Proposition du candidat aux citoyens : Réforme de l’Etat
La réforme de l'État : désigne les actions de type législatif ou réglementaire qui doivent entraîner une
modification substantielle de l'organisation, du périmètre d'action, ou des méthodes de fonctionnement de
l'État, c'est-à-dire de ses administrations.
L'objectif proclamé de ce type de réforme structurelle, inspiré par la nouvelle gestion publique, est généralement
de réduire les coûts de fonctionnement, éventuellement par des hausses de productivité, d'améliorer le service
rendu aux citoyens, de diminuer l'impôt papier, ou encore de réduire l'emprise de l'État sur l'économie.
L’objectif essentiel de cette action et de doter les services de sécurités des moyens de contrôle des
dysfonctionnements et de lutte contre les différentes formes de corruption.
Dans les pays développés, au cours des années 1980, 1990 et 2000, des réformes importantes de l'État ont eu lieu
à la faveur de l'informatisation et de l'application des principes de « bonne gouvernance ».
La réforme de l'État est nécessaire pour accroître la performance de celui-ci. Elle consiste généralement à faire
passer l'État d'un fonctionnement administratif à un fonctionnement gestionnaire, d'un système bureaucratique
à un ensemble de mécanismes inspirés de la nouvelle gestion publique, ce qui ouvre les portes aux compétences
nationales de prendre les commandes de la gestion de l’Etat.
La réforme de l'État est souvent associée à d'autres changements, qui touchent le pays, l'exemple typique étant
l'application des préceptes d’une économie nationale répondant aux aspirations du peuple. Il est bien évident
qu'un projet politique consistant en une réduction sensible des interventions de l'État se traduit aussi par sa
nécessaire réorganisation.
Mais la confusion doit cependant être évitée : la réforme de l'État d'une part, la transformation de la société
d'autre part, sont deux choses distinctes. Transformer une administration en entreprise de droit commun, ou
supprimer le statut de fonctionnaire pour les passer sous le droit commun du travail relève bien d'une réforme,
mais cela n'affecte principalement que l'État et ses agents. Il reste évidemment que, en pratique, on observe
quand même « une nette corrélation entre la réduction du format et des missions de l'État et une réforme de
celui-ci susceptible d'obtenir quelque succès significatif »
Dérégulation et libéralisation de nombreux secteurs économiques, privatisation des entreprises publiques sont
donc en général au programme, mais cela n'est en rien obligatoire : il peut s'agir seulement de réorganisation de
la fonction publique dans une logique de résultats, d'efficacité, et d'efficience de l'État .
La mondialisation de l'économie, a poussé les États à rendre plus attractifs leurs territoires, notamment en
agissant sur la fiscalité. Ces tentatives de réduction de la fiscalité ont poussé ces États à diminuer leurs dépenses
malgré l'aspiration des populations à de meilleurs services publics. C'est pourquoi la voie choisie fut le plus
souvent la recherche de productivité au sein des services publics, plutôt que leur suppression.
La réforme devrait consister à:
allouer de façon optimale les dotations budgétaires votées ;
Accroître la visibilité des arbitrages entre les dépenses d’État et les autres dépenses publiques
Faire participer le Parlement (parlement véritablement élu) aux arbitrages budgétaires.
La fonction publique a souvent été présentée comme l'archétype du non-réformable, et la réforme de l'État
comme une « chimère » inatteignable.
Pour réussir, la réforme de l'État doit être un processus continu, qui se déroule sur le long terme, et qui nécessite
l'implication des hommes politiques et des hauts fonctionnaires. Or le citoyen demande plutôt des résultats
immédiats et visibles.
Le candidat présente la réforme de l'État comme un chantier important. Selon ses estimations, le secteur public
dépense trop, les niveaux des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires sont trop élevés et posent