Cette activité est à replacer dans le contexte plus global d’une
approche de la sexualité chez l’adolescent.
Les IST sont des infections qui se transmettent lors d’un contact
sexuel rapproché (vaginal, oral ou anal) avec une personne infectée.
Elles peuvent être dues aux bactéries, aux virus ou aux champignons.
Il existe plus de 25 IST différentes. Les IST virales peuvent également
être transmises par contact direct avec la peau et la muqueuse
infectée (comme, par exemple, l’herpès ou le papillomavirus qui sont
très répandus) ou des liquides corporels tels que le sang, le sperme,
les sécrétions vaginales ou la salive d’une personne infectée pénétrant
dans la circulation sanguine d’une personne non infectée. Certaines
IST, comme par exemple l’hépatite B ou le VIH, peuvent aussi se
transmettre en partageant des aiguilles ou des seringues ou sont
transmises par la mère à son enfant pendant la grossesse,
l’accouchement ou l’allaitement (VIH).
Les symptômes des IST peuvent inclure des rougeurs, des irritations,
des douleurs au bas-ventre, un écoulement vaginal ou urétral, des
brûlures en urinant, des ganglions à l’aine, des ulcérations, des
boutons ou verrues génitales. Des détails concernant les IST les plus
fréquentes sont disponibles dans la présentation PowerPoint sur le
site e-Bug. Il est important de noter qu’une personne peut être atteinte
d’une IST SANS présenter de symptômes visibles et qu’une infection
non traitée peut entraîner des complications, p.ex. la stérilité.
Les IST dues aux bactéries (comprenant les chlamydioses, la
gonococcie et la syphilis) ou aux champignons (mycoses) guérissent
généralement avec un traitement antibiotique ou antifongique. Les
réinfections sont possibles.
Les infections dues aux virus, comme l’infection par le VIH (virus de
l’immunodéficience humaine), celle par le papillomavirus (verrues
génitales ou condylomes pouvant évoluer vers un cancer du col),
l’hépatite B ou l’herpès nécessitent des traitements complexes. Pour le
SIDA et pour l’hépatite B, il faut un traitement tout au long de la vie
pour limiter l’évolution de la maladie.
Le préservatif (masculin ou féminin) est le meilleur moyen de se
protéger des IST.
Il existe des vaccins pour prévenir l’hépatite B et le papillomavirus.
Personne n’est à l’abri d’une IST, cela ne dépend pas de la propreté,
de l’apparence ou des habitudes. La plupart des personnes qui
attrapent une IST, le HIV inclus, ne savent pas que leur partenaire est
infecté.