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Développement du plan d’action pour la mise en œuvre
de la stratégie régionale changement climatique de la
Commission de l’océan Indien
Livrable 1
PLAN D’ACTION POUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
2016 - 2020
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TABLE DES MATIÈRES
Page
Abréviation et sigles
4
Vision et enjeux du PACC_2020
5
Le contexte de la région de la Commission de l’océan Indien
5
Des écosystèmes uniques et fragiles
5
Une vulnérabilité forte des zones côtières
5
Une pluviométrie en évolution selon les îles
6
La coopération et l’intégration régionale de la COI
6
La stratégie régionale d’adaptation au changement climatique (SRACC)
6
Priorité 1 : Gestion intégrée des ressources en eau
6
Priorité 2 : Préservation de l’environnement terrestre et marin
7
Priorité 3 : Planification, gestion des risques, infrastructures et urbanisme
7
Priorité 4 : Agriculture et sécurité alimentaire
7
Priorité 5 : Pêche
7
Priorité 6 : Santé publique et maladies vectorielles
8
Le plan d’action sur le changement climatique 2016-2020 de la COI
8
Les principes directeurs du PACC_2020
9
Vision d’avenir du PACC_2020
9
Aménagement durable dans la région COI
9
Innover pour le développement durable : le changement climatique comme
une opportunité
10
Mobiliser pour sensibilisation et engagement des populations et des
partenaires
11
Monter la voie la région COI engagée et exemplaire dans la lutte contre le
changement climatique
11
La recherche de la dimension régionale dans la lutte contre le changement
climatique
11
Secteurs d’intervention du PACC_2020
12
VOLLET ATTÉNUATION
12
Favoriser une mobilité durable des personnes et des biens
12
Soutenir les entreprises dans transition vers une économie plus faible
en carbone
12
Favoriser l’émergence de bâtiments durables
13
Gestion des déchets / matières résiduelles
13
VOLLET ADAPTATION
13
Améliorer la qualité de vies et la santé des individus et des
communautés
13
Assurer la sécurité alimentaire
13
Gestion des risques naturels
13
Conserver la biodiversité et les bénéfices offerts par les écosystèmes
13
Gestion durable des zones côtières
13
3
Le PACC_2020 comme moteur de la coopération régionale
13
Création d’un centre de ressources / équipe d’experts à la COI
14
Appui à la mise en œuvre des mesures identifiées dans les CPDN
14
Appui à la création des Entités Nationales de Mise en Œuvre
14
Renforcement des capacités de négociation des pays de la COI pour le
changement climatique
14
Création d’un Programme Régional pour l’Efficacité Énergétique (PREE)
15
Stimulation de la coopération sud-sud : plateforme régionale des institutions
de la société civile
15
Appui de la COI aux initiatives régionales pour le WIO-CC, IO Humanitarian
partnership, Climate Finance skills HUB
15
Capacité et structure de la COI pour la mise en œuvre
16
Renforcement de la coopération régionale
17
Le financement des priorités stratégiques
17
Suivi des progrès et mise à jour du PACC_2020
17
CONCLUSIONS
18
4
ABRÉVIATIONS ET SIGLES
CCNUCC
Convention cadre des Nations Unies pour le changement climatique
COI
Commission de l’océan Indien
CPDN
Contribution Prévue Déterminée au niveau National
CRIP
Climate-Resillient Island Partnership
CTOI
Commission thonière de l’océan Indien
DOM
Département d’outre-mer
EE
Efficacité énergétique
ENM
Entité Nationale de Mise en Œuvre
ER
Energies renouvelables
GES
Gaz à effet de serre
MRV
Mesure, rapportage et vérification
ONG
Organisation non-gouvernementale
PACC_2020
Plan d’action sur le changement climatique 2016-2020 de la COI
PEID
Petit état insulaire en développement
PREE
Programme Régional pour l’Efficacité Énergétique
SRACC
Stratégie régionale d’adaptation au changement climatique
UICN
Union Internationale pour la conservation de la nature
WIO-CC
Western Indian Ocean Costal Challenge
5
VISION ET ENJEUX DU PLAN D’ACTION 2016-2020 SUR LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE DE LA COMMISSION DE L’OCÉAN INDIEN
Le contexte de la région de la Commission de l’océan Indien
Les pays de la région de la Commission de la région de l’océan Indien (COI) sont caractérisés
par des économies et des moyens de subsistance fortement tributaires de leurs ressources
naturelles, surtout de la pêche, le tourisme et le transport. Sans prendre en compte les
impacts du changement climatique, la région souffre déjà de problèmes de développement
urgents tels que la pauvreté, la surpêche, la sécurité alimentaire et la dégradation de
l'environnement qui menacent les principaux secteurs économiques et les moyens de
subsistance de ses populations.
Les habitants de la région de la COI sont très vulnérables au changement climatique parce
qu’ils disposent de ressources limitées et sont fortement dépendantes des importations
notamment pour lénergie et les produits transformés, et parce que le développement des
activités est principalement tributaire des ressources naturelles et de la qualité de
l’environnement. Les écosystèmes des îles de la COI possèdent une biodiversité
exceptionnellement riche et extrêmement fragile à toute altération ou agression qui peut
rendre irréversible la dégradation de ses milieux terrestres et marins.
Les conséquences du changement climatique vont exacerber les problèmes sociaux et
environnementaux existants et présenter un défi supplémentaire pour le développement
durable de la région en raison de l'élévation du niveau de la mer, du blanchissement des
coraux et des moyens de subsistance des communautés côtières qui dépendent surtout de la
pêche locale pour la sécurité alimentaire.
Les écosystèmes marins et côtiers de ces pays présentent des caractéristiques communes.
Leurs environnements côtiers respectifs sont soumis à des pressions humaines semblables et
connaissent les effets des phénomènes naturels similaires dans la gion, y compris le
changement climatique. La collaboration entre les institutions, l'échange d'information et le
partage d'outils d'expérience et de gestion des ressources sont donc très importants et
permettront d'améliorer la coopération régionale et l'intégration économique.
Des écosystèmes uniques et fragiles
Les territoires de l’océan Indien sont tous des écosystèmes fragiles. Madagascar est peuplé
d’espèces faunistiques et floristiques à 90% endémiques. L’île Maurice doit protéger un littoral
dont les écosystèmes sont fragiles. Les Comores ont un taux d’endémisme remarquable et
extrêmement fragilisé avec 14 espèces inscrites sur la liste rouge de l’UICN
1
. Les Seychelles
ont un patrimoine également exceptionnel avec un récif corallien déjà mis sous pression par le
tourisme. De fait, les îles de l’Océan Indien sont des «hot spots» de la biodiversité dont
l’équilibre risque d’être rompu.
Une vulnérabilité forte des zones côtières
Les îles de la COI sont également extrêmement vulnérables à l’élévation du niveau de la mer.
Donc, sur le long terme, cette question est extrêmement vitale pour ces îles. La hausse du
niveau de la mer aggrave les effets des tempêtes, augmente l’érosion du littoral avec le risque
que cela comporte pour les infrastructures et l’habitat, modifie les milieux ou encore accroit
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Union internationale pour la conservation de la nature
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