TP25 ...

TP25 LE REFLEXE MYOTATIQUE
A chaque instant, le corps maintient son équilibre malgré des postures diverses. Le maintien de la posture debout résulte de l’activité coordonnée et permanente de muscles extenseurs, comme ceux qui
permettent l’extension de la tête, de la jambe ou du pied. Ces muscles sont dans un état de légère contraction permanente : c’est le tonus musculaire.
Lors d’un déséquilibre arrière (en pente par exemple), le corps est capable de se redresser de façon réflexe. Le réflexe responsable est le réflexe achilléen qui se déroule suite à une extension brutale du
tendon d’Achille et donc du muscle du mollet : le triceps sural.
Objectifs : Déterminer le trajet du message nerveux et le centre nerveux impliqué au cours de ce réflexe. Déterminer les réactions des muscles
antagonistes impliqués dans ce réflexe.
Activités proposées
On cherche à savoir si le message nerveux sensitif obtenu par la stimulation est envoyé à la moelle épinière ou s’il remonte jusqu’au cerveau.
On utilise un dispositif d’expérimentation assistée par ordinateur (ExAO) permettant d’enregistrer la réponse électrique du muscle lors de la stimulation mécanique de son tendon.
Mettre en œuvre un protocole
1- Réalisez l’enregistrement électrique du muscle recevant le choc mécanique sur son tendon (muscle du mollet) en suivant les indications du protocole 1 ci-dessous.
Appelez le professeur pour vérification et impression du graphique
2-déterminez le trajet du message nerveux en précisant le centre nerveux impliqué dans ce réflexe et traitant les différentes informations.
Votre réponse sera rédigée sous forme d’une argumentation incluant l’enregistrement annoté et légendé et la description des évènements musculaires au niveau du mollet.
3- Vérifiez votre réponse 2 à partir de l’exploitation des cas cliniques présentés dans le document 3.
4- A partir de vos résultats et du document 4, réalisez un schéma simple des acteurs du réflexe myotatique en localisant les structures suivantes : stimulation, récepteur de stimulation, centres nerveux,
messages nerveux sensitifs et moteurs, effecteurs. Vous visualiserez ainsi le trajet du message nerveux lors de ce réflexe.
Matériel :
- Ordinateur + un ensemble ExAO avec les capteurs (électrodes) à fixer sur le muscle pour mesurer son activité électrique
- Marteau déclencheur du réflexe et de l’enregistrement - Une fiche technique de réalisation du montage et de la stimulation du sujet :
- La vitesse du message nerveux dans l’organisme : environ 50m/s http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/svt/applic/refmyo/activ-musc.htm
- Un mètre à ruban permettant de mesurer des longueurs sur l’élève cobaye ;

Protocole pour l'enregistrement du reflexe myotatique
1-lancer l'application Exao jeulin
2-sélectionner le module généraliste
3-glisser-déposer le capteur electrophy sur l'axe des ordonnés
4-glisser déposer l'horloge sur l'axe des abcisses
5-régler la durée égale à 150ms et un nombre de points égal à 501
6-Cliquer sur l'onglet synchronisation cocher la case synchronisation externe comme voie de synchro et cocher croissant
7-pour lancer l'acquisition, cliquer sur le feu tricolore
8-un message apparaît indiquant attente de synchro
9-pour lancer l'acquisition, il reste à frapper avec le Martoreflex sur le tendon (avec la partie plate à plat sur le tendon).
10-enregistrer et imprimer la courbe obtenue (1 page avec 2 enregistrements)
L'Achille est le tendon commun qui sert pour l'insertion, dans le calcanéum (talon), des trois muscles, soléaire, jumeau interne et externe qui constituent le triceps
sural

Document 4 : Les fuseaux neuromusculaires et la plaque motrice
 Certains malades présentent une dégénérescence de structures incluses dans le
tissu musculaire, les fuseaux neuromusculaires. On constate alors une absence de
réflexe lorsqu'on frappe le tendon d'Achille. Cependant, la motricité volontaire du pied
n'est pas abolie puisque ces malades peuvent étendre (ou fléchir) le pied d'une
manière volontaire.
Chaque fibre musculaire reçoit une ramification nerveuse qui ne pénètre pas au sein de
la fibre mais qui est simplement en contact intime avec sa membrane. Ce contact
constitue une plaque motrice. Lorsque les corps cellulaires qui constituent ces plaques
motrices dégénèrent (cas de certaines maladies), les fibres musculaires sont
paralysées. 