proche, ou en ce qui concerne l’existence d’une mesure de protection juridique
(tutelle, curatelle…). En effet, si les soins libres sont toujours recherchés en priorité,
vous pouvez être amenés à solliciter des soins psychiatriques pour votre proche
malade sans son consentement lorsque ceux-ci s'avèrent indispensables.
Par ailleurs, la réforme de la psychiatrie induite par la loi du 5 juillet 2011 relative aux
droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux
modalités de leur prise en charge, entraîne des changements importants dans les
procédures concernant les soins sans consentement.
« Que dois-je faire pour aider mon proche malade ? Quels sont mes possibilités
d’action ? Suis-je protégé au même titre que mon proche malade ? Quelles sont
les conséquences de la réforme sur la prise en charge de mon proche malade
nécessitant des soins psychiatriques ?» Autant de questions qui nécessitent une
réponse claire et pratique.
C’est l’objet de ce fascicule, qui vous permettra d’avoir une réponse aux différentes
questions que vous pouvez vous poser dans l’accompagnement de votre proche
bénéficiant de soins psychiatriques.
Nous souhaitons vous informer qu'il existe un centre d'information téléphonique
national géré par des aidants familiaux regroupés dans une association spécialisée
(Unafam) qui peut par ailleurs recevoir les proches dans ses délégations départe-
mentales. Pour plus d'informations sur cette association, nous vous invitons à vous
reporter à la page 22.
Ce guide n’aurait pu voir le jour sans la précieuse collaboration du laboratoire
Janssen, qui témoigne ainsi du soutien qu’il apporte aux aidants des personnes
atteintes de pathologies psychiatriques, et que nous remercions.
La Rédaction