Le traitement des conflits par la géographie. 2eme partie

Géographie des conflits
Introduction : penser les conflits en géographie.
1ere partie
Penser le conflit c’est envisager différentes échelles, des acteurs locaux qui le dépasse
complètement, être à l’aise sur un planisphère. Se tenir informé sur l’actualité
internationale, connaitre les principales zones, la nature des conflits, lire les journaux, les
magazines, courrier internationale, The economist.
Le monde est une arène, un lieu de rapport de force qui évolue parfois sur la mode de la
contestation. Pendant 45 ans l’histoire mondiale a été gouverné par le système Bipolaire
(jusqu’à la fin de la guerre froide), entre concurrent idéologique avec un équilibre de la
terreur à travers le prisme de ce système bipolaire relativement stable, mais ça a entrainé
des décalages économiques, le tiers monde influent des deux blocks. L’ONU bloquait tout
conflit, un certain nombre de conflits ont été résolus ; entre 1990 et 1992 l’effondrement de
l’URSS. 1991 cesser le feu, arrêt des hostilités (Sierra Leone, Angola, Mozambique. Un
moment charnière autour duquel les cartes ont été redistribuées. Non seulement les cartes
mais aussi le mode de conflit entre état.
Penser les conflits dans un monde post guerre froide.
1991 La fin de l’histoire ? Ouvrage de Fukuyama, selon lui la fin guerre froide marque la
victoire de la démocratie et du libéralisme sur les autres régimes politique. A la fin 1991 on a
cru qu’avec le block de l’est effondré, la démocratie libérale allait se répandre sur le monde et
l’arrêt des conflits devait suivre (chute des dictatures, restauration de la démocratie au Brésil
1983, fin de Pinochet…). La démocratisation s’est réellement engagé, fin de l’histoire. Mais
très rapidement la réalité est apparue.
En Birmanie la ligue pour la démocratie de Aung San Su Kie remporte les élections de 1989
mais elle est vite été privée du pouvoir par une junte militaire de Than Shwe ; Massacre de
Thien Amnen en Chine ; Blocage en Corée du Nord ; Cuba ; Afghânistân
L’ouverture de l’Europe de l’est est source de conflits. La situation sur le terrain s’est
dégradée. Certain dirigeants sont arrivés démocratiquement au pouvoir mais par la suite ils
ont renforcé leur régime. L’ouverture brusque du bloc de l’est va être source de
nombreux conflits (Yougoslavie, guerre du Caucase).
Au Zaïre le régime semble démocratique mais en réalité c’est un régime autoritaire et
contrôlé. La Somalie en 1991 avec la chute du dictateur Siyad Barre, les différentes tribues
sont incapables de désigner un successeur de manière démocratique, on a un échec total de
l’état et de l’ordre institutionnel qui règne encore aujourd’hui.
Dans le nouvel ordre international qui sont nos ennemis ? Pour Huntington (et son concept
de choc des civilisations) se serait pour les Américains les islamo-confucéens. Un monde
dans lequel les Etats Unis n’auraient pas la primauté connaitrait plus de violence et de
désordre, moins de démocratie et de croissance économique sauf si les Etats Unis continuaient
comme aujourd’hui à avoir plus d’influence sur les affaires globales que tout autres pays.
L’idée est d’affirmé que les EU sont la nation « nécessaire » pour assurer l’ordre
mondiale. Ca reprend une idéologie plus ancienne : la destinée manifeste, apparue en
1840 selon laquelle la nation américaine devait répandre la démocratie vers l’ouest. Il y a
des fins internes ; les Etats Unis doivent coloniser l’ouest, porter leur image. C’est tout
simplement une vision manichéenne du monde. Ca s’inscrit dans la continuité de
l’opposition est-ouest. Le tiers monde n’est pas acteur de conflit mais un terrain
d’opposition, dans le titre le choc des civilisations. Ce choc est ancien : le péril Jaune avec les
Chinois, reprise de la vision de 1840 du péril jaune. Huntington a été critique sur plusieurs
points. La supériorité quasi absolue des européens peut-être discuté :
En 1886 échec de l’Italie face à l’Ethiopie pour la première fois les africains battent les
européens. 1905 Les Japonais battent la Russie. 1991 retours en force de civilisations
négligées auparavant sur la scène internationale. En désignant les civilisations comme
protagoniste de l’histoire, Huntington oublie de dire que le triomphe de la vision européenne
de l’état nation a profondément stabilisé certaines civilisations. Certaines civilisations ont été
incapable de former un ensemble institutionnelle cohérent : Nasser avec son panarabisme est
un échec, la ligue arabe est créée en 1944 mais depuis cette date rien ne s’est renforcé à part
de puissantes rivalités entre états (Jordanie, Arabies Saoudite, Tunisie, Egypte, Lybie (non
démocratique avec pas d’élection). Il existe une profonde inimitié entre les Etats Unis et la
Turquie, L’Iran, des mouvements avec le Hamas, Al Quaida.
Hostilité évident mais est-elle Structurelle ? Le discours racial a été transféré sur le domaine
religieux. Huntington qualifie de confucéens les gouvernements asiatiques qui font l’impasse
au régime séculaire, des réalités différentes de ces grandes idées idéologiques (la Chine et les
Etats Unis sont partenaires mais les ambiguïtés s’affichent. Existe-t-il une civilisation
occidentale ? Est-ce qu’on ne distinguerait pas plutôt une civilisation Nationale ou
infranationale ?
La situation en Europe n’est que le constat d’une inadéquation entre Orthodoxes, musulmans,
catholiques, protestants.
Brezinski et les principes de Mackinder
Il analyse la situation de différente manière, les Etats Unis sont le seul empire mondial,
mesurable en terme de puissance économique, financière, militaire, culturel, avance
économique, impact des télécommunications, système internationale (FMI, ONU, banque
mondiale) Il fait un analyse des différents empires qui se sont succédés. Pour lui aucune
puissance n’a eu autant d’influence sur le monde. Hard Power la puissance militaire
(première armée mondiale, alliés …) Mais la puissance est aussi le soft power (Joseph Nye)
Pouvoir de séduction à travers la langue, le cinéma, son régime politique qui a servi de
référence avec la constitution américaine qui a servi de référence à d’autre états. Il s’inspire
de la vision du monde de Mackinder, selon lui il exist=e un pivot qui permet de contrôler
l’ensemble du monde l’ensemble eurasiatique. Cet ensemble des terres émergées,
75% de la population mondiale, la majeure partie des ressource 2/3 de la production
mondiale, cette zone qui possède les six premiers budgets militaires, économiques après les
Etats Unis, Pour lui qui contrôle l’Eurasie contrôle le monde. Le but des Etats Unis est
d’empêcher une force de la contrôler. Empêcher toute force de prendre le contrôle, l’extension
stratégie de la guerre froide containment. L’attaque de l’Allemagne avait pour but de prendre
position sur le Caucase jusqu’à Sébastopol et ainsi contrôler les gisements de pétrole. Il
identifiait un anneau, il distingue après un monde insulaire : relation centre-
périphérique. En 1991, c’est une zone centrale qui connait l’anarchie politique, économique.
Les grand empires jusqu’à l’empire britannique se sont trouvés sur cette zone. Les Etats Unis
sont le seul empire à être étranger à cette masse continentale. La stratégie américaine est
d’éviter qu’un état ou groupe d’état deviennent hégémonique. Le but est de désenclaver les
ressources en particuliers en Asie Centrale. Il distingue également les états pivots (Ukraine,
Pologne, Roumanie, Russie).
Pour Brezinski l’enjeu géopolitique mondiale c’est l’Eurasie. Il considère l’Amérique latine
comme une pax americana sauf cuba. Il ne considère pas l’Afrique. Les Etats Unis sont pour
lui capable d’intervenir partout dans le monde au travers des points névralgiques. Dans les
années 1950 le régime d’Iran était pro américain, depuis ils considèrent avoir perdu du terrain.
La rétraction spatiale est considérable et c’est la même chose pour la Russie et le bloc de l’Est
en 1989, après l’adoption de la démocratie en Europe de l’est. De plus en 1991 s’opère un
deuxième repli stratégique de l’URSS avec l’abandon définitif de l’idéologie communiste en
Russie.
Emanuel Todd La fin de l’empire.
Il répond à Huntington et Fukuyama.
« Les Etats-Unis sont un problème, on s’habituait à voir en eux la solution mais c’est un
facteur de désordre international, entretenant incertitudes et conflits ». Stabilité compromise
pas la transition démographique brusque pour certain pays en voie de développement
(La Tunisie a le taux de fécondité le plus bas des pays arabes, taux qui a très vite baissé, il
leur a fallu 20 ans au lieu de 100 par rapport à l’Europe), il prédit la chute de l’URSS, la
crise économique, en s’appuyant sur la démographie.
Nombreuses provocations répéter à travers les Etats Unis (bouclier anti missile), provocation
pour la Chine avec le bombardement de l’ambassade chinoise à Belgrade en 1999 ;
intimidation de la France en 2003 ; refus de condamnation d’Israël. me les alliés sont
même gênés. Principe d’unilatéralisme américain (unipolarité) le pays agit en
autonomie sans l’avis d’une autre entité étatique et sans justification du seul fait qu’il est le
centre/pole/cœur le plus puissant. Depuis 2001, l’attentat du [9/11] a justifié un état de guerre
permanent à l’échelle planétaire, avec une incapacité permanente à résoudre ses conflits par
un moyen autre que la violence. Pourquoi les Etats Unis sont si actifs ou déstabilisateurs ?
Est-ce une toute puissante ? Sur le déclin ? Peur d’être marginalisé ? D’être plus
indispensable ? Les Etats Unis deviendraient-elle inutile ? Selon lui le déclin des Etats Unis
est inéluctable du fait de l’émergence de nouvelles forces qui sont sources de conflits elle-
même. Le traitement des conflits par la géographie.
2eme partie
I) Conflits de territoires.
La géographie militaire détient un lien fort avec le politique, les territoires sont source de
conflits. L’extension du territoire nationale était un moyen d’accroitre la puissance de
l’état. Les territoires étaient un enjeu de sécurité pour les états. Vauban crée une ligne de
fortification transnationale. Le système à vocation définit constitue une ligne de front pour
les extensions à venir. Il faut assurer ses bases pour lancer des expéditions au-delà, on a pu le
voir durant la guerre du pacifique avec Midway, Heiwajima. En 1979-1984 La Bolivie perd
son accès au profit du Chili. Au XIXe siècle se sont les ressources qui sont le plus
déterminant. La volonté de la France de Controller les régions singulières (la Sarre) pour
s’assurer le contrôle des mines de charbon. En 1923 La France est intervenu militairement
pour contrôler la Ruhr.
L’accès à la mer est devenu un enjeu majeur, avec l’extension territoriale du Chili, depuis
la Bolivie est enclavée, cependant elle continue à entretenir une marine. 1919-20, La Bulgarie
perd l’accès à la mer Egée. Le Cameroun est créé pour que les Allemands aient accès au lac
Tchad de plus l’établissement de la bande de Caprini donne accès à l’Allemagne au Sambese
Le territoire est pensé pour des conflits potentiels.
La question des échelles, identification des échelles : Berlin, la construction d’un mur
(système local a première vue afin d’empêcher la contrebande de passer de l’ouest à l’est)
mais c’était plutôt pour empêcher la population de l’est de passer à l’ouest. La portée devient
mondiale avec la visite de Kennedy en 1961 à Berlin
II) Géographie militaire
Lacoste rapporte des liens étroits de la géographie avec la guerre. Les premières cartes
avaient pour fonction la guerre, La dimension géographique des conflits s’applique
essentiellement sur le territoire, pour Napoléon c’est les états. La dimension géographique
des conflits s’appuyaient sur une base territoriale. En 2011 l’OTAN et OTSC
(Organisation du traité de sécurité collective) sont les principales organisations militaires du
monde. Le budget militaire des Etats Unis est particulièrement écrasant avec 580 Milliards,
néanmoins les effectifs militaires sont plus fort en Orient, là où les conflits sont plus réguliers.
La Grèce est l’état européen qui dépense le plus militairement en proportion de son PIB,
dépense due à l’existence de tension avec la Turquie.
Carte de l’arme atomique : désarmement et non-prolifération en 2010 qui montre les états des
rapports de force dans le monde.
Carte du nombre de bases militaires : lutte contre les pécheurs pirates (convention de
montenegrobay).
L’impact spatial d’un conflit : Répartition ethnique de la Bosnie : pays multiethnique
aux populations dispatchées mais après les années 1990 ; on a des formations, des
regroupements en blocs ethniques monolithiques et ça n’arrête pas de changer. Le
déplacement de population crée des ensembles vastes et plus homogène mais aussi le
maintien d’enclave dû à une imperméabilisation des ensembles. Il subsiste des
imbrications des différentes communautés, très morcelées. Regroupement volontaire ou
obligé on simplifie la trame démographie de la Bosnie. Même chose pour le Soudan, dont le
Darfour a rééquilibré la donne ethnique.
La question des réfugiés.
Plus du tiers des Zimbabwéens ont fait le choix d’immigrer au Royaume Uni pour des raisons
post coloniales. Même chose pour le Pakistan avec le Royaume Uni.
III) Réponses spatiales aux conflits
La Zambie (territoire n’ayant aucun accès à la mer) est bénéficiaire de gisements importants
de cuivre. Durant le XIXème siècle les Britanniques ont développé tout un réseau ferré
passant par la Rhodésie (Zimbabwe) et l’Afrique du sud. Mais l’Afrique du sud passe sous
sanctions internationales durant l’apartheid. Donc il n’est plus possible pour la Zambie
d’exporter son minerai, ce qui la contraint de construire sur la Tanzanie (le Tanzam) une autre
voie ferrée sur des pays à vocation socialiste. L’exportation est-elle toujours aussi rentable
pour la Zambie ? Ce qui est sûr c’est que l’exploitation du cuivre génère principalement son
économie. La crise Ivoirienne Avec le coton qui descendait vers Abidjan, avec problème de
l’opposition nord-sud entre Gbagbo et Ouattara contraint l’acheminement du coton à la mer
par le Ghana, la Togo ou le Bénin.
Ccl : Carte du territoire marocain, selon le Maroc ou selon l’ONU, difficulté de
définition. Des types de conflit armé.
3eme partie
Typologie des conflits armés :
- Sécessionniste/Séparatiste :
Quand un groupe de culture/langue/religion/ethnie… décide de créer une nouvelle frontière.
Sentiment d’être victime de discrimination. Ex : région du cou du poulet en Inde privée
d’accès à la mer, territoire coincé entre Chine et Bengladesh. Depuis l’indépendance de l’Inde
en 1947, on a plusieurs mouvements : chaque état est à l’origine d’un mouvement.
Conflit latent, instabilité chronique : activités illégales, terrorisme.
Les Comores : archipel et Etat en 4 îles : fédération /République des Comores. Seule Mayotte
a décidé de restée française. Les Comores détiennent le record du monde de coup d’état (une
vingtaine), essentiellement dû à une grande instabilité politique et aux rivalités inter-îles.
Rapport conflictuel entretenu avec la capitale. La population entretien le sentiment que la
capitale garde tout pour elle. En 1997 : île d’Anjouan a demandé son indépendance et à
redevenir française (cas unique). Tout ça sur fond de pauvreté, surpopulation, fort taux de
chômage… Poche de pauvreté. Phénomène aggravant Mayotte a refusé d’être territoire
d’Outre-mer, son statut est bancal. En 2009 : référendum, Mayotte va devenir le 101e
département français en mars 2011.Depuis 20 ans, elle ne se reconnait pas dans les
République des Comores et l’écart de niveau de vie s’est creusé entre les autres îles et
Mayotte bénéficie de l’aide de la France (économique, stabilité, politique). Mayotte est
devenue une sorte d’El Dorado pour les Comoriens qui migrent sur les kwassa-kwassa
(barque). Migration illégale (de Mayotte ont été expulsé 28 000 migrants illégaux.
Le Sri Lanka : rébellion du tigre Eelam Tamoul, le conflit s’est terminé par un bain de
sang en 2009.
Philippines : mouvements séparatistes dans les zones éloignées de la capitale (Marillel,
rivalités structurelles entre les deux grandes villes. Musulmans au sud, hostilité face à la
capitale car apparait les richesses.
Conflits bilatéraux :
Se disputent les mêmes terres, Deux territoires d’égale force. Ex : Erythrée et Ethiopie,
l’Ethiopie a perdu son accès à la mer, c’est un état désormais enclavé. En 1991 l’Erythrée a
joué un rôle dans la chute du dictateur mais les deux états ne sont pas d’accord sur la
frontière, ce qui justifie l’envoie des nations unies.
Conflits emboites complexes :
Le Yémen, sous la réunification du Yémen nord et du Yémen sud en 1991. Le sud est
moins peuplé, tendance sécessionniste. Nord : rébellion outiste + la présence d’Al Qu’Aïda
qui soutient les outistes. Rivalités également tribales. Régime autoritaire (régime du président
Saleh au pouvoir depuis 30 ans). Piratages au large dans le détroit stratégique de Bal-el-
Mandeb. Ce qui amène de multiples acteurs et de multiples conflits dans ce pays à risque.
Af-Pak (Afghanistan/Pakistan) homogénéité ethnique à cheval sur les deux états (à
majorité Pachtoune) Région à risque car le Pakistan n’a pas de pouvoir juridique sur cette
zone. Egalement l’Afghanistan est un état enclavé et la région est peu sure.
Conflits « institutionnalisés » :
Conflits qui existent depuis plus de 50 ans sans réelle issue : Corée du Nord, Israël. La Corée
du Nord est officiellement toujours en guerre contre les Etats Unis. Le régime est perçu
comme dangereux car il est possible qu’il détienne la bombe atomique. Mais l’existence du
régime nord-Coréen peut-être un atout. C’est une excuse pour les Etats Unis pour le
maintien de sa force militaire dans cette région. Les Japonais non plus n’ont aucun intérêt à la
réunification des deux Corée, qui deviendrait plus forte, plus nationaliste, histoire
conflictuelle entre les deux nations. Même chose pour la Chine, qui dispose d’un moyen de
pression au niveau international car on lui prête une influence sur le régime Nord-
Coréen. La Corée du Sud n’y a pas d’intérêt car la réunification lui empêchera d’assurer sa
place internationale actuelle en raison de la remise à niveau de la Corée du Nord qu’il faudrait
(énormes écarts de richesse et de développement).
La géographie offre un mode d’étude du conflit à plusieurs échelles. Essaie de
comprendre les logiques spatiales, les acteurs, les enjeux et non les enjeux directs, la
chronologie. Il est intéressant d’établir les notions de guerre sainte, illégale,
psychologique, cyber guerre, guerre juste, totale.
Le monde en 2011 : Conflits et tensions
Le monde n’a jamais été aussi instable : hausse de la conflictualité mais surtout de la
part des acteurs non étatique. Nouvelles données : possession de l’arme nucléaire, lutte
pour accès aux ressources, bataille médiatique, terrorisme internationale, impact des opinions.
On a vu ressurgir d’ancien conflit : affrontement de religion, de frontière, guerre ethnique,
résurgence des nationalistes.
Cette conflictualité est aussi le résultat du passage entre la triade et un monde
multipolaire. Emergence de nouveaux acteurs étatiques issus de l’ancien tiers-monde qui
réclame leur « place au soleil » (Bismarck). Parmi ces états un groupe a été créé : Le BRIC
(Brésil, Russie, Inde, Chine) constitué de Puissances émergentes, en fortes croissances
économiques depuis une dizaine d’année. Cela change le gouvernement mondial : On passe
du G8 au G20, de 1975 à 1999. Mais le maintien de la prédominance du nord. Cependant le
résultat de l’émergence de nouvelles puissances et les anciennes puissances doivent redéfinir
et remettre en avant leur puissance : nostalgie, sentiment de frustration pour faire entendre
leur voix, ces anciens ont effectué une propre carte mentale : OCDE, groupe de Cairns.
I) Des projets géopolitiques en concurrence.
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