RÉSUMÉ
Deux parties composent ce travail. La première, intitulée Un dieu vague ou le
marc de café, est une pièce de théâtre en un acte. Elle met en scène une comé-
dienne parasitée par une Idée qui l'empêche de tenir correctement son rôle. La
représentation de la pièce
d'Erik
Stavalinsky est, de ce fait, sérieusement
compromise. L'action gravite autour des ratés et des tentatives de reprise de la
représentation. Les personnages, Metteur en scène, Narrateur, thérapeute de la
comédienne, s'expliquent, se dévoilent, s'affrontent sans qu'on ne connaisse
jamais la réelle teneur de l'Idée. Mais les perturbations de l'héroïne peuvent avoir
quelque cause occulte. Sait-on? L'auteur de la pièce et le Metteur en scène sont
passés à
tabac!
Quels rapports ont-ils entretenus avec cette femme?
Dans Trajet d'écriture, en deuxième partie, je fais un bref historique du genre
théâtral et raconte ensuite mon expérience d'écriture. J'explique mes choix
esthétiques et analyse brièvement le fonctionnement et les constituants de mon
oeuvre. J'ai recours aux travaux d'Anne Ubersfeld et de Michel Vinaver pour cet
aspect de mon travail.
Cette pièce, de l'ordre de la conversation,
s'inspire
de la dramaturgie contempo-
raine. Il n'y a pas d'action d'éclat mais plutôt l'émergence de conflits minus-
cules.
Le présent de la scène est alimenté par des scènes du passé. Certaines
répliques, plus longues, relèvent davantage du monologue que du dialogue. Les
personnages ne montrent
d'eux
que ce qui est essentiel à la compréhension de
l'action.
C'est
pourquoi je les ai identifiés par leur métier. Et., la pièce se ter-
mine sur une interrogation plutôt que sur la résolution de l'intrigue. Une ouver-
ture
donc!
Lecteurs! Lecteurs! À l'oeuvre!