UNE VOITURE SOLAIRE RADIO-GUIDEE de A à Z
Il y a mille et une façon de concevoir un mini sun racer, celui que je vous présente
est simple à réaliser, très proche du poids minimum imposé (1kg), très véloce avec des
moteurs convenables et assez robuste pour disputer une course.
Le sun-racer étant destiné à priori, à se mesurer en course sur circuit avec d’autres
engins du même type, doit posséder de bonnes performances routières. Donc il a 4 roues.
Il doit avoir une « grande vitesse » sur la piste et de bonnes accélérations. Donc il est
équipé de micro-moteurs brushless.
La construction ne présente aucune difficulté particulière, elle est à la portée de tout
élève de terminale ou de première. Pour des élèves de 3e ou 4e, il faudra quelques
aménagements d’usinages faits par les professeurs, les fraisages en particulier. Hormis les
connexions des cellules photo-voltaïques, toutes les opérations se résument en de la
découpe, du perçage, de l’ajustage, du collage et de la peinture.
Le panneau solaire :
Nous avons droit à 2.200 cm2 de surface de cellule. Sans tomber dans les excès, il reste 2
choix raisonnables possibles : 14 cellules de 125mm x 125mm ou 22 cellules de 100 x
100mm. Le modèle développé est à 14 cellules de 125x125.
L’encombrement maximum hors tout toléré pour le véhicule est de 800 par 500 mm. On a la
place.
Pour approcher au plus près le poids mini, c’est le panneau solaire qui va servir de
châssis. Il devra être le plus rigide possible (fragilité des cellules) tout en étant très peu
dense. Le panneau supportera les 2 bandeaux « publicitaires » latéraux, et les deux
essieux.
La méthode la plus simple et la plus rapide à réaliser est de partir d’une plaque de
polystyrène extrudé (celui qui est utilisé en maçonnerie pour isoler les chapes de béton) de
20mm d’épaisseur. C’est très courant, tous les marchands de matériaux en vendent et c’est
très bon marché (3 ou 4 €)
Ce produit se colle avec des colles vinyliques, époxydes, certains cyanoacrylates et
les colles thermo-fusibles (probablement d’autres). Il a une faible densité, se façonne très
facilement et présente une résistance aux chocs que l’on peut qualifier de moyenne pour
un produit de cette densité. Sa résistance à la flexion n’est pas suffisante pour supporter
sans risque des cellules photo voltaïques, il est donc nécessaire de le rigidifier par une
structure appropriée.
Construction du panneau : Les raidisseurs sont constitués de tube de carbone de 4mm
extérieur et de 2mm intérieur encastrés dans des rainures de 4 sur 4mm et collé à la résine
époxy (Araldite standard)
Nb : Le carbone est conducteur. Sur la partie supérieure, les cellules seront collées sans
préparation particulière, il est nécessaire de s’assurer de l’isolement électrique des tubes
carbone. Une solution est de les encastrer de 2 ou 3/10 mm supplémentaires et de combler
la rainure avec de la colle. C’est à vérifier avec minutie, sur toute la face supérieure du
panneau. En cas d’affleurement de tube, il faudra l’isoler avec du ruban adhésif. VOUS NE
POURREZ PLUS LE FAIRE APRES LA POSE DES CELLULES.
Les éléments de contrôle (batterie, récepteur radio, servomoteur de direction et
éventuellement contacteur de marche Av/Ar) sont encastrés sur la face inférieure, dans le
panneau, si le fraisage des logement pose problème, fabriquez des logements en contre-
plaqué de 5mm (ou plus) aux bonnes dimensions et collez les en place en surépaisseur (à
l’Araldite rapide).
Approvisionnements : Tube carbone chez Décatlon, rayon cerf volant. Polystyrène
marchands de matériaux de construction. Contre plaqué de 0.8 et 3mm: magasin modéliste.